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Bonnes pratiques Réseau - Page 9

  • Les nouvelles stratégies gagnantes pour décrocher un nouveau poste

    bommelaer,réseau,réseautage,dirigeants,enjeux,partenaires,emploiL'hebdomadaire Le Point nous propose cette semaine, dans son dossier "Spécial recrutement", un article très intéressant intitulé : "Les nouvelles pistes pour retrouver un emploi".

    Enfin nous allons savoir ce qu'il faut faire pour trouver ce satané bon job qui a toujours la mauvaise idée de se planquer dans inénarrable marché caché!

    Trois cas sont cités: Alain, Anne-Sophie et Bernard.

    Quelles stratégies audacieuses ont-ils suivies? 

    En 2009, Alain s'est "exposé" de façon insolite au parc des exposition de la porte de Versailles (5000 mètres carrés pour lui tout seul) et a placardé des affiches géantes dans Paris aux abords du périphérique tout en développant en parallèle un site Internet. Son message: "Vous cherchez un directeur marketing? J'ai créé un salon pour moi tout seul". Résultat: il a in fine trouvé son job par la voie classique.

    En 2010, Anne-Sophie, quant à elle, filme son CV comme une série TV de Canal + et diffuse le tout sur la toile. Gros buzz médiatique. Succès personnel. Mais depuis Anne-Sophie enchaîne les CDD.

    Troisième cas: 2009, Bernard se paye une campagne d'affichage à Nantes. Ouest France, France Info puis la télé s'intéressent à lui. En 2011, il décroche enfin un CDI de Directeur Commercial.

    Moralité: si l'audace est nécessaire, elle n'est pas suffisante.

    Un conseil : plutôt que de vous payer une campagne publicitaire de plusieurs dizaines de milliers d'euros, achetez "Décrocher un nouveau poste" aux éditions Eyrolles. Cela coûte 20 euros.

     

  • Comment obtenir un deuxième rendez-vous Réseau avec la même personne?

    réseau,networking,bommelaer,enjeux,dirigeants,recherche,emploi,chasseurs,têtes,outplacementDans une recherche d'emploi, il faut créer la différence.

    Aux débuts des années 2000, lorsque j'ai décidé de changer métier et de me lancer dans l'outplacement. Personne n'attendait la misérable fourmi que j'étais et, pour couronner le tout, je ne connaissais personne dans ce métier.

    A l'époque, j'ai utilisé la stratégie classique de l'étude marché. Et je lui ai ajouté un "plus" que je vous livre en exclusivité mondiale.

    En bon élève du Réseau, j'ai activé des contacts en appelant des personnes que je ne connaissais pas de la part d'une connaissance commune. Mon objectif affiché: mieux comprendre le métier dans lequel je voulais me lancer. Et ma différence, c'était que j'expliquais que je profitais de ce tour du marché pour réaliser une étude que j'avais pompeusement appelé: "L'outplacement des Dirigeants, aujourd'hui et demain".

    Résultat: la fourmi besogneuse a été reçue par 47 consultants en outplacement, 9 DRH, et 13 patrons de cabinets (décideurs). Elle n'a essuyé que 4 refus.

    Mieux encore: j'ai effectivement réalisé cette étude!

    Et, grâce à cette étude, j'ai obtenu un deuxième rendez-vous avec la plupart des patrons de cabinets d'outplacement qui étaient très curieux de connaître mes conclusions.

    Cette stratégie besogneuse a déclenché trois pistes et un job!

     Pour ceux qui changent de métier ou de secteur, la stratégie de "l'étude marché à présenter" permet non seulement de rencontrer facilement beaucoup de professionnels mais surtout d'obtenir des deuxièmes rendez-vous avec des décideurs. Ce qui vaut de l'or en matière de Réseau orienté recherche d'emploi.

  • La chasse aux cons est ouverte: pan!

    Asshole.jpgRobert Sutton est professeur à l'université de Standford. Il serait resté un obscur universitaire s'il n'avait pas publié, il y a quelques années, un livre jubilatoire intitulé: "Objectif zéro sale con" (je préfère le titre anglais: The No Asshole Rule"). A noter que le sale con peut selon l'auteur s'appeler: "connard, ordure, enfoiré, crétin, abruti, peau de vache, salaud, enflure, trou du cul, pervers, etc."

    Sutton raconte que l'idée du livre lui est venu lors d'une réunion concernant le recrutement d'un nouveau professeur. Un de ses collègues évoqua un nom et le doyen de l'université écarta le prétendant de la façon suivante: "Ecoutez, peu importe que ce soit un prix Nobel ou autre...la seule chose dont je ne veux pas, c'est d'un sale con qui bousillera l'ambiance de notre équipe." 

    Soyons clair: les sales cons sont partout. Ils pullulent, ils fourmillent, ils nous envahissent et nous encerclent. Et, manque de bol, ils sont encore plus nombreux cette année que l'an passé. 

    Heureusement le Réseau peut, dans de nombreux cas, nous aider à les repérer afin de les éviter.

