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Tout sur le Reseau. En recherche d'emploi, en poste et en développement de Business - Page 57

  • Vive les associations de chercheurs d'emploi!

    La semaine dernière, je présentais les " Dix facteurs clés de succès du Réseau en recherche d'emploi" devant les membres d'Acte à Paris dans le 14e. Mardi prochain, je ferai la même chose pour l'association Restart à Paris. Et jeudi dernier, mon ami Eric est venu me voir à mon bureau pour choisir une date d'intervention pour Acte à Poissy.

    Depuis sept années, je prends le temps d'aller à la rencontre de beaucoup d'associations de cadres en recherche d'emploi car je considère qu'elles font une superbe travail.

    En effet, la pire des choses lorsque l'on se retrouve en "transition de carrière", c'est la solitude. On se retrouve tout seul chez soi à répondre à des annonces et à consulter frénétiquement Internet pendant que ses amis et ses anciens collègues travaillent. On peut alors très vite se déconnecter du monde professionnel et entrer dans la spirale infernale de la solitude, du doute et de la déprime.

    Pour ceux qui n'ont pas la possibilité de bénéficier d'un accompagnement par un cabinet d'outplacement, les associations de cadres chercheurs d'emploi représentent une chance à ne pas laisser passer. En les rejoignant, le candidat va non seulement trouver un bénévole qui va le suivre tout au long de sa recherche, mais aussi et surtout la force collective d'un groupe de personnes mobilisé pour accélérer et faciliter son retour à l'emploi.

    De plus, c'est le plus souvent dans ces associations que le candidat découvre la réalité et la force du Réseau. Car la personne isolée et désarmée, en rencontrant d'autres individus en recherche d'emploi et des consultants bénévoles, comprend immédiatement comment le Networking fonctionne. On lui donne non seulement des conseils mais aussi des contacts. Il est reçu par des gens qu'il ne connaît pas et qui essayent de l'aider. Et, un jour, il trouve un bon job.

    Commence alors pour lui, le temps de rendre à l'association, et au Réseau en général, tout ce qu'il a reçu pendant sa période de transition de carrière.

  • Payer sa cotisation

    Réseauter consiste à se rendre visible et lisible pour atteindre son objectif.

    Si votre objectif consiste à trouver un nouveau job, vous avez intérêt à activer le réseau et à communiquer avec votre écosystème pour qu'il vous rapproche de vos cibles.

    Vous devez aussi bien sûr compter sur les chasseurs de têtes et sur les cabinets de recrutement. Mais pour que ces derniers vous identifient, il faut que vous soyez traçable. Et, pour cela, si vous êtes un ancien élève d'une école d'ingénieurs ou de commerce disposant d'un annuaire d'anciens élèves, vous devez absolument payer votre cotisation annuelle.

    Pouquoi? Simplement parce que les recruteurs professionnels sont aujourd'hui abonnés à des bases de données qui compilent semaine après semaine les annuaires de ces grandes écoles. Alinea et EasySearch sont les deux acteurs majeurs de ce type de service. EasySearch, par exemple, compile les profils des anciens élèves de 300 écoles et recense ainsi plus d'un million de cadres. Près de 300 cabinets sont abonnés au produit d'EasySearch.biz et en ont fait un outil de sourcing prioritaire.

    Certes, la cotisation annuelle versée à son association d'anciens élèves n'est plus déductible de ses impôts depuis quelques années, mais ce n'est pas une raison pour sortir de l'écran radar des chasseurs!

  • Piston ou pas piston - Eternel débat

    88% de la population française considère que le piston prime sur le talent! C'est ce que le magazine Le Point daté du 4 novembre souligne en citant l'étude réalisée par Sky Prods. Pire encore, deux tiers des personnes interrogées pensent que le piston a plus d'importance aujourd'hui qu'il y a dix ans! En prime, 50% des testés estime que les dirigeants du Cac 40 ont quasi tous été pistonnés.

    Vous ajoutez à cela l'article paru dans le Challenges du 28 octobre dernier concernant les réseaux des grandes écoles et vous êtes certain d'avoir découragé et dégouté des légions d'étudiants, cadres et fonctionnaires français.

    La réalité est plus complexe que cette analyse sommaire de notre société. Voici quelques éléments de réflexion pour nourrir le débat.

    Oui, le piston existe toujours. Il se manifeste souvent dans le cadre familial (ou amical) et peut être très visible quand, par exemple, un patron installe son fils ou sa fille aux commandes de son entreprise. Il constitue un signe de pouvoir car pour imposer un incompétent à un poste clé, il faut en avoir les moyens.

