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  • De l'effet négatif des communiqués de victoire

    La lecture récente de la presse m'a permis de voir un communiqué triomphant d'un acteur majeur du reclassement des cadres proclamant haut et fort qu'il n'y a plus de chômage des cadres et que, maintenant, ce sont les candidats qui sont en situation de force vis à vis des entreprises.

    Certes le marché est plus fluide pour les jeunes diplômés et très ouvert pour certaines populations fortement recherchées (jeunes diplômés bénéficiant de quelques années d'expérience dans des secteurs précis), mais ce n'est pas encore l'eldorado annoncé.

    Par ailleurs, j'avoue humblement que je ne constate pas du tout les effets de cette "révolution culturelle" pour les cadres supérieurs et dirigeants en transition de carrière. Pour ces populations plus agées et mieux rémunérées, le marché reste difficile et la durée de reclassement ne diminue pas.

    Je trouve que ce type de messages est maladroit car, au lieu de motiver les candidats, ils les déstabilisent. En effet, à la lecture du Figaro et de l'Express, le candidat qui est toujours en recherche active d'un emploi après six mois d'effort peut légitimement se poser les questions suivantes:

    - suis-je le dernier des nuls si je suis le seul à ne pas touver un job à la minute;

    - est-ce que j'utilise les bonnes méthodes (pourtant ce sont celles de cette agence)?

    - est-ce que mon consultant est compétent?

    Rassurons les chercheurs d'emploi, le marché est et reste difficile. Raison de plus pour ne pas perdre espoir, se regrouper pour ne pas s'isoler et persévérer dans vos recherches.

     

     

  • Réseautage organisé chez Ernst & Young Canada

    Rester en contact avec les anciens peut ouvrir de nouvelles possibilités d'affaires et créer des avantages de recrutement. C'est pourquoi Ernst & Young Canada se fait un devoir d'être à l'écoute de ses anciens et cherche de meilleures façons de rester en relation avec eux.
    Cela tombe bien car les anciens d'Ernst & Young veulent garder contact avec leurs ex-collègues et être au courant des nouvelles, des événements et même des possibilités de carrière. Et leur curiosité apporte à l'entreprise bien des avantages, dont les suivants :


        - l'expansion des réseaux de développement d'affaires, outils capitaux pour le succès du business;
        - l'établissement d'une solide notoriété par l'intermédiaire de ces ambassadeurs que sont les anciens;
        - le recrutement des meilleurs talents grâce à ce vaste réseau. Par exemple, au cours de l'exercice 2007, 22 % des recrues aux échelons à compter de chef d'équipe étaient des anciens qui revenaient dans la Société;
        - le soutien de l'image de E&Y: " Les gens d'abord".

    Ernst & Young utilise déjà le réseautage social pour entrer en contact avec des personnes talentueuses partout dans le monde. Plus de 10 000 recrues potentielles se sont inscrites sur la page Facebook de la Société. Il existe un site Web des anciens qui facilite le réseautage social;  13 000 anciens de E&Y Canada peuvent l'utiliser pour établir des réseaux personnels et rester en contact avec leurs ex-collègues.


    "Les anciens ont contribué à assurer notre réussite et à faire d'Ernst & Young ce qu'elle est devenue, explique Sylvain Vincent, associé directeur d'Ernst & Young pour le Québec. Ils font partie de notre grande famille. Nous sommes en contact avec eux et maintenons les liens solides que nous avons tissés au fil des ans."
    Depuis le lancement du site des anciens en avril dernier, 1 000 visiteurs ont consulté cet outil et 10 % ont déjà transmis une invitation de réseautage personnel à leurs confrères et consoeurs.
    Ernst & Young veut aussi partager les meilleures pratiques en relations avec les anciens. L'idée est de favoriser les échanges "gagnant-gagnant" entre l'entreprise et ses anciens. Et, en plus, d'entretenir ces liens en y ajoutant une touche de plaisir.

  • Merci le Réseau

    Par ce billet, je tiens à exprimer ma gratitude à tous mes lecteurs qui m'envoient régulièrement des mails ou des mots de félicitations, d'encouragements, et de remerciements.

    Je remercie ceux qui apprécient mon blog et ses notes hebdomadaires. Je parle des plus de mille "visiteurs uniques" mensuels qui consultent régulièrement mes billets.