    En effet, avant de recruter un individu, il est habituel de se renseigner sur lui auprès de personnes qui l'ont cotoyé. Et, en procédant ainsi, on détecte facilement le "trou du cul" qui se cache derrière le  séduisant et compétent candidat. 

    De même, dans la mesure du possible, avant de rejoindre une entreprise qui nous propose un contrat en or, il est de bon ton de prendre des renseignements sur le patron de celle-ci ou sur notre nouveau N+1. Il y a ainsi des entreprises où il ne faut clairement pas travailler, dans lesquelles le patron est dingo, pervers, paranoiaque et pousse au burn out ou à la dépression ses principaux collaborateurs.

    Certains aimeraient que l'on mette en place sur Internet un fichier des "sales cons". Le programme me paraît trop vaste et il courre le risque d'être piraté par quelques "trous du cul".

    Le mieux est de faire confiance au Réseau pour vous aider à tracer les ordures et les nuisibles. De même, c'est à vous d'informer le Réseau quand vous en détecter un.

    Pour vous y aider, sachez que le "sale con" se reconnait par le fait qu'il:

    - insulte

    - menace

    - intimide

    - harcèle

    - critique

    - se moque

    - déstabilise

    - humilie

    - manipule

    - ment

    - vexe

    - attaque

    - coupe la parole

    - méprise

  • Votre cerveau dans le Réseau

     Cerveau fun.jpg

     

    David Rock, auteur de "Votre cerveau au bureau" explique que le cerveau fonctionne sur le mode SCARF.



    S pour status

    C pour certainty

    A pour autonomy

    R pour relatedness

    F pour fairness

    En d'autres termes, quand vous vous trouvez devant un interlocuteur Réseau pourvu d'un cerveau, si vous désirez bien fonctionner avec lui, vous devez lui donner:

    - du statut: c'est à dire lui donner de l'importance, le valoriser, écouter ses conseils, respecter son avis, savoir le remercier et le tenir au courant;

    - de la certitude: qui consiste à être clair et précis sur ce que l'on est, ce que l'on cherche et ce qu'on lui demande spécifiquement;

    - de l'autonomie: c'est la capacité à créer la structure de l'échange pour qu'il s'inscrive dans une perspective déterminée, précisée et maîtrisée, donc propice à la créativité; 

    - du lien : c'est un point clé du réseautage qui consiste à établir un lien durable avec la personne rencontrée et se mettre en position d'être connecté et ou de connecter; 

    - de l'honnêteté: il s'agit de la transparence qui va créer la confiance nécessaire au bon fonctionnement du Networking

     Pour conclure, je finirai sur une "perle du bac" 2013 : "le cerveau a des capacités tellement étonnantes qu'aujourd'hui pratiquement tout le monde en a un."

     

  • Une façon de catégoriser le Réseau

    Habitudes.jpgReid Hoffman, cofondateur et Président exécutif de LinkedIn catégorise les réseauteurs en quatre catégories:

    1) les attentistes : "Je ferai quelque chose pour vous si vous faites quelque chose pour moi".

    Les "attentistes" ne s'engagent que s'ils sont sûrs d'être "payés" en retour. Ils exigent soit un résultat immédiat, soit des solides garanties sur un futur proche. Le partenariat qu'ils instaurent est contraint car, en face d'eux, vous êtes forcé de redonner rapidement ce qu'ils vous ont octroyé.

    2) les comptables : "Je ferai les choses pour vous mais en tenant les comptes"

    Les "comptables" considèrent que toute relation est affaire de contreparties. Si une personne leur rend un service, ils lui doivent quelque chose. Pas immédiatement, mais dans l'avenir. Le compte est débiteur et il faudra rembourser la dette un jour ou l'autre. Léger détail: les comptables ont souvent le réflexe de surestimer leur contribution...  

    3) les investisseurs : "Je m'investis dans cette relation et j'en attends autant de vous à long terme"

    Les investisseurs s'investissent dans des alliances en considérant que chaque partie aura la bonne idée d'honorer ses engagements. Il n'y a pas de notion de réciprocité et il n'existe pas de date butoir. Dans cette relation, la bonne communication constitue un facteur essentiel de succès en évitant les mauvaises interprétations.

    4) les vrais réseauteurs: "Je m'investis dans cette relation car c'est mon choix"

    Les vrais réseauteurs n'ont pas d'attentes explicites de retour. Leur moteur, c'est la satisfaction d'avoir amélioré la relation et/ou le plaisir d'avoir aidé quelqu'un. Le lien établi est durable et satisfaisant même si les gains personnels sont nuls ou limités. Dans certains cas, ce type d'alliance donne des résultats aussi exceptionnels qu'inattendus.

    Pour Hoffman, cette grille de lecture permet de mieux gérer les relations et les alliances. Elle aide aussi à déterminer le meilleur type d'alliance à établir avec un individu donné.

    Il explique ainsi "Si votre but est simplement d'aider les autres, de les introduire auprès des bonnes personnes parce que vous pensez que c'est une bonne chose à faire, alors vous renforcerez rapidement votre réputation et vous étendrez l'univers de vos possibilités."