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emploi - Page 14

  • Etes-vous un has been du Réseau?

    Chat furieux.jpgDans le Réseau et la vie professionnelle, nous connaissons tous des has been.

    Ne vous en moquez pas car, peut être, vous êtes déjà considéré comme un has been par des plus jeunes que vous dans votre métier...

    Le concept de has been est un bon moyen de réfléchir à son positionnement actuel par rapport à son objectif professionnel .

    Vous pouvez, en effet, être:

    Un Wanna Be: c'est à dire une personne qui a le potentiel de progresser. C'est un bon positionnement mais attention de ne pas rester trop longtemps dans cette catégorie.

    Un Never Was: un professionnel qui n'a pas atteint son objectif et qui risque de ne jamais l'atteindre. Si vous êtes dans cette catégorie, il est opportun de réfléchir à une nouvelle orientation, un nouveau métier, etc.

    Un Is: c'est le "roi du pétrole"; c'est la catégorie où il faut être. Attention, on peut en sortir sans s'en rendre compte. Et avoir beaucoup de mal à y revenir...

    Un Was: c'est un ancien Is. Mais rien n'est perdu pour lui car il peut redevenir un Is. Soit dans le même domaine, soit dans un autre univers. C'est une question de choix, d'énergie et de persévérance.

    Un Has Been: c'est un Was qui dure et dont le retour au Is est compromis.

    F. H., dans son métier de dirigeant, est un bon exemple d'un Wanna Be qui est devenu un Is en devenant Premier Secrétaire du PS. Puis il est tombé dans le Was et certains l'avaient ensuite rapidement muté dans la case Has Been.

    Erreur! Il a su revenir en force dans le Is. Pour cinq ans. Comme quoi...

     

  • Sortez de votre bocal

    réseau,networking,enjeux,bommelaer,emploi,dirigeants,outplacement,réseautageLe Networking efficace commande de sortir du bocal professionnel, familial et amical dans lequel la grande majorité d'entre nous barbote.

    Ronald Burt, spécialiste anglo-saxon du Networking, explique dans son livre "Stuctural Holes: the Social Structure of Competition" combien il est indispensable de sortir du silo étanche et confortable dans lequel chacun d'entre nous a tendance à se complaire par facilité.

    Toutes les professions sont concernées. Personne n'échappe à ce travers naturel. Même les universitaires qui professent le Networking!

    Burt souligne que c'est en se connectant à plusieurs silos, en provoquant les confrontations et les échanges entre des grappes de personnes différentes que l'on obtient le plus d'informations originales et pertinentes. C'est aussi en sortant de son réseau de clones qu'il est possible de générer un plus grand nombre d'idées nouvelles et le plus d'ouverture d'esprit.

    A ce stade, rien ne remplace la rencontre physique: une poignée de clics ne remplace pas une poignée de main. En effet, les réseaux sociaux sur la toile (Facebook, Viadeo et LinkedIn) sont majoritairement utilisés pour renouer des liens existants et pour rester connecté à son réseau existant. En ce sens, ces plateformes ne favorisent pas vraiment l'ouverture à de nouveaux contacts.

    Les nouvelles interactions se réalisent de deux façons:

    1) par la proaction, c'est à dire par la volonté de rencontrer régulièrement de nouvelles personnes.

    2) Et surtout par vos ambassadeurs, c'est à dire votre réseau "ouvert" qui vous propose des nouvelles connexions.

    A vous d'être proactif et de passer les bons messages à vos ambassadeurs!

  • Le Zorro du Réseau

    zorro.jpgConnaissez-vous le Zorro du Réseau?

    Non?

    Et pourtant il existe. Cherchez bien, je vais vous aider en vous le présentant. Vous en avez sans doute déjà croisé un, ou même plusieurs.

    Le Zorro du Réseau est la personne qui, ne vous connaissant pas avant que vous entriez dans son bureau, va se mettre en quatre pour vous aider dans votre recherche d'emploi. Jusque là, il était masqué, vous ne saviez même pas qu'il existait. Et tout à coup, il se dévoile: accueillant, attentif, généreux et  enthousiaste. Vous devenez la personne la plus intéressante et la plus importante de sa journée. Il est prêt à vous prêter Tornado, son fier étalon, pour accélérer votre recherche d'emploi. Ou alors mettre à votre service Bernardo, son fidèle et muet valet, pour repasser votre chemise et cirer vos chaussures avant votre prochain entretien d'embauche sérieux.

    Au début, lorsque l'on se trouve en face d'un Zorro du Réseau, on ne comprend pas. On s'interroge:  pourquoi cet inconnu est beaucoup plus aidant, disponible et actif que certains de mes meilleurs amis? 

    Explication: le Zorro du Réseau veut simplement vous aider parce que cela lui fait PLAISIR de le faire! Attention, sachez qu'il ne la fera pas avec tout le monde. Il se démène pour vous parce que vous arrivez au bon moment au bon endroit. Vous êtes devenu en quelque sorte sa croisade de la semaine ou du mois. Et si vous effectuez un suivi "nickel chrome" de votre activation Réseau, vous vous en ferez un allié indéfectible dans tout votre recherche d'emploi. Et même dans la suite de votre carrière professionnelle.

    AuZZi, n'oublieZ jamaiZ de lui dire merZi.

  • LinkedIngue

    bommelaer,linkedin,viadeo,enjeux,outplacement,dirigeants,emploi,réseau,networkingLinkedIn, c'est vraiment dingue! Rendez-vous compte: on approche les 300 millions de profils (dont 7 millions en France)! Saluons le succès de ce réseau social sur Internet qui a été créé il y a seulement dix ans! 

