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  • Comment ne rien obtenir

    Si une chose a été bien amplement prouvée, c’est que le plus sûr moyen de ne rien obtenir consiste à ne rien demander.

    Or, beaucoup de professionnels ne prennent pas la peine de demander, pensant qu’ils recevront ce qu’ils méritent. D’autres n’osent pas le faire afin d’éviter de se mettre en position de quémandeur, perçue comme un infâme posture inférieure. Combien de carrières, de promotions, d’augmentations de salaire, de changements de vie professionnelle ne se sont pas réalisés en raison de cette croyance aussi fausse que handicapante ?

    Trop de personnes adoptent la mentalité de Lucky Luke, le « pauvre cow-boy solitaire », qui n’a besoin de personne pour régler les problèmes qui jalonnent son chemin. L’expérience montre que cette attitude ne mène pas à grand-chose dans un monde du travail de moins en moins hiérarchisé, où le Réseau professionnel accélère les trajectoires et facilite les coopérations indispensables au succès. Une autre excellente façon de ne rien obtenir consiste à effectuer des demandes inopportunes ou maladroites. Le Réseau doit être manié avec délicatesse, sous peine de tout casser. Il faut se servir de ses relations à bon escient et faire attention à ne pas toujours solliciter les mêmes personnes, au risque de les voir s’épuiser et se lasser.

     

  • La France cultive sa différence

    Dans le numéro des Echos daté du 21 avril 2008, vous trouverez un article intitulé "Ressources humaines: les priorités des patrons". Il s'agit de la synthèse d'une enquête sur les priorités RH vues par les dirigeants d'entreprise. Cette étude a été menée par le BCG et le WFPMA dans les plus grands pays industriels.

    La conclusion est claire: la France n'a pas les mêmes priorités RH que les autres pays. En effet nos responsables d'entreprise place en priorité n°1 la mesure de la performance RH, alors que les patrons étrangers ne l'évoquent même pas dans leur classement...La France classe en urgence n°2 l'engagement des salariés tandis que nos principaux concurrents, là encore, n'en parlent pas...

    Quelles sont les priorités RH des autres pays? Il s'agit dans l'ordre de:

    1) La gestion des talents (en France, cela n'apparaît qu'à la 4e place...)

    2) Le développement du Leadership (qui n'intéresse pas les patrons français)

    3) Transformer le groupe en organisation apprenante (ce n'est pas un préoccupation de nos dirigeants hexagonaux, alors que les autres pays plébiscitent la formation, les universités d'entreprise et la création de réseaux d'experts et le Réseautage interne)

    4) Gérer la problématique démographique (à noter que cette préoccupation ne concerne que les pays occidentaux).

     

    Cultiver sa différence constitue une posture intéressante et fort sympathique. Dans ce domaine, la France a clairement un réel talent. L'ennui, c'est qu'à force d'être toujours décalée, trop en avance ou trop en retard, elle n'adopte pas le bon tempo et risque de se retrouver en dehors de la course. Est-ce que les patrons français, à force de vouloir être toujours les plus intelligents, ne se trompent pas de combat?

  • Réputation numérique

    Extraits d'un article daté du 9 avril du Monde:
    "Qui n'a jamais tapé son prénom et son nom sur un moteur de recherche ?
    Un geste égocentrique ? Peut-être. Un geste utile en tout cas. En effet, donner son avis sur un forum, acheter des produits sur eBay, s'inscrire sur un site de rencontre sont autant de traces apparemment anodines, mais qui forgent en réalité une "réputation numérique".

    Une réputation constituée non seulement des contributions volontaires que laisse un individu en ligne mais aussi involontairement (ce que disent les autres de cet individu). Et qui restent figées pour l'éternité. D'où l'importance de surveiller les éléments de cette réputation "en effectuant des contrôles sur Google régulièrement, par exemple", recommande Stéphane Brossard, directeur conseil interactif de B & B Communication.

    Olivier Zara a créé il y a six mois un blog dédié à cette problématique. Pour cet informaticien chevronné, entrepreneur dans les technologies Web 2.0 et spécialisé en gestion de la réputation sur Internet, "l'identité numérique est tout aussi importante que sa vraie identité. Et tout aussi dangereuse. Dans la vie, il est facile de se refaire une réputation en changeant de travail, de ville... C'est beaucoup plus compliqué sur Internet. Qu'on le veuille ou non, notre réputation est maintenant mondiale et publique. Et si les paroles s'envolent, les écrits restent..."

