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Tout sur le Reseau. En recherche d'emploi, en poste et en développement de Business - Page 74

  • Le syndrome de John Wayne

    Certains dirigeants d’entreprise sont souvent des réseauteurs du dimanche. Leurs responsabilités devenant de jour en jour plus lourdes, ils ont tendance à considérer le Networking comme un aimable passe-temps pour des fonctionnaires désœuvrés et des salariés gavés de RTT. Ne voyant que les défauts du Réseau, ils considèrent ce dernier comme une perte de temps, de la basse politique, voire, pire, du piston. De surcroît, à leur niveau de responsabilité, ils sont convaincus qu’ils n’ont pas besoin de ce gadget à la mode pour piloter efficacement leur société.

    Prenons l'exemple d'un dirigeant inscrit à une ou deux associations et qui n’a jamais le temps d’assister aux événements organisés par ces dernières, car ils ne sont pas prioritaires dans son agenda. Il néglige ainsi la fréquentation de ses pairs qu’il considère comme des concurrents avec lesquels il ne veut pas partager d’informations, ou comme des professionnels estimables, mais à mille lieux de son propre univers professionnel. Le seul réseau qu’il consent à activer s’apparente à un petit cercle de collaborateurs en interne sur lequel il s’appuie pour faire tourner l’entreprise et le business.

    Le dirigeant se voit souvent dans la peau de John Wayne, dans un rôle de cow-boy solitaire et dur, qui règle ses problèmes tout seul, sans besoin d'un quelconque shérif. Cette attitude le conduit souvent à l’isolement et à des erreurs de jugement aussi dommageables pour son image que pour son entreprise. Des livres comme Quand les grands patrons se plantent de Sydney Finkelstein (Éditions d’Organisation, 2004) et Vertiges du miroir : le narcissisme des dirigeants de Bénédicte Haubold (Lignes de Repères, 2006) sont particulièrement éclairants sur les conséquences de ce syndrome. Le dirigeant atteint de la myopie du Réseau évite les conférences, les séminaires de réflexion, tous ces événements qui l’empêchent de se consacrer à la gestion des problèmes que seule, croit-il, son omnipotence peut résoudre.

    Le dirigeant s’enferme ainsi dans le personnage du loup solitaire qui se méfie de ses congénères et, lorsqu’une vieille relation d’affaires qu’il n’a pas vue depuis dix ans l’appelle pour déjeuner avec lui, il est sûr de deux choses : il va payer le repas et son « vieil ami » est à la recherche d’un job. En délaissant le Réseautage, le dirigeant prend un risque pour lui et pour l'entreprise. En ce qui le concerne, il ne profite pas de la formidable source d'informations et de conseils que constitue le Réseau et il ne se dote pas d'un parachute en cas d'éjection non souhaitée. Pour son entreprise, il passe à côté d'un levier de business essentiel. Ce qui fait beaucoup pour un seul homme - et un homme seul.

     

  • Crise = opportunité Réseau

    L’Histoire nous enseigne que toute situation de récession économique entraîne une remise en cause des modèles établis et une vaste redistribution des cartes. Elle nous apprend que toute crise constitue le moment idéal de creuser l’écart avec des compétiteurs frileux et de saisir de superbes opportunités. 

     

    Le Boston Consulting Group confirme cette assertion en constatant que, tous secteurs confondus, le classement des 10 premières sociétés change deux fois plus vite en période de ralentissement qu’en période de croissance. Et ces modifications sont pérennes car seul 8% des sociétés ainsi détrônées réintègrent le classement par la suite…

    Il est donc urgent de bien négocier la crise et, dans cet exercice difficile le Réseau constitue un levier clé.

     

     Les études menées lors de récessions précédentes montrent que les sociétés et marques continuant de communiquer malgré la crise tirent mieux leur épingle du jeu lorsque la croissance revient.

    Les spécialistes de la communication connaissent bien ce phénomène de la présence à l’esprit : lorsqu’une entité arrête de communiquer sur une longue période, elle perd non seulement des points de notoriété, mais aussi et surtout des pans entiers de son image. On constate ainsi qu’une marque ne communiquant plus peut être rapidement perçue comme ayant disparu du marché.

     

    C'est la même chose pour les individus. Il y donc une réelle nécessité à garder ou prendre la parole en situation de crise. Et cela d’autant plus que la plupart des autres compétiteurs va appliquer la règle ancestrale qui consiste à se taire.  

     

    Si communiquer en temps de crise constitue une nécessité et une opportunité, encore faut-il le faire de façon pertinente. Pour cela, voici quelques conseils à suivre.

     

     La crise suscite de nombreux questionnements et beaucoup de brouhaha. Elle crée aussi des rumeurs et des fantasmes non contrôlés. Ces derniers se développent d’autant mieux si le terrain de la communication est abandonné par les entités jusque là actives. Car l’absence crée le doute. Un émetteur historique qui cesse d’émettre génère une légitime inquiétude.

     

    C’est pourquoi, il est crucial de prendre la parole et de la garder. Sachant que les turbulences actuelles ne doivent pas constituer pas une raison pour remettre en cause les valeurs et les fondamentaux sur lesquels repose sa communication. Au contraire, plus que jamais, il convient de maintenir cet ancrage et son cap. 

     

    Tous les exemples de communications consistant à nier une situation de crise démontrent que c’est la pire stratégie possible et que les effets produits par ce type de discours sont dévastateurs. D’éminents hommes politiques, de réputés hommes d’affaires ou de brillants  analystes sont tombés dans ce panneau. Non seulement, ils se sont souvent ridiculisés mais ils ont souvent contribué à provoquer l’effet inverse à celui initialement recherché.

