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carrière

  • Networker au sein de l'entreprise : une nécessité

    Boussole.jpgLe Networking en poste constitue un remarquable activateur et facilitateur de carrière.
    C'est une démarche indispensable pour réussir son intégration, progresser, évoluer, se former, s’informer, développer une expertise, exercer un nouveau métier, changer d’entité, etc. Réseauter en interne permet de créer des alliances positives avec tout le personnel de la société. 
    Le Networking efficace au sein de l’entreprise commande de professionnaliser son action. C’est une question de méthode et d’organisation. Il s’agit d’établir une stratégie Réseau fondée sur :
    - un positionnement professionnel simple et lisible
    - un objectif précis 
    - une communication personnelle claire et concise 
    - un ciblage de personnes, entreprises et communautés à rencontrer 
    - un planning réaliste
    - un contrôle rigoureux de l’action via des points d’étape réguliers.

    En terme de Networking en interne, il faut se servir des opportunités offertes par la vie de l’entreprise pour rencontrer de nouvelles personnes et augmenter sa visibilité et sa proximité auprès de collaborateurs situés en dehors de sa sphère d’action habituelle.
    Les occasions de réseauter en entreprise sont nombreuses et il faut toutes les exploiter. Réseauter efficacement exige de consacrer au moins deux heures par semaine au Networking. Il convient aussi de ne jamais déjeuner seul et de ne pas toujours déjeuner avec les mêmes.

    Croire que sa carrière dans l’entreprise est assurée parce que l’on dispose d’un savoir-faire technique ou d’un diplôme ronflant constitue une erreur. Aujourd’hui, il s’avère fondamental d’acquérir et d’exercer une compétence complémentaire : celle du réseautage.

     

     

  • Un entretien Réseau de légende

    Singe pistolet.jpgRécit de Georges Kaplan, Directeur de la stratégie chez Hitch & Allen, qui raconte un entretien de légende avec un networker "spécial":

    L'homme prit place devant moi. Il était manifestement bloqué, au point qu'il ne pouvait parler que par le truchement d'une poupée de ventriloque.

    Il se présenta en quelques phrases lapidaires. Mal à l'aise dans cet exercice, il insista sur sa loyauté en me disant qu'il était particulièrement "rectal avec ses supérieurs". Il mit également en avant son gros réseau en m'expliquant qu'il avait "beaucoup d'entrejambes".

    Son projet professionnel était aussi clair qu'un cours de mécanique des fluides pour un bouledogue lobotomisé. Je lui en fit la remarque avec des mots choisis et mouchetés pour ne pas le vexer. Il m'expliqua qu'à son humble avis mon QI devait certainement plafonner au même niveau que ma température corporelle.

    Je crus qu'il plaisantait mais ses yeux exorbités, son souffle court et le léger filet de bave incontrôlé qui coulait le long de sa lèvre inférieure indiquaient qu'il était on ne peut plus sérieux.

    Lorsque je pris la parole pour lui expliquer ma vision du métier, je remarquai que, sous ses sourcils broussailleux, ses petits yeux noirs inquiets s'agitaient bizarrement tels deux yoyos frappés d'un parkinson frénétique.

    Sentant que je le dévisageais pour mieux le décrypter, il cacha subitement son regard soupçonneux derrière des lunettes noires aux verres aussi épais qu'un club sandwich.

    Par le suite, chaque fois qu'il me posait une question, il ponctuait celle-ci par un rire plus proche du hennissement de cheval que du subtil gloussement contrôlé admis dans les règles internationales du Réseau.

    Il n'oublia pas de me demander des contacts, comme le Réseau le commande une fois que le lien entre deux individus consentants est établi. Il a sorti alors de sa valise l'annuaire des pages jaunes de Paris en commençant par les lettres Aa. D'un façon habile et avec une grande finesse, j'ai commencé à lui expliquer lentement que je ne lui donnerai pas de noms compte tenu de projet anémique. Il arriva subtilement à me faire changer d'avis en sortant un Python 357 magnum et un Walther PPK chargés et en les posant sur mon bureau, les canons négligemment dirigés vers ma cravate Hermès. 

    Enfin, lorsque je lui signifiai la fin de l'entretien, il se lança dans un long et ésotérique remerciement dans lequel il me situait globalement entre le génie céleste d'Einstein et le zénith du raisonnement du babouin primate du centre de l'Amazonie.

    Je le raccompagnai à la porte de mon bureau. Au lieu de me tendre la main comme la bienséance le prescrit, il me tendis une banane que je serrai mollement de peur qu'elle ne soit trop mûre.


     

  • Booster sa carrière grâce au Réseau

    bommelaer,réseau,networking,carrière,Lorsqu'un livre fête sa deuxième édition, cela traduit le fait qu'il a trouvé son public.

    Je suis donc ravi de vous annoncer la sortie de la deuxième édition de mon ouvrage "Booster sa carrière grâce au Réseau" aux éditions Eyrolles.