    Non, le piston ne prime pas le talent. Si vous n'avez pas de compétences et que l'on vous nomme à un poste à responsabilités, vous êtes sûr d'exploser en vol. En revanche, si vous avez du talent et que vous n'avez pas un minimum d'intelligence relationnelle, votre carrière professionnelle risque de sérieusement s'enliser. Citons cet ancien élève de Polytechnique de 46 ans qui se plaignait de ne pas trouver de job en disant: "Je ne comprends pas, j'ai un QI de 180 et personne ne veut m'engager! Qu'est-ce que c'est que ce pays?" Le problème pour lui n'était pas son QI mais son QE (Quotient Emotionnel) manifestement faible.

    Non, tous les patrons du Cac 40 ne sont pas des pistonnés. Ce sont, pour la plupart, des travailleurs précaires - très bien payés - qui ont su tisser un réseau de relations en plus de leur talent de manager. Mais, il suffit de regarder ce qui vient d'arriver à Gilles Pelisson pour comprendre que, du jour au lendemain, leur actionnaire peut les faire sauter. Un vrai pistonné, lui, ne saute jamais.

    Non, il ne faut pas surestimer les réseaux des grandes écoles. Certes, la solidarité existe entre les anciens diplômés mais cette union sacrée est souvent source de déception. Si vous êtes un diplômé d'une grande école au chômage, n'attendez pas d'être reçu automatiquement par tous les grands patrons figurant dans votre annuaire!

    Oui, le Réseau que l'on se constitue tout au long de sa vie professionnelle est précieux. Oui, il faut le cajoler, l'entretenir et bien le servir.

    Oui, à compétences égales, c'est le candidat connu et apprécié par le Réseau, qui décrochera le job ou la promotion. Parce qu'on préfère engager ou promouvoir un candidat "de confiance" qu'un individu dont personne ne peut se porter garant.

    Oui, enfin, il serait temps que l'on enseigne le Réseautage dans les écoles et les universités. Mais là, je me répête.

  • Ne dites pas à ma mère que je fais du Réseau...

    Faire du Réseau est devenu indispensable pour:

    - trouver un bon job;

    - progresser au sein de son entreprise;

    - développer son business.

    La démarche Réseau entre doucement dans les bonnes pratiques de la vie professionnelle. Elle nécessite un apprentissage de techniques spécifiques et l'intégration d'une posture adaptée. L'évolution - et non la révolution - est donc en marche.

    Mais ce mouvement est entravé par le mot "réseau" lui même.

    En effet, en France, ce terme est connoté négativement. Lorsqu'on l'évoque, on fait penser immédiatement aux "réseaux de la drogue", "réseau de prostitution", "réseau pédophile", "réseaux mafieux", etc... Parler de réseau, cela fait louche. Cela donne l'impression d'activer des leviers crapoteux et inavouables.

    Aussi, lorsque vous faites du réseautage, n'utilisez pas le mot "réseau". Parlez plutôt de Networking ou de démarche de Networking. Ne dites pas "entretien réseau" mais "entretien d'information", "entretien de conseil", etc...

    Sauf bien sûr avec ceux qui connaissent déjà parfaitement la démarche pour l'avoir déjà utilisée. Avec succès. 

     

  • Trouver un 1er job grâce au Réseau

    21% des jeunes diplômés ont trouvé leur premier emploi via le Réseau. C'est le chiffre mis en avant par une étude menée par l'Apec auprès de cette population en 2010.

    Concernant ce score étonnant, il faut préciser que ces 21% se décomposent de la façon suivante:

    - 20% ont trouvé leur emploi par réseau traditionnel

    - seulement 1% via les réseaux sociaux sur Internet.

    Cela signifie d'abord que, malgré l'absence d'enseignement du réseautage au sein des IUT, des universités et des écoles de commerce et d'ingénieurs, les jeunes diplômés montrent un grand pragmatisme et beaucoup de bon sens en utilisant une technique de recherche d'emploi souvent considérée comme uniquement réservée aux générations plus agées.

    Cela démontre aussi que les réseaux sociaux sur Internet n'ont pas encore pris une place importante dans la quête d'un premier job. Je parle bien des Viadeo, LinkedIn et autres Facebook. Car, dans ce même sondage, les annonces d'emploi affichées sur Internet couvrent 16% des embauches tandis que les candidatures spontanées et les dépots de CV sur Internet représentent 12% de l'ensemble des postes pourvus. 

    Ce score de 21% constitue un chiffre très encourageant. Cela signifie que le Réseautage fonctionne et qu'il est de notre devoir de transmettre ce savoir être et ce savoir-faire aux plus jeunes! Donc, au boulot!