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Tout sur le Reseau. En recherche d'emploi, en poste et en développement de Business - Page 40

  • Chenilles et papillons du réseau

    réseau,bommelaer,networking,recherche d'emploi,outplacement,dirigeantsDans la vie professionnelle, nous sommes tous des lépidoptères. Lorsque nous traversons une phase de recherche d'emploi nous sommes des chenilles. Et le jour où nous trouvons le bon job, nous devenons un joli papillon.

    L'état de chenille n'est pas agréable: on a conscience d'avancer lentement, de n'intéresser personne et on est particulièrement pressé et anxieux de se transformer en papillon.

    Le papillon, quant à lui, virevolte, papillonne, et fascine l'observateur extérieur par sa folle activité.

    Le problème qui se pose souvent dans le Réseau, c'est lorsque le papillon oublie qu'il a été une chenille. Prenons le cas de Jean-Luc qui, lorsqu'il cherchait un job, se plaignait que ses contacts réseau en poste soient si long à lui répondre et à le recevoir; et qui était très en colère quand l'un deux lui opposait un refus.

    Maintenant qu'il est en poste, le papillon Jean-Luc n'a soudain plus le temps de recevoir les personnes que le Réseau lui envoie. En refusant ainsi de jouer le jeu du Networking, il ne respecte pas sa règle de base qui consiste à redonner aux uns ce qu'on a reçu des autres. Certes, il existe toujours de bonnes raisons pour refuser des rendez-vous avec des chenilles inconnues recommandées par des relations. Mais, le papillon ne doit jamais oublié trois choses:

    - la chose la plus précieuse dans le Réseau, c'est sa propre réputation;

    - le Réseau n'oublie pas et garde en mémoire les bonnes actions, comme l'absence de réaction;

    - contrairement aux lois de la nature, dans la vie professionnelle, un papillon peut redevenir une chenille. 

  • Le droit de se planter

    bommelaer,réseau,réseautage,emploi,recherche,outplacement,dirigeants,Je viens de lire un livre intitulé "Grandeurs et misères des stars du Net" et je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous l'idée clé du bouquin.

    Les deux auteurs (Capucine et Marc) expliquent que les vedettes du Net ont commis de grosses erreurs et sont quelquefois passés à deux doigts de la catastrophe. Ces "stars" admettent en effet volontiers qu'elles ont péché par orgueil, par manque de réflexion ou par précipitation. Cet ouvrage montre clairement combien les échecs sont indiscociables de la réussite pour peu que l'on possède le courage d'en tirer des leçons et l'énergie pour rebondir.

    Le problème réside dans le fait qu'en France l'échec est mal considéré. Malheur au perdant, au cadre licencié et à l'entrepreneur qui fait faillite. Aux Etats Unis, c'est tout le contraire: on admet l'erreur car elle fait partie de l'apprentissage et de la prise de risque nécessaire dans le monde professionnel. Si l'on s'intéresse à la biographie de Steve Jobs, force est de constater qu'il s'est très souvent planté: l'Apple III, Lisa, Power Mac Spartacus, Mac G4 cube, etc... Il a été même viré de sa propre entreprise... Les auteurs citent aussi l'exemple de Richard Branson. On pourrait en lister beaucoup d'autres.

    En France, dès que vous échouez, vous êtes un loser, limite pestiféré. Dans les pays anglo-saxons, c'est le fait de ne jamais s'être planté qui est louche.

    Dans le monde de la recherche d'emploi, on trouve encore trop de recruteurs qui partagent cette vision négative de l'échec. Ces personnes n'ont jamais pris de risques et mettent toute leur énergie à sécuriser leur poste et leur carrière. Elles se permettent de juger sévérement les candidats ayant connu un accident de carrière. Il faut leur conseiller de lire ce livre pour leur faire comprendre que, comme le dit Bill Gates: "La réussite est une mauvaise maîtresse car elle fait croire aux personnes intelligentes qu'elles sont à l'abri d'une erreur".

    Ce qui a de bien avec le Réseau, c'est qu'il est beaucoup plus ouvert à l'échec si l'erreur a été porteuse de leçon.

  • Le boulet dans le Réseau

    boulet.jpgDans le Networking, tout le monde connaît le "toxique", cet individu qui, volontairement ou non, casse votre  moral, démolit votre projet, met en doute votre démarche et ne croit pas - et vous le clame - en votre futur succès.

    Mais, jusqu'ici, je n'ai jamais évoqué une autre grande figure du Réseau: le boulet. La conférence que j'ai donnée mardi soir dernier devant les membres du CEW a constitué l'occasion d'en parler puisque, dans la salle, une personne a posé une question sur la façon de gérer ce type d'individu.

    Le boulet est la personne qui vous sollicite régulièrement avec des demandes diverses et variées, et qui s'accroche à vous comme un bout de scotch. Par définition, le boulet est souvent lourdingue et fatiguant dans sa façon de faire du Réseau.

    J'imagine que vous avez tous trainé un jour votre gros boulet. Le problème avec lui, c'est qu'il est souvent sympathique et qu'il ne se rend pas compte de son caractère collant et insistant. 

