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networking - Page 37

  • Le Réseau ne fonctionne pas pour les défaitistes sauf...

    Abandonne.jpgLe défaitiste est, dans le cadre d'une recherche d'emploi ou d'une carrière professionnelle, la personne qui se résigne à accepter la situation telle qu'elle se présente et n'essaye pas de la modifier.

    Le défaitiste est souvent prisonnier du passé. Il est incapable de se projeter positivement dans l'avenir. Il se contente de gérer le présent, n'attend rien du futur et ressasse ses échecs passés.

    Cette sujétion aux fiascos - et au sort - a fait l'objet de travaux menés par Martin Seligman, célèbre psychologue américain. Ce dernier a conduit plusieurs expériences qui ont démontré la facilité avec laquelle nous apprenons et acceptons l'impuissance. Seligman a appelé ce phénomène: "l'impuissance acquise".

    Le problème est que chaque individu peut, à un moment ou à un autre de sa vie, entrer dans ce cercle vicieux que constitue "l'impuissance acquise". Il suffit quelquefois d'un licenciement, d'une déconvenue professionnelle ou personnelle pour initier ce phénomène. Nul n'est à l'abri.

    Si nous prenons l'exemple du chercheur d'emploi, il est clair que le choc d'un licenciement couplé à la difficulté et aux vicissitudes d'une recherche de job peuvent créer rapidement une attitude de défaitisme.

    Et, dans ce cas, le Réseau traditionnel ne fonctionne pas. Car ce dernier n'aide que ceux qui donnent envie...

    Alors que faire?

    D'abord, ne pas rester seul. Il faut rechercher l'aide d'un psychologue, mentor, coach, outplaceur, en fonction des circonstances.

    Ensuite, il est opportun de participer à un groupe de chercheurs d'emploi pour partager, discuter, progresser et se motiver au contact de pairs vivant la même situation.

    Enfin, il convient de rencontrer, dans le cadre du Réseau, des personnes qui sont passés par les mêmes ornières et qui s'en sont sortis: des chercheurs d'emploi aujourd'hui en poste.

    En évitant, bien sûr, les toxiques (heureusement rares)...

     

  • Prenez votre communication en main

    reseau,réseautage,networking,herve bommelaer,bommelaerUn jour, au début des années 2000, j'ai tapé sur Google le nom d'un cadre dirigeant en phase de transition de carrière que j'accompagnais. Et, à ma stupéfaction, j'ai vu que la seule chose que le Net mentionnait sur lui, c'était qu'il était: "un esclavagiste"… Gloups!

    Pour exister, il faut communiquer. Pour avoir une communication efficace, il convient de la contrôler.

    La communication doit constituer une priorité dans votre action de Networking. Commencez par vous concentrer sur un seul message, une seule idée, un seul concept. Pour cela, il est indispensable d’être clair, en amont, sur votre objectif, votre projet, votre positionnement et vos cibles. Mais énoncer le bon message ne suffit pas, l’impact de ce dernier dépend de la forme qu’on lui donne. Tous les grands communicants le savent. Il vous faut trouver les mots clés et la façon forte, unique et originale de faire passer votre message principal. Et puis répéter, répéter et répéter encore ce dernier car la répétition construit la mémorisation.

    Ne laissez à personne d’autre que vous le soin de diffuser et contrôler votre propre image. C’est à vous d’en représenter le vecteur principal, autant par vos actions que via votre discours. Sachez que la plupart du temps, vos collègues, vos pairs et vos clients ne feront que reprendre vos propos (en espérant qu’ils ne les déforment pas trop). À vous donc de faire passer les bons messages. Et bien sûr, le contrôle de votre image passe aussi par la Toile. Que dit-on de vous sur le Net ? Vérifiez-le régulièrement en faisant une recherche sur Google, 123 people ou webmii : écrivez-y vos prénom et nom et regardez le résultat. Et corrigez le tir si nécessaire!

     

  • Réseauter avec les chasseurs de têtes

    Chasseurs.png

    Le chasseur de têtes n'est pas payé pour vous aider dans votre recherche d'emploi, mais pour faciliter et sécuriser le recrutement effectué par ses clients. Il s'intéresse à vous si votre profil correspond parfaitement à la description du candidat recherché. Il vous adore si vous êtes le « copié-collé » du poste à pourvoir. Dès que vous êtes éjecté de sa short-list, vous retombez dans les oubliettes.

    Aussi, le dirigeant convaincu que son prochain job lui sera apporté sur un plateau par un chasseur de têtes se trompe lourdement. Simplement parce que cette profession ne contrôle que 10 à 15 % des postes de cadres dirigeants en France.

    Un chasseur de têtes traite une vingtaine de missions par an, c’est-à-dire qu’à un instant donné, il n’en gère que cinq ou six. Son métier, c’est de trouver des profils, pas de réceptionner des CV. D'ailleurs, la plupart du temps, il ne voit pas les CV qui lui sont envoyés. Ceux-ci sont regardés en vingt secondes par son secrétariat ou par les chargés de recherche de son cabinet.

    Si vous cherchez un emploi, je vous recommande de soigner votre visibilité auprès des professionnels du recrutement.

     Pour être détecté par un chasseur de têtes, il convient d'être visible sur le marché. Pour cela, vous devez être attentif à :

    ·         ce que vos profils soient précis, complets et mis à jour sur LinkedIn et Viadeo ;

    ·         payer votre cotisation aux anciens de votre école pour être présent dans l'annuaire de celle-ci et dans des bases de données, comme Easysearch et Alinea, achetées par les recruteurs professionnels ;

    ·         être présent et visible dans la presse professionnelle sous forme d'interviews, de chroniques, et de citations de votre nom ;

    ·         avoir un CV à jour et l'envoyer aux chasseurs en anglais et en français. Faites attention à ce que CV soit cohérent avec votre profil sur LinkedIn.

