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dirigeants - Page 30

  • Réseau et savoir-vivre

    Autruche.jpgLe savoir-vivre est le premier des réflexes à adopter lorsqu'on se lance dans l'activation du Réseau. Car la politesse facilite les échanges et crée un lien plus solide et plus durable entre les personnes qui réseautent.

    Le premier séminaire de Networking qu'il faudrait organiser dans le cadre d'un programme d'outplacement, c'est un atelier "règles de savoir vivre". Car le Réseau n'aime pas les mal-élevés; il faut donc faire comprendre au candidat réseauteur qu'il sera trois fois plus efficace dans sa démarche s'il applique les règles de la plus élémentaire politesse. En voici quelques exemples:

    1) remercier par un mot où par un mail la personne qui vient de vous recevoir;

    2) la tenir au courant du résultat des contacts qu'elle vous a donnés;

    3) la prévenir et la remercier personnellement le jour où vous avez trouvé un job.

    En suivant ces règles de savoir vivre, votre image est préservée au sein du Réseau et vos interlocuteurs peuvent se transformer en super connecteurs, veilleurs et détecteurs d'opportunités.

    En ne les appliquant pas, vous faites du "réseau jetable", c'est à dire un réseautage chronophage et peu productif.

    Il y a un an, un « jeune retraité » issu de la chasse de têtes est venu me voir de la part d’une relation commune pour que je lui parle du métiers de l’outplacement. Je l’ai gentiment invité à déjeuner et lui ai donné quelques bons conseils.

    J’attends encore son mot de remerciement… Et je viens de découvrir par hasard qu’il a intégré récemment un cabinet d’outplacement. Il n’a même pas pensé à me prévenir. Si je dois résumer mon opinion sur lui en un seul mot, lequel dois-je choisir ? J’attends vos suggestions.

     

     

     

  • Etre dans le bon casting. Ou ne pas être.

    Casting.jpgAujourd'hui, la vie professionnelle est une affaire de casting: chaque recrutement constitue un casting particulier.

    Et comme les "films" de la vie professionnelle sont tournés de plus en plus rapidement, les engagements sont appelés à durer de moins en moins longtemps.

    De nos jours, lorsqu'un patron se fait virer d'une société, l'actionnaire lance un casting pour trouver le nouveau "premier rôle". Et une fois le nouveau D.G. recruté, le promu fait le ménage dans l'équipe existante et fait son propre casting pour constituer autour de lui sa nouvelle garde rapprochée.

    Jacques Attali, dans un excellent livre intitulé "L'avenir du Travail", publié il y a cinq ans, l'expliquait très bien en disant que la vie professionnelle allait progressivement devenir une longue suite de courtes expériences. Il prenait l'image d'une troupe de théâtre qui se constitue pour une série de représentations et qui se disperse une fois la programmation terminée.

    Le cadre supérieur ou dirigeant se retrouve de plus en plus dans la situation d'un acteur qui courre les castings et qui cherche à se faire engager dans la bonne troupe au bon moment.

    Certes, pour réussir à intégrer la bonne équipe, on lui demande de parfaitement maîtriser son art (compétences). Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi qu'il soit visible pour que l'on pense à lui! Il doit donc se fasse connaître auprès des réalisateurs, responsables de casting, producteurs, etc.

    Pour cela, les vrais acteurs dispose généralement d'un agent. Les cadres supérieurs et les dirigeants n'en ont pas.

    Ils ne peuvent se reposer que sur le Réseau. C'est le Réseau qui lui permet d'être choisi pour les bons rôles et de mener une carrière riche et variée. Mais pour que le bouche à oreille fonctionne, il faut développer et entretenir méthodiquement ses relations professionnelles. Et çà, cela ne s'improvise pas. Cela se travaille tous les jours avec les bonnes méthodes et les bons outils.

    Cela vous permettra d'enchaîner les bons rôles, voire même peut être de décrocher un César! Ou même un Oscar!.

  • Prendre les bonnes habitudes du bon réseauteur

    Habitudes.jpgWilliam James (le frère d'Henri) a enseigné le premier cours de psychologie expérimentale au sein de l'université de Harvard en 1875. On lui doit un gros pavé de 1200 pages intitulé "Principles of Psychology" dans lequel il constate que les êtres humains se complaisent dans leurs habitudes et qu'il ont beaucoup de mal à en changer.

    En matière de Networking, c'est un phénomène classique: la première habitude consiste à ne pas faire de réseautage. La deuxième, à ne pas y penser. La troisième, à en faire n'importe comment.

    William James utilise cette formule ô combien juste: "Nous sommes tous de simples paquets d'habitudes."

    Pour créer de nouvelles et bonnes habitudes, il préconise la stratégie des efforts quotidiens. Son idée est que les habitudes se forment et s'ancrent parce que le cerveau se modifie en réponse à une pratique régulière et répétitive.

    Il a fallu un siècle aux neuroscientifiques pour expliquer ce phénomène: il s'avère en effet que plus nous accomplissons une action particulière, plus il s'établit de connexions entre les neurones correspondant.