    Depuis 2007, date de la première édition de ce livre, le Networking a connu une réelle accélération en France. Notre pays a commencé à rattraper son retard en la matière. Aujourd'hui, on parle beaucoup plus de Réseau(x) dans la presse et l'émergence des LinkedIn, Viadeo et autres Facebook permet d'initier concrêtement les dirigeants, les professionnels, les étudiants et les plus jeunes à cet outil puissant mais peu connu et mal considéré jusque là. 

    Il y a encore beaucoup à faire pour faire adhérer le plus grand nombre aux vertus du Networking. Nous sommes cependant sur la bonne voie.

    Attention cependant à bien comprendre que le Réseau ne se résume pas aux réseaux sociaux sur Internet. Un poignée de clics ne remplace pas une poignée de main.

    Soulignons aussi que le Networking a évolué ces dernières années et que le "réseau à la papa" est bien mort car inefficace.

    Plus que jamais, je constate que ceux qui réussissent possèdent la capacité à professionnaliser leur démarche Réseau. Le Réseautage, ce sont des techniques qui s'apprennent. Ensuite, bien maîtrisées et appliquées, elles deviennent un art productif.

    Dans la nouvelle édition de cet ouvrage, j'ai musclé le texte pour en faire un appel à l'action. J'ai ajouté de nouveaux chapitres bonus, ainsi que de nouveaux outils.

    Dans un monde professionnel complexe, imprévisible et de plus en plus bagarré, il serait dommage de se priver de l'avantage concurrentiel que constitue le Networking. Bon Réseau!

     

     

  • Wanna Be, Never Was, Is, Was, Has Been

    Joueur de baby.pngDans le Réseau et la vie professionnelle, nous connaissons tous des has been. Nous nous en moquons gentiment sans nous douter que nous sommes peut être déjà considérés comme des has been par des plus jeunes que nous dans notre métier...

    Le concept de has been est un bon moyen de réfléchir à son positionnement actuel par rapport à son objectif professionnel (d'où l'importance d'avoir un objectif).

    Vous pouvez, en effet, être:

    Un Wanna Be: c'est à dire une personne qui a le potentiel d'obtenir ce qu'il vise. C'est un bon positionnement mais attention de ne pas rester trop longtemps dans cette catégorie...

    Un Never Was: c'est le professionnel qui n'a pas atteint son objectif et qui risque de ne jamais l'atteindre. Si vous êtes dans cette catégorie, il est opportun de réfléchir à une nouvelle orientation, un nouveau métier, etc.

    Un Is: c'est le "roi du pétrole"; c'est la catégorie reine où, dans l'absolu, il faut être. On ne peut l'atteindre qu'en passant par l'étape Wanna Be et, attention, on peut en sortir sans s'en rendre compte. Et avoir beaucoup de mal à y revenir...

    Un Was: c'est un ancien Is. Mais rien n'est perdu pour lui car il peut redevenir un Is. Soit dans le même domaine, soit dans un autre univers. C'est une question de choix, d'énergie et de persévérance.

    Un Has Been: c'est un Was qui dure et dont le retour au Is est de plus en plus compromis.

    François Hollande, dans son métier, est un bon exemple d'un Wanna Be qui est devenu un Is en devenant Premier Secrétaire du PS. Puis il est tombé dans le Was et certain l'avaient ensuite rapidement classé dans la case Has Been.

    Erreur! Il a su revenir en force dans le Is. Pour cinq ans. Comme quoi, rien n'est jamais joué.

     

  • Le syndrome du bon élève

    Début juillet, invité à l'Afterwork de la Women Cristal Academy, je suis intervenu sur le sujet suivant: "Le Réseau, avantage concurrentiel déterminant dans la réussite professionnelle des femmes".

     Cette conférence a été l'occasion de souligner que de nombreux cadres supérieurs - dont une majorité de femmes - sont encore les victimes du syndrome du bon élève.

    De quoi s'agit-il? Du produit de notre éducation scolaire et universitaire qui nous a appris que pour réussir ses études et ses examens, il suffisait de beaucoup travailler et d'être bien noté. Si bien qu'une fois lancé dans le grand bain professionnel, j'applique, tu appliques, il applique en parfait bon élève, ces principes enseignés par nos parents et autres professeurs.

    Et, au bout de quelques années, on se rend compte que des moins brillants et des moins travailleurs prennent les postes, jobs et opportunités sur lesquels on lorgnait. Et, là, on se dit: "Ils font de la politique". Ou pire: "Ils sont pistonnés". Non, notre éducation nous a rendu myope. Ces professionnels appliquent simplement une compétence que l'on ne nous a pas enseignée: celle du Networking.

    Alice H. Eagly et Linda L. Carlies illustrent parfaitement ce syndrome du bon élève dans leur livre intitulé: " Through the Labyrinth: the Truth about How Women Become Leaders". Elles démontrent en effet que la capacité à se créer et à gérer un capital social représente une plus forte garantie de progression dans l'entreprise que les simples compétences de management. En d'autres termes, faire parfaitement son travail n'est pas suffisant pour accéder au plus haut niveau, il faut aussi prendre soin de tisser des liens d'entraide, de solidarité, d'alliance et de coopération avec d'autres professionnels.¨

    Être bon élève (muni d'un QI élevé) ne suffit plus. Il faut passer du temps dans la cour de récré (et développer son QE).