    Je remercie les lecteurs de mes deux livres "Trouver le bon job grâce au Réseau" et "Booster sa carrière grâce au Réseau" qui m'ont écrit pour me dire combien la lecture de l'un ou de l'autre les avait aidés dans leur Networking. "Trouver le bon job grâce au Réseau" en est à sa troisième réédition et vogue allègrement vers les 7 000 exemplaires vendus, ce qui, dans sa catégorie, en fait un "long seller".

    Et je remercie aussi toutes les personnes qui depuis 5 ans ont assisté à mes nombreuses conférences sur le Réseau. Certains sont même venus trois ou quatre fois...

    Bon Réseau à tous!

  • Le Réseau: plus fort que la mort

    Nick Farrell a écrit un article très intéressant dans INQ (merci Cyril pour l'info) sur un nouveau site de réseautage social appelé Tributes.com. La grande originalité de cet espace Réseau est qu’il est consacré… aux morts.

     

    L’idée est simple et consiste à proposer aux amis, à la famille et aux collègues du défunt de laisser un témoignage sur la vie de ce dernier.

     

    Tributes.com est consultable par tous. Il est simple d’utilisation. Le site est connecté au Wall Street Journal et collabore avec les pompes funèbres.

     

    Le business model n’est pas encore très clair, mais c’est étonnant de constater que personne n’avait eu cette idée depuis l’avènement d’internet.

     

    Le concepteur Tributes.com vient de lever 4,3 millions pour monter ce site, ce qui démontre que les financiers ont flairé le bon filon.

     

    Un conseil Réseau: les hommages étant censés rester en ligne jusqu’à la fin du monde, il est vraiment crucial de laisser une bonne image de vous pendant votre court passage sur la terre.

     

     

  • Réseauter au féminin

     

    Les femmes sont-elles désavantagées en matière de Réseautage ? C’est la question qui m’est souvent posée lors des conférences que je donne sur ce thème. Ma réponse est : NON. Je suis convaincu que le succès dans le Réseau n’est pas une question de sexe, mais plutôt une affaire de personnalité et de professionnalisme.

    Je connais d’excellents et de piètres réseauteurs, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. À chacun(e) de trouver son style et son rythme personnel et de choisir d’intégrer les réseaux qui l’intéressent. Les règles du jeu restent les mêmes, les bonnes pratiques ne changent pas, il n’est pas question de force physique ou d’hormones, il s’agit juste de bon sens et d’envie.

    Les femmes sont donc tout aussi bien armées que les hommes pour réseauter, car l’excellence en la matière n’est pas liée au sexe, mais à la personnalité. En revanche, force est de constater qu’il existe encore une pesanteur sociale qui entrave leur action. Elle se manifeste souvent au moment de la maternité, lorsqu’il s’agit de s’occuper des enfants en bas âge. À ce moment-là, le facteur temps joue contre elles, dans la mesure où beaucoup de couples fonctionnent encore sur le modèle classique selon lequel la femme s’arrête de travailler pour rester à la maison avec les enfants, ou rentre de son job en premier le soir pour donner le bain et préparer le dîner. Or c’est en fin de journée, après le travail, que les occasions de réseauter sont les plus nombreuses.

    Heureusement, les mentalités changent et certains hommes comprennent l’intérêt et l’importance du Réseau pour leurs épouses. Le seul handicap réel des femmes au sujet du Networking se situe à ce niveau. Pour elles, le combat à mener concernedavantage le partage des tâches dans le couple que l’accueil qui leur est réservé dans les clubs et les associations. En prendre conscience constitue le premier pas vers la solution !

    Alice H. Eagly et Linda L. Carli, les deux auteurs du livre Through the Labyrinth : the Truth About How Women Become Leaders soulignent combien le manque de temps consacré au Networking constitue un ralentisseur de carrière pour les femmes ! En effet, le capital social représente un atout déterminant dans la réussite professionnelle et une étude citée par les auteurs décrit les managers à succès comme des personnes passant beaucoup plus de temps à socialiser, à réseauter et à interagir que leurs collègues moins promus.

    Cette même étude montre que ces « super managers » consacrent moins de temps que les autres à s’occuper des tâches traditionnelles de management comme la planification, le contrôle, la gestion d’équipes, la résolution des conflits, etc.

    Conclusion : la capacité à se créer et à gérer un capital social représente une plus forte garantie de progression dans l’entreprise que les simples compétences de management. En d’autres termes, faire parfaitement son travail ne suffit pas pour accéder au plus haut niveau. Il faut également prendre soin de tisser des liens d’entraide, de solidarité, d’alliance et de coopération avec d’autres professionnels.