    Comment gérer un boulet?

    D'abord, il s'agit de ne pas lui donner de contacts car vous prenez le risque de griller certaines de vos relations qui vous en voudront de les avoir mis en relation avec ce ruban adhésif double face.

    Ensuite, il convient de lui expliquer calmement et avec tact que son comportement de demandeur insistant le pénalise à terme dans l'éco-système Réseau.

    Enfin, il faut l'inviter à révisiter les fondamentaux du Réseautage réussi en consultant les bons blogs et les quelques livres qui parlent du sujet.

  • La galère des quinquas et le Réseau

    Lunettes.jpgJeudi soir dernier, le magazine de France 2 "Envoyé spécial", a diffusé un reportage sur le thème "Cadres au chômage: la galère des quinquas."

    Pour le quinqua au chômage qui a regardé cette émission, le constat est simple: il ne peut trouver un emploi que via:

    - les chasseurs de têtes (qu'il semble préférable d'approcher par des séances de speeddating);

    - l'envoi de CV (candidatures spontanées ou réponses à annonces).

    Le reportage montre cependant que le speeddating est réservé à quelques rares heureux élus, triés sur le volet, ayant la chance d'appartenir au réseau Daubigny ou équivalent. Il souligne aussi de façon flagrante le fait que les envois de cv ne constituent pas la solution car les cabinet de recrutement et les entreprises discriminent les plus de 50 ans...

    Les journalistes ont juste oublié de parler du Networking...

    C'est dommage car, pour les plus de cinquante ans, la recherche d'emploi se résume souvent au Réseau, sinon rien.

    En effet, les chasseurs de têtes ne contrôlent qu'une part réduite des postes ouverts sur le marché et ils ont une forte tendance à rechercher des personnes en poste et de moins de cinquante ans.

    Les réponses à annonces et les envois de Cv ne fonctionnent pas ou peu, je le confirme

    Il reste donc le Réseau qui représente 80 à 95% des chances d'un quinqua de retrouver un job.

    Pourquoi cette vision réductrice? Parce que l'approche Réseau en recherche d'emploi est encore méconnue et souvent mal comprise.

    Les meilleurs ambassadeurs et diffuseurs de cette méthode sont, bien entendu, les cabinets d'outplacement. Ce sont aussi et surtout les cadres au chômage qui retrouvent, grâce au réseau, un bon job!

     

     

  • Comment sortir de Harvard et rater sa vie

    réseau,bommelaer,networking,réseautage,l'espace dirigeants,Je vous présente Shawn Achor. Shawn est professeur à Harvard et il a écrit un livre intitulé: "The Happiness Advantage". C'est un des disciples de Tal Ben Shahar.

    Laissons la parole à Shawn qui parle de ses étudiants:

    "Depuis le jardin d'enfants, ils sont dans les 1% qui figurent en tête de la classe. Ils trustent les prix et pulvérisent les records...Puis ils entrent à Harvard et pénètrent pleins d'assurance dans le réfectoire à la Poudlard...et la prise de conscience est terrible: 50% d'entrent eux vont mécaniquement naviguer en dessous de la moyenne...Cette pression les incite à se replier sur eux-mêmes, à s'éloigner de leurs amis, de leur famille et de leur réseau social au moment où ils ont le plus besoin de ces soutiens. Ils oublient de manger, s'enferment dans leur chambre ou à la bibliothèque pour n'en sortir qu'à l'occasion d'une soirée...dans laquelle ils ingurgitent trop de bière...

    Comme tant de personnes dans la société actuelle, ils ont retenu les mauvaises leçons alors qu'ils ont a priori les meilleures ressources éducatives pour réussir. Ils ont appris des formules de mathématiques et de chimie. Ils ont lu les meilleurs ouvrages, connaissent parfaitement l'histoire mondiale et maîtrisent plusieurs langues. Mais on ne leur a jamais enseigné la façon de maximiser leur potentiel cérébral, ni comment trouver le bonheur et un sens à leur vie... Dans leurs recherche de l'excellence, ils se sont isolés de leurs condisciples et de leurs proches, se privant ainsi de leurs précieux systèmes de soutien...

    Il arrive que des personnes brillantes se comportent en parfaits imbéciles. Sous la dictature du stress, au lieu d'investir dans leur réseau de soutien, source de réussite et de bonheur, ils le mettent au rebut. Il n'est plus nécessaire de démontrer que les rapports sociaux constituent le meilleur garant d'un plus grand bien-être et d'une réduction du stress, d'aintidépresseur et de facilitateur de succès...

    Ces éléments les plus doués sacrifient bêtement le bonheur à la réussite parce que, comme pour beaucoup d'entre nous, on leur a inculqué l'idée que s'ils travaillaient dur, ils réussiraient et que ce n'est qu'une fois qu'ils auraient réussi qu'ils seraient heureux...De nouvelles études en psychologie et en neurosciences le prouvent, c'est dans l'autre sens que la formule fonctionne: on réussit mieux quand nous sommes plus heureux et plus positifs."