
Connaissez-vous le livre « Les stratégies absurdes » de Maya Beauvallet ? C'est un ouvrage très intéressant, plein d'enseignements.
Le sujet de la recherche d'emploi n'y est pas abordé, c'est dommage car, en la matière, il y a beaucoup de stratégies absurdes à déplorer chez les candidats en transition de carrière. Examinons-en quelques unes.
Une première stratégie absurde consiste à se fixer des objectifs inatteignables. Par exemple :
- trouver un nouveau job en moins d'un mois
- répondre à 100 offres d’emploi par semaine
- rencontrer en face à face tous les chasseurs ciblés dans tous les grands cabinets de chasse de la place
- faire 15 entretiens Réseau par semaine.
Une autre stratégie absurde consiste à concentrer tout son temps et toute son énergie sur un seul vecteur de recherche d’emploi (les chasseurs de têtes, par exemple) en occultant tous les autres. Car la recherche d’emploi n’est pas une science exacte et on ne sait jamais d'où viendra la piste du bon job.
Un autre absurdité est de ne pas avoir de profil sur LinkedIn (et Viadeo), à une époque ou ces deux plateformes sont devenues absolument incontournables.
Mais la plus belle et la plus classique des stratégies absurdes est de ne pas faire du tout de Réseautage alors qu'il est établi qu'entre 70 et 90% des jobs (pour un cadre confirmé) passe par le Réseau !
Moralité : évitez les stratégies absurdes, car elles sont synonymes d'échec programmé.
A la suite de mon dernier post intitulé "Hommage aux associations de chercheurs d'emploi", j'ai reçu un certain nombre de commentaires sympathiques et quelques questions auxquelles je me fais un plaisir de répondre via ce billet.
La pire des choses dans une recherche d'emploi, c'est la solitude.
Lorsque, après une intensive campagne de recherche, le bon job est enfin trouvé, il faut encore traverser la période d'essai avec succès. Or, les professionnels de l'outplacement le constate: en 2014, les périodes d'essai sont devenues plus aléatoires. Quelquefois parce que la greffe ne prend pas; de plus en plus souvent parce que l'entreprise est confronté à un problème et doit soudainement alléger sa structure. Dans ce cas, elle applique la bonne vieille méthode LIFO (Last In, First Out).