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De l'effet négatif des communiqués de victoire

La lecture récente de la presse m'a permis de voir un communiqué triomphant d'un acteur majeur du reclassement des cadres proclamant haut et fort qu'il n'y a plus de chômage des cadres et que, maintenant, ce sont les candidats qui sont en situation de force vis à vis des entreprises.

Certes le marché est plus fluide pour les jeunes diplômés et très ouvert pour certaines populations fortement recherchées (jeunes diplômés bénéficiant de quelques années d'expérience dans des secteurs précis), mais ce n'est pas encore l'eldorado annoncé.

Par ailleurs, j'avoue humblement que je ne constate pas du tout les effets de cette "révolution culturelle" pour les cadres supérieurs et dirigeants en transition de carrière. Pour ces populations plus agées et mieux rémunérées, le marché reste difficile et la durée de reclassement ne diminue pas.

Je trouve que ce type de messages est maladroit car, au lieu de motiver les candidats, ils les déstabilisent. En effet, à la lecture du Figaro et de l'Express, le candidat qui est toujours en recherche active d'un emploi après six mois d'effort peut légitimement se poser les questions suivantes:

- suis-je le dernier des nuls si je suis le seul à ne pas touver un job à la minute;

- est-ce que j'utilise les bonnes méthodes (pourtant ce sont celles de cette agence)?

- est-ce que mon consultant est compétent?

Rassurons les chercheurs d'emploi, le marché est et reste difficile. Raison de plus pour ne pas perdre espoir, se regrouper pour ne pas s'isoler et persévérer dans vos recherches.

 

 

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