     

    Prendre ses responsabilités de communicant consiste à affronter la réalité de la crise avec lucidité et honnêteté. Pour bien le faire et pour être certain que le message passe, il est important :

    -          de prendre le temps d’analyser la nouvelle situation existante ;

    -          d’avoir un point de vue sur les choses à faire et à dire;

    -          de communiquer ce point de vue avec le vocabulaire du public cible.

     

     

    De même, en période de gros temps, il convient de se projeter dans l'avenir. Car il est clair que d’une façon ou d’une autre, la crise se finira. Certes le paysage économique et social aura été affecté mais l’activité repartira obligatoirement, sur de nouvelles bases et avec de nouveaux enjeux. Le bon networker doit inscrire son discours dans cette vision d’avenir et mobiliser ses ressources sur la préparation de cette phase de redémarrage. 

     

    Enfin pour communiquer efficacement, il est primordial de se rappeler que :

    -          trop de messages tuent le Message;

    -          la répétition crée la réputation.

    Moralité : une fois que l’on a choisi le message, il faut le marteler.

      

    En définitive, il est clair que la crise actuelle va bousculer les habitudes et  définir une nouvelle configuration économique sur beaucoup de marchés.

    Pour les réseauteurs, c'est le moment de passer à la vitesse supérieure.

    Pour les non-réseauteurs, c'est plus que jamais nécessaire de se mettre au Networking! 

     

     

     

     

  • Leçons d'une victoire à la Obama

    Quelles leçons peut-on tirer de la victoire de Barack Obama?

    Pour gagner il faut:

    1) avoir une ligne stratégique claire mais être souple et réactif sur la tactique

    2) délivrer un message simple, porteur d'espoir et de changement.

    2) répéter et répéter encore et toujours ce message

    3) mettre les moyens en matière de moyens de communication (budget et pertinence du contenu)

    4) être irréprochable dans l'exécution et le suivi

    5) bénéficier du soutien du Réseau (en l'occurence le réseau des médias)

    6) compter sur l'appui sans faille de sa propre équipe (et ne pas la surprendre comme McCain l'a fait en nommant S. Palin)

    7) savoir se concilier les ennemis d'hier pour obtenir leur neutralité bienveillante

    8) ne pas être trop précis ou définitif dans les promesses

    9) convaincre, rassurer, séduire

    10) incarner une promesse de monde meilleur et, dans le cas présent, de rupture nette avec le passé proche. 

    Appliquez ces recettes au Réseau et vous gagnerez.

  • Networking de crise (suite)

    La crise apporte son lot de mauvaises surprises, d’imprévus et d’impondérables. Il est impossible de réagir intelligemment devant cette nouvelle donne sans collecter l’information pertinente et l’analyser.

     

    A ce titre, on constate qu’en situation de très gros temps, les individus qui sortent le mieux leur épingle du jeu se caractérisent par leur capacité à s’adapter rapidement au changement grâce à une juste appréciation des événements, et des  conséquences de ceux-ci à court, moyen et long terme.

     

    Pour faire partie de cette caste des survivants, lisez régulièrement la presse quotidienne économique, les business magazines et les livres de management pertinents (il existe d’excellents résumés qui synthétise ces ouvrages en 6 à 8 pages).

     

    Pour imiter ces as du rebond, vous devez en effet bénéficier de l’information et de l’analyse les plus fines possibles. Votre réseau - et le Réseau en général - constitue indiscutablement le meilleur outil pour ce faire. Il peut en effet vous aider à récolter et à interpréter les données nécessaires pour définir la stratégie d’action vous permettant de profiter des opportunités de la crise et d’en minimiser les effets négatifs.

     

    Alors sollicitez le réseau: engagez-le comme informateur et conseiller.

     

     

  • UK likes Social Networking

    Selon une récente étude réalisée en Angleterre par le bien nommé Carrerbuilder UK auprès de plus de 3 000 gentils recruteurs, il apparaît que LinkedIn, E-academy et Facebook sont de plus en plus prisés par les recruteurs de la perfide Albion.

     

    Cette année, 22 % d'entre eux déclarent utiliser des réseaux sociaux en ligne, contre 11 % en 2007. Et comme près de 10% des recruteurs, qui n'ont pas encore intégré ces sites de mise en ligne dans leur méthode de recrutement, envisagent d'y avoir recours, on peut parier sur la poursuite de cette tendance.

     

    Notons que 25% des sympathiques recruteurs ayant recherché des super candidats sur ces outils estiment qu'ils y ont trouvé des informations qui les confortent dans leur décision d'embaucher un nouveau salarié. Ces plateformes permettent en effet de se faire une idée plus nette d'un candidat, de son parcours et de ses compétences. Mais elles aident surtout à se faire une opinion sur sa personnalité, sa façon d'être, ses amis et ses centres d'intérêt.

     

    L'étude précise également qu'un tiers des gentils recruteurs utilisant les réseaux sociaux, a déjà écarté des candidatures après avoir consulté les profils de candidats sur Facebook. Les photos de soirées imbibées, les insultes visant un ancien employeur, les pratiques douteuses, les blagues salaces, etc. ne suscitent en effet pas une forte adhésion de la part des DRH. Strange, isn't it?  

     

    Les candidats, renards perspicaces et rusés, en prennent conscience et s'adaptent. Selon les experts de Careerbuilder, qui ont interrogé plus de 8 700 salariés dans le cadre de cette étude, force est de constater que près de 20% des personnes modifient le contenu de leur profil sur un réseau social pour se donner une image plus professionnelle aux yeux d'employeurs potentiels.