     Si vous repérez quelques chasseurs de têtes spécialisés dans votre secteur et que vous voulez les rencontrer, utilisez alors le Réseau. Identifiez ainsi les super-connecteurs qui peuvent vous recommander auprès d’eux.

    N’allez jamais voir un chasseur de têtes en mode touriste. Préparez-vous. Maîtrisez votre CV, votre objectif d'évolution professionnelle, vos compétences, vos facteurs de réussite et vos réalisations probantes.

    Une bonne façon de rester en relation avec les cabinets de chasse de têtes, sans déranger inutilement les chasseurs, consiste à entretenir le contact, via le Réseau, avec les chargés de recherche. Chevilles ouvrières des cabinets, ils sont spécialisés par secteur et sélectionnent les candidats qui seront reçus par les chasseurs de têtes. Ils sont une source d’informations et de conseils précieux. Ne les oubliez pas. Si vous connaissez bien votre secteur, vous pourrez échanger des informations très utiles avec eux.

    Autre utilisation classique et sympathique du Réseau : se faire recommander ,via un contact réseau, auprès du chasseur pour un recrutement en cours. C'est ce qui vient d'arriver à un de mes clients. Neuf entretiens et deux mois plus tard, c'est lui qui a décroché le job!

     


     

     

     

  • Le savon et la mousse

    Savon.jpgDans votre vie professionnelle, que vous soyez en recherche d'emploi, en poste ou en développement de business, vous devez être visible.

    Pour illustrer mon propos, j'utilise souvent la métaphore du savon et de la mousse.

    Si vous êtes un excellent professionnel dans votre secteur et que personne ne vous connaît, vous n'êtes qu'un savon sans mousse. C'est d'autant plus embêtant que c'est la mousse que l'on repère en premier - et de loin - pas le savon.

    Je connais beaucoup de personnes de valeur qui n'ont pas compris l'importance de la mousse. Certains considèrent même que c'est inconcevable d'en produire. Ils ont tort.

    Le professionnel en recherche d'emploi doit se rendre visible auprès des décideurs qu'il a ciblés. Cette démarche constitue un des facteurs clés de succès de son action de Networking. Elle passe par des rencontres avec des connecteurs, des veilleurs, des influenceurs et des informateurs. Elle consiste également à se rendre visible  auprès des chasseurs de têtes, sur les réseaux sociaux, dans la presse professionnelle et via tous les outils de communication pertinents.

    Un cadre supérieur ou dirigeant en poste doit également développer sa visibilité en interne et en externe. C'est à lui de s'y atteler car ce ne sont pas ses patrons, pairs ou autres DRH qui vont le faire à sa place. Il lui faut quitter son costume de bon élève appliqué et apprendre à gérer son image professionnelle. Aujourd'hui,le savoir-faire n'est plus suffisant, il doit s'accompagner du faire-savoir. 

    De même, le consultant indépendant (ou en cabinet conseil) ne développera pas son business s'il reste ensablé dans la discrétion et l'anonymat. Je connais ainsi d'excellents professionnels qui n'arrivent pas à faire décoller leur chiffre d'affaires car ils ne savent pas se rendre visible. Ils se concentrent sur l'augmentation de la taille du savon au lieu de s'intéresser à la façon de générer un volume de mousse important.

    Bien entendu, dans le monde professionnel, il existera toujours de minuscules savons qui produisent beaucoup de mousse. Mais, rassurez-vous, une fois plongés dans le bain de l'action, ils ne tiennent pas la distance. Parallèlement - et c'est très ennuyeux - d'excellents savons passent à coté de ce réflexe essentiel du moussage. Si vous ne savez pas le faire, n'hésitez pas à vous faire aider.

    En définitive, si le savon (vos compétences, votre expertise, votre expérience, etc.) constitue un pré requis de votre réussite, votre capacité à créer une belle et volumineuse mousse en représente le complément indispensable.

     

  • Un dîner de promotion salutaire

    réseau,bommelaer,retraite,networkingLa semaine passée, un de mes clients agé de 58 ans me confiait l'histoire suivante:

    "J'ai participé au dernier dîner de la promotion de mon école et je me suis retrouvé au milieu de camarades qui ne me parlaient que de retraite! Ils ne pensaient qu'à s'arrêter le plus vite possible et se lamentaient des effets de la récente réforme de la retraite. Moi qui projette de travailler le plus longtemps possible car j'ai la chance de faire un métier que j'aime, cela m'a totalement déprimé. Je suis parti avant le dessert". 

    Je lui ai conseillé de ne pas aller au prochain dîner de promotion et de faire rapidement un inventaire de son réseau actuel.

    Il est clair que si ses contacts Réseau sont plus âgés que lui, il est en danger.

    A partir de 50 ans, votre réseau est votre principal atout professionnel. Il convient donc non seulement de l'entretenir soigneusement mais aussi de continuer à le développer en créant des liens durables et constructifs avec des personnes plus jeunes que vous.

    Et si, à 60 ans, les membres de votre réseau partent peu à peu à la retraite, et que vous ne voulez pas faire comme eux, donnez-vous comme priorité de vous créer un nouveau réseau pertinent par rapport à vos objectifs professionnels. C'est toujours possible. Et jamais trop tard. C'est juste une question de fraicheur d'esprit, de curiosité et de niveau d'énergie.

    La morale de cette histoire est qu'il faut renouveler régulièrement son réseau. C'est une question de survie professionnelle.