    S'il est vrai qu'un avis virulent sur un forum sera sans doute sans effet sur la sphère privée, il peut en être autrement pour sa réputation professionnelle. Un risque que la majorité des internautes ont bien du mal à intégrer.

    Aux Etats-Unis, près de 80 % des recruteurs avouent effectuer des recherches sur Internet pour compléter le profil d'un candidat".

    Inspirés par leurs confrères d'outre-Atlantique, certains chasseurs de têtes français commencent à utiliser ce nouvel outil dans le processus de recrutement. A l'image de Jean-Sébastien Picq, un des responsables du cabinet de recrutement Westpoint, qui voit par exemple dans Facebook une façon "de creuser le profil du candidat en découvrant son univers et ses hobbies".

    Pour les internautes imprudents, qui tomberaient sur un patron curieux, il existe heureusement des outils permettant de maîtriser cette réputation. "Ces outils sont de deux ordres, explique M. Zara. Il y a les sites qui permettent une évaluation de la personne grâce à des témoignages valorisants comme Viadeo ou LinkedIn et les outils de classement des éléments de la réputation comme Ziki. En clair, les traces malencontreuses laissées sur le Net sont relayées en deuxième page des moteurs de recherche."

    Mais pour l'expert, le pire n'est pas d'avoir une mauvaise réputation sur Internet, mais de "ne pas avoir de réputation du tout. Cela signifie que la personne n'a rien à dire ou qu'elle a des choses à cacher".

  • Déjeuner Réseau et PP2M

    Mardi dernier, j'étais invité à un déjeuner Réseau pour préparer un débat sur le thème du Networking. Autour de la table, il y avait:

    - l'animateur d'une association professionnelle liée aux grandes écoles;

    - l'incontournable chasseur de tête

    - l'auteur du livre de référence traitant du recrutement sur le net

    - la DG d'un site de mise en relation professionnelle réputé

    - et moi-même.

    Qu'avons-nous fait avant de débuter la discussion sur l'organisation du débat? Je vous le donne en mille: nous avons tous fait notre PP2M (Présentation Personnelle en 2 Minutes)! C'est à dire qu'à tour de rôle nous nous sommes présentés aux autres en étant le plus concis et efficace possible.

    Incontournable et magique PP2M! Elle constitue une des pièces maitresse du réseautage efficace. La manier avec dextérité est indispensable. Pour cela, il convient de la travailler en amont, de la tester, de l'utiliser régulièrement et de ne pas hésiter à la renouveler régulièrement.

     

  • L'énergie est dans le Réseau

    Samedi dernier, j'ai été invité par l'Avarap à l'occasion de l'Assemblée Générale annuelle de cette association qui oeuvre efficacement pour aider les cadres en recherche d'emploi.

    Le thème que j'ai traité concernait l'énergie que procure le Réseau.

     Voici les principaux points que j'ai soulignés.

     

    1) Le Réseau est une exceptionnelle source d'énergie en période de recherche d'emploi. En effet, dans une phase de "transition de carrière", la pire des choses est de s'enfermer dans la solitude. Le Networking est l'antidote à ce cercle vicieux dans la mesure où il permet de rencontrer des gens en poste et de bénéficier de leurs conseils et de leur bienveillance.

     

    2) Le Réseau donne de l'énergie aux personnes en poste. Il permet aux salariés de "sortir la tête du guidon", de quitter la contemplation de leur PC pour aller à la rencontre des autres, en interne et à l'extérieur, et échanger avec eux sur des sujets variés, pas obligatoirement professionnels.

     

    3) L'énergie est au coeur du Réseau dans la mesure où ce dernier fédère des groupes, des communautés de solidarité et d'entraide. Pour prendre l'exemple de l'Avarap, c'est extraordinaire de voir la fidélité et l'engagement des anciens membres de cette association. Un des intervenants de la matinée a ainsi déclaré: "J'ai décidé de devenir animateur de l'Avarap pour rendre à cette association tout ce qu'elle a su me donner en terme d'énergie et de confiance en moi au moment où j'en avais fortement besoin."

    C'est ce que j'appelle "l'esprit Réseau".

    En cela, le Réseau est une énergie, propre, durable et renouvelable.