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Bonnes pratiques Réseau - Page 12

  • Le syndrome de John Rambo

    réseau,networking,bommelaer,Certains cadres supérieurs ou dirigeants sont souvent des réseauteurs du dimanche. Leurs responsabilités devenant de jour en jour plus lourdes, ils ont tendance à considérer le Networking comme un aimable passe-temps pour des fonctionnaires désœuvrés. Ne voyant que les défauts du Réseau, ils considèrent ce dernier comme une perte de temps, de la basse politique, voire, pire, du piston.

    Beaucoup de responsables d'entreprises négligent la fréquentation de leurs pairs qu’ils considère comme des concurrents avec lesquels ils ne veulent pas partager d’informations, ou comme des professionnels estimables, mais à mille lieux leur propre univers professionnel. Le seul réseau qu’ils consentent à activer s’apparente à un petit cercle de collaborateurs en interne sur lequel ils s’appuient pour faire leur job.

    Le cadre se voit souvent dans le rôle de John Rambo, en professionnel solitaire et dur qui règle ses problèmes tout seul, sans besoin de personne. Atteint de la myopie du Réseau, il évite les conférences, les séminaires de réflexion, tous ces événements qui l’empêchent de pédaler le nez plongé dans le guidon.

    Ce loup solitaire se méfie de ses congénères et, lorsqu’une vieille relation d’affaires qu’il n’a pas vue depuis dix ans l’appelle pour déjeuner avec lui, il est sûr de deux choses : il va payer le repas et son « vieil ami » est à la recherche d’un job. En délaissant le Réseautage, le cadre dirigeant prend un risque : il ne profite pas de la formidable source d'informations et de conseils que constitue le Réseau et il ne se dote pas d'un parachute en cas d'éjection non souhaitée. Et ,pour son entreprise, il passe hélas à côté d'un levier de business essentiel.

    Dommage pour lui et pour ceux qui l’entourent.

     

  • Le droit de se planter

    bommelaer,réseau,réseautage,emploi,recherche,outplacement,dirigeants,Je viens de lire un livre intitulé "Grandeurs et misères des stars du Net" et je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous l'idée clé du bouquin.

    Les deux auteurs (Capucine et Marc) expliquent que les vedettes du Net ont commis de grosses erreurs et sont quelquefois passés à deux doigts de la catastrophe. Ces "stars" admettent en effet volontiers qu'elles ont péché par orgueil, par manque de réflexion ou par précipitation. Cet ouvrage montre clairement combien les échecs sont indiscociables de la réussite pour peu que l'on possède le courage d'en tirer des leçons et l'énergie pour rebondir.

    Le problème réside dans le fait qu'en France l'échec est mal considéré. Malheur au perdant, au cadre licencié et à l'entrepreneur qui fait faillite. Aux Etats Unis, c'est tout le contraire: on admet l'erreur car elle fait partie de l'apprentissage et de la prise de risque nécessaire dans le monde professionnel. Si l'on s'intéresse à la biographie de Steve Jobs, force est de constater qu'il s'est très souvent planté: l'Apple III, Lisa, Power Mac Spartacus, Mac G4 cube, etc... Il a été même viré de sa propre entreprise... Les auteurs citent aussi l'exemple de Richard Branson. On pourrait en lister beaucoup d'autres.

    En France, dès que vous échouez, vous êtes un loser, limite pestiféré. Dans les pays anglo-saxons, c'est le fait de ne jamais s'être planté qui est louche.

    Dans le monde de la recherche d'emploi, on trouve encore trop de recruteurs qui partagent cette vision négative de l'échec. Ces personnes n'ont jamais pris de risques et mettent toute leur énergie à sécuriser leur poste et leur carrière. Elles se permettent de juger sévérement les candidats ayant connu un accident de carrière. Il faut leur conseiller de lire ce livre pour leur faire comprendre que, comme le dit Bill Gates: "La réussite est une mauvaise maîtresse car elle fait croire aux personnes intelligentes qu'elles sont à l'abri d'une erreur".

    Ce qui a de bien avec le Réseau, c'est qu'il est beaucoup plus ouvert à l'échec si l'erreur a été porteuse de leçon.

  • La galère des quinquas et le Réseau

    Lunettes.jpgJeudi soir dernier, le magazine de France 2 "Envoyé spécial", a diffusé un reportage sur le thème "Cadres au chômage: la galère des quinquas."

    Pour le quinqua au chômage qui a regardé cette émission, le constat est simple: il ne peut trouver un emploi que via:

    - les chasseurs de têtes (qu'il semble préférable d'approcher par des séances de speeddating);

    - l'envoi de CV (candidatures spontanées ou réponses à annonces).

    Le reportage montre cependant que le speeddating est réservé à quelques rares heureux élus, triés sur le volet, ayant la chance d'appartenir au réseau Daubigny ou équivalent. Il souligne aussi de façon flagrante le fait que les envois de cv ne constituent pas la solution car les cabinet de recrutement et les entreprises discriminent les plus de 50 ans...

    Les journalistes ont juste oublié de parler du Networking...

    C'est dommage car, pour les plus de cinquante ans, la recherche d'emploi se résume souvent au Réseau, sinon rien.

    En effet, les chasseurs de têtes ne contrôlent qu'une part réduite des postes ouverts sur le marché et ils ont une forte tendance à rechercher des personnes en poste et de moins de cinquante ans.

