Les zozos du Réseau sont parmi nous. Ces sympathiques amateurs qui nous bercent de leurs boulettes font quelquefois notre bonheur, quand ils ne nous énervent pas carrément.
Pour ma part, j'adore celui qui vient me rencontrer en me disant: "J'ai adoré votre ouvrage, c'est d'ailleurs devenu mon livre de chevet". Et dans la discussion qui suit, je me rends compte qu'il n'a rien compris à ce que j'ai écrit et qu'il accumule les bévues basiques de l'apprenti réseauteur.
J'aime beaucoup aussi celui qui se trompe de rendez-vous et se présente à votre bureau la veille du rendez-vous prévu.
Sans parler de la vedette qui vous appelle pour prendre un rendez-vous et qui, à la question: "Puis-je savoir ce que je peux faire pour vous?", vous répond: "Je ne sais pas. C'est untel qui m'a conseillé de vous rencontrer."
Il y a aussi l'artiste qui monopolise la parole pendant toute la durée de la rencontre et qui ne vous en laisse pas en placer une, alors que normalement il vient vous voir pour glaner quelques conseils ou informations.
La palme revient également à celui qui enlève ses chaussures pendant l'entretien, voire à l'autre qui prend ses coups de fil personnels en plein milieu du rendez-vous et vous permet de tout savoir de la liste des courses du soir.
Les zozos du Networking font partie du Réseau. Ils ont une fonction utile à plusieurs titres:
1) ils nous enseignent - ou nous rappellent - ce qu'il ne faut pas faire
2) ils nous apprennent la patience et la gentillesse
3) ils nous permettent de les aider, en leur signalant avec délicatesse leurs menues erreurs
4) ils me donnent le thème ce billet.