    L'expérience montre hélas que la volonté de changer nos habitudes n'est souvent pas suffisante. Et l'explication de cette résistance nous est donnée par un chercheur en psychologie: Roy Baumeister. Ce dernier, à la suite de nombreuses expériences sur la volonté humaine, a découvert que plus on utilisait celle-ci, plus elle s'amenuisait. En somme, la volonté fonctionne comme une pile... qui s'use.

    Alors que faire? La solution nous est fournie par Shawn Achor, disciple de Tal Ben-Shahar, et consiste à appliquer la règle des 20 secondes. Il s'agit de diminuer l'énergie d'activation pour les habitudes que vous voulez adopter et de l'augmenter pour les activités que vous souhaitez remplacer. En d'autres termes, il faut que l'effort pour accéder à la nouvelle tâche programmée soit réduit au minimum.

    La traduction de cette règle en matière d'activation régulière du Réseau, c'est l'organisation. Si vous voulez réseauter efficacement, il faut que vous soyez particulièrement bien organisé. D'abord en termes d'objectif et de stratégie. Ensuite avec des outils performants et faciles d'accès e, matière d'action, de suivi et de mesure. Si vous prenez le temps de créer et d'entretenir les éléments de réussite de  votre réseautage, vous quitterez le peloton des amateurs velléitaires pour atteindre les sommets avec les professionnels.

  • Chenilles et papillons du réseau

    réseau,bommelaer,networking,recherche d'emploi,outplacement,dirigeantsDans la vie professionnelle, nous sommes tous des lépidoptères. Lorsque nous traversons une phase de recherche d'emploi nous sommes des chenilles. Et le jour où nous trouvons le bon job, nous devenons un joli papillon.

    L'état de chenille n'est pas agréable: on a conscience d'avancer lentement, de n'intéresser personne et on est particulièrement pressé et anxieux de se transformer en papillon.

    Le papillon, quant à lui, virevolte, papillonne, et fascine l'observateur extérieur par sa folle activité.

    Le problème qui se pose souvent dans le Réseau, c'est lorsque le papillon oublie qu'il a été une chenille. Prenons le cas de Jean-Luc qui, lorsqu'il cherchait un job, se plaignait que ses contacts réseau en poste soient si long à lui répondre et à le recevoir; et qui était très en colère quand l'un deux lui opposait un refus.

    Maintenant qu'il est en poste, le papillon Jean-Luc n'a soudain plus le temps de recevoir les personnes que le Réseau lui envoie. En refusant ainsi de jouer le jeu du Networking, il ne respecte pas sa règle de base qui consiste à redonner aux uns ce qu'on a reçu des autres. Certes, il existe toujours de bonnes raisons pour refuser des rendez-vous avec des chenilles inconnues recommandées par des relations. Mais, le papillon ne doit jamais oublié trois choses:

    - la chose la plus précieuse dans le Réseau, c'est sa propre réputation;

    - le Réseau n'oublie pas et garde en mémoire les bonnes actions, comme l'absence de réaction;

    - contrairement aux lois de la nature, dans la vie professionnelle, un papillon peut redevenir une chenille. 

  • Le droit de se planter

    bommelaer,réseau,réseautage,emploi,recherche,outplacement,dirigeants,Je viens de lire un livre intitulé "Grandeurs et misères des stars du Net" et je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous l'idée clé du bouquin.

    Les deux auteurs (Capucine et Marc) expliquent que les vedettes du Net ont commis de grosses erreurs et sont quelquefois passés à deux doigts de la catastrophe. Ces "stars" admettent en effet volontiers qu'elles ont péché par orgueil, par manque de réflexion ou par précipitation. Cet ouvrage montre clairement combien les échecs sont indiscociables de la réussite pour peu que l'on possède le courage d'en tirer des leçons et l'énergie pour rebondir.

    Le problème réside dans le fait qu'en France l'échec est mal considéré. Malheur au perdant, au cadre licencié et à l'entrepreneur qui fait faillite. Aux Etats Unis, c'est tout le contraire: on admet l'erreur car elle fait partie de l'apprentissage et de la prise de risque nécessaire dans le monde professionnel. Si l'on s'intéresse à la biographie de Steve Jobs, force est de constater qu'il s'est très souvent planté: l'Apple III, Lisa, Power Mac Spartacus, Mac G4 cube, etc... Il a été même viré de sa propre entreprise... Les auteurs citent aussi l'exemple de Richard Branson. On pourrait en lister beaucoup d'autres.

    En France, dès que vous échouez, vous êtes un loser, limite pestiféré. Dans les pays anglo-saxons, c'est le fait de ne jamais s'être planté qui est louche.

    Dans le monde de la recherche d'emploi, on trouve encore trop de recruteurs qui partagent cette vision négative de l'échec. Ces personnes n'ont jamais pris de risques et mettent toute leur énergie à sécuriser leur poste et leur carrière. Elles se permettent de juger sévérement les candidats ayant connu un accident de carrière. Il faut leur conseiller de lire ce livre pour leur faire comprendre que, comme le dit Bill Gates: "La réussite est une mauvaise maîtresse car elle fait croire aux personnes intelligentes qu'elles sont à l'abri d'une erreur".

    Ce qui a de bien avec le Réseau, c'est qu'il est beaucoup plus ouvert à l'échec si l'erreur a été porteuse de leçon.