    Les réponses à annonces et les envois de Cv ne fonctionnent pas ou peu, je le confirme

    Il reste donc le Réseau qui représente 80 à 95% des chances d'un quinqua de retrouver un job.

    Pourquoi cette vision réductrice? Parce que l'approche Réseau en recherche d'emploi est encore méconnue et souvent mal comprise.

    Les meilleurs ambassadeurs et diffuseurs de cette méthode sont, bien entendu, les cabinets d'outplacement. Ce sont aussi et surtout les cadres au chômage qui retrouvent, grâce au réseau, un bon job!

     

     

  • Les 10 eRReurs qui tuent le Réseau

    Networker 2.jpgVoici les 10 erreurs les plus courantes des mauvais réseauteurs : 

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le réseautage kleenex

    Le réseauteur kleenex utilise les contacts Réseau quand il en a besoin et les jette comme de vieux mouchoirs quand ils ne lui sont plus utiles.

     

    Le réseautage amnésique

    Le réseauteur amnésique fait beaucoup de promesses, la main sur le cœur, et n’en tient que fort peu.

     

    Le réseautage torticolis

    Le réseauteur au cou raide ne fait du Networking qu’avec des personnes placées plus haut que lui. Et dédaigne complètementtoutes les autres

     

    Le réseautage cocooning

    Le Tanguy du Réseau se complait dans le petit cercle capitonné de sa famille et de ses amis proches, et ne veut surtout pas rencontrer de nouvelles personnes.

     

    Le réseautage « à la hussarde »

    Le hussard du Réseau harcèle lourdement et régulièrement ses interlocuteurs en effectuant des demandes maladroites et inopportunes.

     

    Le réseautage « salon de thé »

    Le réseauteur « Angelina » papote agréablement autour d’un thé, d’un café ou d’un déjeuner et papillonne ainsi sans stratégie, ni objectif.

     

    Le réseautage court-termiste

    Le comptable du Networking calcule à très court terme ce qu’il donne et ce qu’il reçoit, et il n’est jamais satisfait du résultat immédiat.

     

    Le réseautage de clones

    Le clonard du Networking construit autour de lui un réseau de clones qui lui ressemble, le rassure, pense comme lui et ne le fait pas avancer. 

     

    Le réseautage e-mails

    Le fanatique du mail est scotché à son ordinateur et à son smartphone pour envoiyer des mails et des sms à la terre entière, en croyant faire du réseau.

     

    Le réseautage pontifical

    Le réseauteur pontife donne des grandes leçons de Networking à tous ceux qu’il rencontre... et ne suit absolument pas ses propres préceptes et conseils.

     

  • La théorie des petits cadeaux

    réseau,bommelaer,networking,l'espace dirigeants,réseautageReid Hoffman est cofondateur et Président exécutif de LinkedIn. Il a publié un article intéressant repris dans le numéro de juin de l'Expansion Management Review.

    L'interrogation de départ de Hoffman est de savoir quels genres de personnes constituent de bons alliés dans le cadre d'une carrière ou d'une relation d'affaires. Il explique qu'au fil des années, il est parvenu à classer ses relations en quatre catégories.

     

    1) TYPE 1 : "Je ferai quelque chose pour vous si vous faites quelque chose pour moi".

    Ces personnes ne s'engagent que si elles sont sûres d'être "payées" en retour. Elles exigent soit un résultat immédiat, soit des solides garanties sur un futur proche. Ce partenariat est souvent risqué car vous êtes forcé de redonner rapidement ce que l'on vous a octroyé.

    2) TYPE 2: "Je ferai les choses pour vous mais en tenant les comptes"

    Cette catégorie de personnes considère que toute relation est affaire de contreparties. Si ces alliés vous rendent un service, vous leur devez quelque chose. Pas immédiatement, mais dans un mois ou une année. Votre compte est débiteur et il faudra l'équilibrer un jour ou l'autre. Attention car ces personnes ont souvent le réflexe de surestimer leur contribution...  

    3) TYPE 3: "Je m'investis dans cette relation et j'en attends autant de vous à long terme"

    Les individus de cette catégorie s'investissent dans des alliances en considérant que chaque partie saura honorer ses engagements. Il n'y a pas de notion de réciprocité. Il n'existe pas de date butoir. Dans cette relation, la bonne communication est essentielle pour éviter les doutes ou les mauvaises interprétations.

    4) TYPE 4: "Je m'investis dans cette relation car c'est le bon choix"

    Les personnes du type 4 n'ont pas d'attentes explicites de retour. Leur compensation, c'est le sentiment d'avoir amélioré la relation, et la satisfaction d'avoir aidé quelqu'un. Le lien établi peut être durable et satisfaisant même si les gains personnels sont quelquefois limités. Mais, dans certains cas, ce type d'alliance donne des résultats exceptionnels.

    Hoffman explique dans son article comment cette grille de lecture lui permet de savoir mieux gérer ses relations et ses alliances. Elle l'aide aussi à déterminer le meilleur type d'alliance à établir avec un individu donné.

    J'aime beaucoup sa "théorie des petits cadeaux", car elle fait écho à ce que jai écrit dans tous mes livres sur le Réseau. Laissons-lui la parole pour conclure: "Si votre but est simplement d'aider les autres, de les introduire auprès des bonnes personnes parce que vous pensez que c'est une bonne chose à faire, alors vous renforcerez rapidement votre réputation et vous étendrez l'univers de vos possibilités."