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Tout sur le Reseau. En recherche d'emploi, en poste et en développement de Business - Page 78

  • Le Réseau: plus fort que la mort

    Nick Farrell a écrit un article très intéressant dans INQ (merci Cyril pour l'info) sur un nouveau site de réseautage social appelé Tributes.com. La grande originalité de cet espace Réseau est qu’il est consacré… aux morts.

     

    L’idée est simple et consiste à proposer aux amis, à la famille et aux collègues du défunt de laisser un témoignage sur la vie de ce dernier.

     

    Tributes.com est consultable par tous. Il est simple d’utilisation. Le site est connecté au Wall Street Journal et collabore avec les pompes funèbres.

     

    Le business model n’est pas encore très clair, mais c’est étonnant de constater que personne n’avait eu cette idée depuis l’avènement d’internet.

     

    Le concepteur Tributes.com vient de lever 4,3 millions pour monter ce site, ce qui démontre que les financiers ont flairé le bon filon.

     

    Un conseil Réseau: les hommages étant censés rester en ligne jusqu’à la fin du monde, il est vraiment crucial de laisser une bonne image de vous pendant votre court passage sur la terre.

     

     

  • Réseauter au féminin

     

    Les femmes sont-elles désavantagées en matière de Réseautage ? C’est la question qui m’est souvent posée lors des conférences que je donne sur ce thème. Ma réponse est : NON. Je suis convaincu que le succès dans le Réseau n’est pas une question de sexe, mais plutôt une affaire de personnalité et de professionnalisme.

    Je connais d’excellents et de piètres réseauteurs, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. À chacun(e) de trouver son style et son rythme personnel et de choisir d’intégrer les réseaux qui l’intéressent. Les règles du jeu restent les mêmes, les bonnes pratiques ne changent pas, il n’est pas question de force physique ou d’hormones, il s’agit juste de bon sens et d’envie.

    Les femmes sont donc tout aussi bien armées que les hommes pour réseauter, car l’excellence en la matière n’est pas liée au sexe, mais à la personnalité. En revanche, force est de constater qu’il existe encore une pesanteur sociale qui entrave leur action. Elle se manifeste souvent au moment de la maternité, lorsqu’il s’agit de s’occuper des enfants en bas âge. À ce moment-là, le facteur temps joue contre elles, dans la mesure où beaucoup de couples fonctionnent encore sur le modèle classique selon lequel la femme s’arrête de travailler pour rester à la maison avec les enfants, ou rentre de son job en premier le soir pour donner le bain et préparer le dîner. Or c’est en fin de journée, après le travail, que les occasions de réseauter sont les plus nombreuses.

    Heureusement, les mentalités changent et certains hommes comprennent l’intérêt et l’importance du Réseau pour leurs épouses. Le seul handicap réel des femmes au sujet du Networking se situe à ce niveau. Pour elles, le combat à mener concernedavantage le partage des tâches dans le couple que l’accueil qui leur est réservé dans les clubs et les associations. En prendre conscience constitue le premier pas vers la solution !

    Alice H. Eagly et Linda L. Carli, les deux auteurs du livre Through the Labyrinth : the Truth About How Women Become Leaders soulignent combien le manque de temps consacré au Networking constitue un ralentisseur de carrière pour les femmes ! En effet, le capital social représente un atout déterminant dans la réussite professionnelle et une étude citée par les auteurs décrit les managers à succès comme des personnes passant beaucoup plus de temps à socialiser, à réseauter et à interagir que leurs collègues moins promus.

    Cette même étude montre que ces « super managers » consacrent moins de temps que les autres à s’occuper des tâches traditionnelles de management comme la planification, le contrôle, la gestion d’équipes, la résolution des conflits, etc.

    Conclusion : la capacité à se créer et à gérer un capital social représente une plus forte garantie de progression dans l’entreprise que les simples compétences de management. En d’autres termes, faire parfaitement son travail ne suffit pas pour accéder au plus haut niveau. Il faut également prendre soin de tisser des liens d’entraide, de solidarité, d’alliance et de coopération avec d’autres professionnels.

  • Comment ne rien obtenir

    Si une chose a été bien amplement prouvée, c’est que le plus sûr moyen de ne rien obtenir consiste à ne rien demander.

    Or, beaucoup de professionnels ne prennent pas la peine de demander, pensant qu’ils recevront ce qu’ils méritent. D’autres n’osent pas le faire afin d’éviter de se mettre en position de quémandeur, perçue comme un infâme posture inférieure. Combien de carrières, de promotions, d’augmentations de salaire, de changements de vie professionnelle ne se sont pas réalisés en raison de cette croyance aussi fausse que handicapante ?

