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Généralités Réseau - Page 11

  • Le faux ami

    Le Networking est un art passionnant, efficace mais complexe. De nombreuses personnes se targuent de faire du Réseautage mais combien de networkers utilisent correctement cet outil?

    La réponse est claire: il y a beaucoup de réseauteurs du dimanche.

     Prenons un exemple. Une personne qui, croyant bien faire du Réseau, vous dit: "Maurice Belanger de Villetanière. Je ne le connais pas mais je suis en relation avec quelqu'un qui est dans le même club de golf que lui et il pourra te le faire rencontrer" commet une double erreur".

    D'abord il s'engage à la place du connecteur de niveau 2, ce qui est n'est pas professionnel dans la mesure où il n'a aucune garantie que ce dernier accepte de favoriser le rendez-vous visé.

    Ensuite il risque de ternir sa propre image dans le Réseau et de passer pour un "name dropper" ou un aimable rigolo lorsque son contact ne pourra pas obtenir l'entretien ainsi promis.

    Le problème est que notre "réseauteur du dimanche" sera convaincu d'avoir bien fait son job et qu'il ne sera pas assez lucide pour constater que ce n'est pas le Réseau qui ne marche pas et que c'est plutôt lui qui ne sait pas faire fonctionner le Networking.

  • Le Réseau: un véhicule

    Nous arrivons à la fin de l'année scolaire et la semaine passée a été l'occasion de participer à trois dernières conférences sur le thème du Réseau au Cnam, aux anciens de Centrale et au Club "Culture et Management" des grandes écoles.

     

    J'ai constaté que la question " Est-ce que le Réseau n'est pas un moyen de manipuler les individus et de profiter de la naïveté ou de la crédulité des personnes?" revenait souvent dans l'assistance.

    Ma réponse est OUI.

     

    Le Réseau est comme une voiture: c'est un véhicule qui permet d'atteindre plus rapidement et avec moins d'effort la destination que l'on s'est fixée. Il faut d'abord apprendre à s'en servir et ensuite il le faut pratiquer régulièrement pour ne pas perdre la main.

    Mais comme tout véhicule, il peut être mal utilisé. Des voyous ou des malfaisants peuvent en prendre le volant et avoir une conduite dangereuse. A chacun de les repérer et de les éviter car ils peuvent vous emmener avec eux dans la décor.

    En revanche, les réseauteurs qui respectent le code de la route ont beaucoup plus de chances d'arriver à bon port, en bonne santé et avec un réseau en état de marche pour la prochaine fois.

  • Carrière et Réseau

    Quelques extraits d'un article paru dans Newzy:

     

     

    RESEAUX ET CAPACITÉS DE MANAGEMENT

     

    Quand votre talent naturel et acquis ne se fait pas repérer tout de suite, il faut passer au plan B, celui des relations. Ah! les réseaux… D'abord les externes. Avantage aux polytechniciens, aux énarques, voire aux HEC. Ne pas oublier de cotiser à l'association des anciens élèves ni de participer à leurs soirées de temps à autre. En province, privilégier le Rotary et le Lion's Club. À Paris, s'inscrire à l'Association des directeurs de communication entreprises et médias si l'on est dir'com. Jouer au golf, chasser. Dans le secteur bancaire, une appartenance à la franc-maçonnerie est de bon aloi. Ne pas négliger ses connaissances «d'avant», notamment en gardant des liens avec ses anciens patrons. Ils peuvent vous rappeler du jour au lendemain. «Plus vous connaîtrez du monde, résume Franck Bournois, directeur scientifique de la chaire dirigeance d'entreprise à l'ESCP-EAP, plus vous aurez de chances que votre nom sorte un jour. Ça ne veut pas dire que vous aurez le poste, mais à compétences équivalentes, c'est vous qui serez choisi.» Il est aussi essentiel de monter son réseau en interne. Pas de fausse modestie, il faut faire savoir qu'on est candidat, même discrètement. Par des initiatives, une phrase, un courrier à bon escient… Montrer qu'on est à la fois bon manager et bon managé. Aller jusqu'à faire briller son N+1, se rendre populaire... Pascal Montagnon est entré pour la première fois dans un comité de direction à 28 ans. Il était à l'époque DRH de division chez Carnot Métal Box. «C'est surtout la capacité à manager et à se démarquer des autres qui compte. Le patron doit se dire: tiens, celui-là, si je l'ai à mes côtés, il va m'apporter quelque chose.»

     

    Et quand enfin, vous y êtes, que votre fauteuil vous attend, il va falloir tenir. Et durer. Comme chacun sait, c'est ce qu'il y a de plus dur...

  • Le Réseau: plus fort que la mort

    Nick Farrell a écrit un article très intéressant dans INQ (merci Cyril pour l'info) sur un nouveau site de réseautage social appelé Tributes.com. La grande originalité de cet espace Réseau est qu’il est consacré… aux morts.

     

    L’idée est simple et consiste à proposer aux amis, à la famille et aux collègues du défunt de laisser un témoignage sur la vie de ce dernier.

     

    Tributes.com est consultable par tous. Il est simple d’utilisation. Le site est connecté au Wall Street Journal et collabore avec les pompes funèbres.

     

    Le business model n’est pas encore très clair, mais c’est étonnant de constater que personne n’avait eu cette idée depuis l’avènement d’internet.

     

    Le concepteur Tributes.com vient de lever 4,3 millions pour monter ce site, ce qui démontre que les financiers ont flairé le bon filon.

     

    Un conseil Réseau: les hommages étant censés rester en ligne jusqu’à la fin du monde, il est vraiment crucial de laisser une bonne image de vous pendant votre court passage sur la terre.

     

     

  • Comment ne rien obtenir

    Si une chose a été bien amplement prouvée, c’est que le plus sûr moyen de ne rien obtenir consiste à ne rien demander.

    Or, beaucoup de professionnels ne prennent pas la peine de demander, pensant qu’ils recevront ce qu’ils méritent. D’autres n’osent pas le faire afin d’éviter de se mettre en position de quémandeur, perçue comme un infâme posture inférieure. Combien de carrières, de promotions, d’augmentations de salaire, de changements de vie professionnelle ne se sont pas réalisés en raison de cette croyance aussi fausse que handicapante ?

    Trop de personnes adoptent la mentalité de Lucky Luke, le « pauvre cow-boy solitaire », qui n’a besoin de personne pour régler les problèmes qui jalonnent son chemin. L’expérience montre que cette attitude ne mène pas à grand-chose dans un monde du travail de moins en moins hiérarchisé, où le Réseau professionnel accélère les trajectoires et facilite les coopérations indispensables au succès. Une autre excellente façon de ne rien obtenir consiste à effectuer des demandes inopportunes ou maladroites. Le Réseau doit être manié avec délicatesse, sous peine de tout casser. Il faut se servir de ses relations à bon escient et faire attention à ne pas toujours solliciter les mêmes personnes, au risque de les voir s’épuiser et se lasser.