    Ce qui est dingue, c'est comment LinkedIn a contribué à modifier le monde feutré et protégé des chasseurs de têtes. En effet, il y a encore quelques années, lorsqu'une entreprise cherchait à recruter un nouveau cadre confirmé, elle devait passer une annonce, faire confiance au Réseau ou recourir aux services d'un chasseur de têtes professionnel. Le chasseur, en plus de son savoir-faire reconnu, disposait alors d'un trésor inestimable: le fichier du cabinet!

    Aujourd'hui, LinkedIn constitue un bon gros fichier bien fourni. Et de mieux en mieux mis à jour par ses membres! Idée géniale de faire en sorte que ce soit les inscrits sur LinkedIn qui modifient leur propre profil au lieu de confier cette tâche ingrate à une armée de petites mains au sein des cabinets. Ce fichier est accessible à tout le monde: DRH pingre, RRH malin, petit cabinet de chasse d'une personne, recruteur touriste, margoulin, etc.

    Ce qui est dingue également, c'est comment LinkedIn a changé la recherche d'emploi et le rapport entre le recruteur et le recruté. Il y a quelques années, c'était très compliqué de se renseigner sur un recruteur, quel qu'il soit, avant un entretien d'embauche. Aujourd'hui, c'est tellement facile et évident que ne pas le faire relève du carton rouge!

    Ce qui est dingue aussi, c'est comment LinkedIn a facilité et accéléré la démarche Réseau. Avouons-le, c'est beaucoup plus facile et efficace de faire du Networking en 2014 dans la mesure où l'on sait beaucoup plus facilement, qui connaît qui, et à quel degré de séparation on se trouve de Pierre, Paul ou Jacques.

    Enfin, LinkedIn, c'est dingue parce que, insidieusement, ils sont en train de changer de business model. En effet, avant, il n'y avait pas besoin de payer un quelconque abonnement pour profiter de quasi toutes les fonctionnalités de l'outil. Mais les choses changent puisque si vous voulez voir tous ceux qui viennent renifler votre profil, il faut casquer. Pire encore, si vous désirez connaître les "relations" d'une personne connectée avec vous, aujourd'hui vous êtes limité au nombre de 100! Il y a encore quelques jours/semaines, c'était gratuit!

    Bon, vous m'avez compris. Plus ça va, plus nous allons devoir payer LinkedIn. C'est super dingue la façon dont LinkedIn a su attirer ce vaste troupeau d'utilisateurs, moi le premier, qui est venu allègrement paître sur les vastes et vertes prairies du Networking. Et c'est hypra dingue la façon dont maintenant il va traire les grosses vaches que nous sommes. Meuh!

  • Un entretien Réseau de légende

    Singe pistolet.jpgRécit de Georges Kaplan, Directeur de la stratégie chez Hitch & Allen, qui raconte un entretien de légende avec un networker "spécial":

    L'homme prit place devant moi. Il était manifestement bloqué, au point qu'il ne pouvait parler que par le truchement d'une poupée de ventriloque.

    Il se présenta en quelques phrases lapidaires. Mal à l'aise dans cet exercice, il insista sur sa loyauté en me disant qu'il était particulièrement "rectal avec ses supérieurs". Il mit également en avant son gros réseau en m'expliquant qu'il avait "beaucoup d'entrejambes".

    Son projet professionnel était aussi clair qu'un cours de mécanique des fluides pour un bouledogue lobotomisé. Je lui en fit la remarque avec des mots choisis et mouchetés pour ne pas le vexer. Il m'expliqua qu'à son humble avis mon QI devait certainement plafonner au même niveau que ma température corporelle.

    Je crus qu'il plaisantait mais ses yeux exorbités, son souffle court et le léger filet de bave incontrôlé qui coulait le long de sa lèvre inférieure indiquaient qu'il était on ne peut plus sérieux.

    Lorsque je pris la parole pour lui expliquer ma vision du métier, je remarquai que, sous ses sourcils broussailleux, ses petits yeux noirs inquiets s'agitaient bizarrement tels deux yoyos frappés d'un parkinson frénétique.

    Sentant que je le dévisageais pour mieux le décrypter, il cacha subitement son regard soupçonneux derrière des lunettes noires aux verres aussi épais qu'un club sandwich.

    Par le suite, chaque fois qu'il me posait une question, il ponctuait celle-ci par un rire plus proche du hennissement de cheval que du subtil gloussement contrôlé admis dans les règles internationales du Réseau.

    Il n'oublia pas de me demander des contacts, comme le Réseau le commande une fois que le lien entre deux individus consentants est établi. Il a sorti alors de sa valise l'annuaire des pages jaunes de Paris en commençant par les lettres Aa. D'un façon habile et avec une grande finesse, j'ai commencé à lui expliquer lentement que je ne lui donnerai pas de noms compte tenu de projet anémique. Il arriva subtilement à me faire changer d'avis en sortant un Python 357 magnum et un Walther PPK chargés et en les posant sur mon bureau, les canons négligemment dirigés vers ma cravate Hermès. 

    Enfin, lorsque je lui signifiai la fin de l'entretien, il se lança dans un long et ésotérique remerciement dans lequel il me situait globalement entre le génie céleste d'Einstein et le zénith du raisonnement du babouin primate du centre de l'Amazonie.

    Je le raccompagnai à la porte de mon bureau. Au lieu de me tendre la main comme la bienséance le prescrit, il me tendis une banane que je serrai mollement de peur qu'elle ne soit trop mûre.