    Trop de personnes adoptent la mentalité de Lucky Luke, le « pauvre cow-boy solitaire », qui n’a besoin de personne pour régler les problèmes qui jalonnent son chemin. L’expérience montre que cette attitude ne mène pas à grand-chose dans un monde du travail de moins en moins hiérarchisé, où le Réseau professionnel accélère les trajectoires et facilite les coopérations indispensables au succès. Une autre excellente façon de ne rien obtenir consiste à effectuer des demandes inopportunes ou maladroites. Le Réseau doit être manié avec délicatesse, sous peine de tout casser. Il faut se servir de ses relations à bon escient et faire attention à ne pas toujours solliciter les mêmes personnes, au risque de les voir s’épuiser et se lasser.

     

  • La France cultive sa différence

    Dans le numéro des Echos daté du 21 avril 2008, vous trouverez un article intitulé "Ressources humaines: les priorités des patrons". Il s'agit de la synthèse d'une enquête sur les priorités RH vues par les dirigeants d'entreprise. Cette étude a été menée par le BCG et le WFPMA dans les plus grands pays industriels.

    La conclusion est claire: la France n'a pas les mêmes priorités RH que les autres pays. En effet nos responsables d'entreprise place en priorité n°1 la mesure de la performance RH, alors que les patrons étrangers ne l'évoquent même pas dans leur classement...La France classe en urgence n°2 l'engagement des salariés tandis que nos principaux concurrents, là encore, n'en parlent pas...

    Quelles sont les priorités RH des autres pays? Il s'agit dans l'ordre de:

    1) La gestion des talents (en France, cela n'apparaît qu'à la 4e place...)

    2) Le développement du Leadership (qui n'intéresse pas les patrons français)

    3) Transformer le groupe en organisation apprenante (ce n'est pas un préoccupation de nos dirigeants hexagonaux, alors que les autres pays plébiscitent la formation, les universités d'entreprise et la création de réseaux d'experts et le Réseautage interne)

    4) Gérer la problématique démographique (à noter que cette préoccupation ne concerne que les pays occidentaux).

     

    Cultiver sa différence constitue une posture intéressante et fort sympathique. Dans ce domaine, la France a clairement un réel talent. L'ennui, c'est qu'à force d'être toujours décalée, trop en avance ou trop en retard, elle n'adopte pas le bon tempo et risque de se retrouver en dehors de la course. Est-ce que les patrons français, à force de vouloir être toujours les plus intelligents, ne se trompent pas de combat?

  • Réputation numérique

    Extraits d'un article daté du 9 avril du Monde:
    "Qui n'a jamais tapé son prénom et son nom sur un moteur de recherche ?
    Un geste égocentrique ? Peut-être. Un geste utile en tout cas. En effet, donner son avis sur un forum, acheter des produits sur eBay, s'inscrire sur un site de rencontre sont autant de traces apparemment anodines, mais qui forgent en réalité une "réputation numérique".

    Une réputation constituée non seulement des contributions volontaires que laisse un individu en ligne mais aussi involontairement (ce que disent les autres de cet individu). Et qui restent figées pour l'éternité. D'où l'importance de surveiller les éléments de cette réputation "en effectuant des contrôles sur Google régulièrement, par exemple", recommande Stéphane Brossard, directeur conseil interactif de B & B Communication.

    Olivier Zara a créé il y a six mois un blog dédié à cette problématique. Pour cet informaticien chevronné, entrepreneur dans les technologies Web 2.0 et spécialisé en gestion de la réputation sur Internet, "l'identité numérique est tout aussi importante que sa vraie identité. Et tout aussi dangereuse. Dans la vie, il est facile de se refaire une réputation en changeant de travail, de ville... C'est beaucoup plus compliqué sur Internet. Qu'on le veuille ou non, notre réputation est maintenant mondiale et publique. Et si les paroles s'envolent, les écrits restent..."

    S'il est vrai qu'un avis virulent sur un forum sera sans doute sans effet sur la sphère privée, il peut en être autrement pour sa réputation professionnelle. Un risque que la majorité des internautes ont bien du mal à intégrer.

    Aux Etats-Unis, près de 80 % des recruteurs avouent effectuer des recherches sur Internet pour compléter le profil d'un candidat".

    Inspirés par leurs confrères d'outre-Atlantique, certains chasseurs de têtes français commencent à utiliser ce nouvel outil dans le processus de recrutement. A l'image de Jean-Sébastien Picq, un des responsables du cabinet de recrutement Westpoint, qui voit par exemple dans Facebook une façon "de creuser le profil du candidat en découvrant son univers et ses hobbies".

    Pour les internautes imprudents, qui tomberaient sur un patron curieux, il existe heureusement des outils permettant de maîtriser cette réputation. "Ces outils sont de deux ordres, explique M. Zara. Il y a les sites qui permettent une évaluation de la personne grâce à des témoignages valorisants comme Viadeo ou LinkedIn et les outils de classement des éléments de la réputation comme Ziki. En clair, les traces malencontreuses laissées sur le Net sont relayées en deuxième page des moteurs de recherche."

    Mais pour l'expert, le pire n'est pas d'avoir une mauvaise réputation sur Internet, mais de "ne pas avoir de réputation du tout. Cela signifie que la personne n'a rien à dire ou qu'elle a des choses à cacher".