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bommelaer - Page 28

  • La chasse aux cons est ouverte: pan!

    Asshole.jpgRobert Sutton est professeur à l'université de Standford. Il serait resté un obscur universitaire s'il n'avait pas publié, il y a quelques années, un livre jubilatoire intitulé: "Objectif zéro sale con" (je préfère le titre anglais: The No Asshole Rule"). A noter que le sale con peut selon l'auteur s'appeler: "connard, ordure, enfoiré, crétin, abruti, peau de vache, salaud, enflure, trou du cul, pervers, etc."

    Sutton raconte que l'idée du livre lui est venu lors d'une réunion concernant le recrutement d'un nouveau professeur. Un de ses collègues évoqua un nom et le doyen de l'université écarta le prétendant de la façon suivante: "Ecoutez, peu importe que ce soit un prix Nobel ou autre...la seule chose dont je ne veux pas, c'est d'un sale con qui bousillera l'ambiance de notre équipe." 

    Soyons clair: les sales cons sont partout. Ils pullulent, ils fourmillent, ils nous envahissent et nous encerclent. Et, manque de bol, ils sont encore plus nombreux cette année que l'an passé. 

    Heureusement le Réseau peut, dans de nombreux cas, nous aider à les repérer afin de les éviter.

    En effet, avant de recruter un individu, il est habituel de se renseigner sur lui auprès de personnes qui l'ont cotoyé. Et, en procédant ainsi, on détecte facilement le "trou du cul" qui se cache derrière le  séduisant et compétent candidat. 

    De même, dans la mesure du possible, avant de rejoindre une entreprise qui nous propose un contrat en or, il est de bon ton de prendre des renseignements sur le patron de celle-ci ou sur notre nouveau N+1. Il y a ainsi des entreprises où il ne faut clairement pas travailler, dans lesquelles le patron est dingo, pervers, paranoiaque et pousse au burn out ou à la dépression ses principaux collaborateurs.

    Certains aimeraient que l'on mette en place sur Internet un fichier des "sales cons". Le programme me paraît trop vaste et il courre le risque d'être piraté par quelques "trous du cul".

    Le mieux est de faire confiance au Réseau pour vous aider à tracer les ordures et les nuisibles. De même, c'est à vous d'informer le Réseau quand vous en détecter un.

    Pour vous y aider, sachez que le "sale con" se reconnait par le fait qu'il:

    - insulte

    - menace

    - intimide

    - harcèle

    - critique

    - se moque

    - déstabilise

    - humilie

    - manipule

    - ment

    - vexe

    - attaque

    - coupe la parole

    - méprise

  • Votre cerveau dans le Réseau

     Cerveau fun.jpg

     

    David Rock, auteur de "Votre cerveau au bureau" explique que le cerveau fonctionne sur le mode SCARF.



    S pour status

    C pour certainty

    A pour autonomy

    R pour relatedness

    F pour fairness

    En d'autres termes, quand vous vous trouvez devant un interlocuteur Réseau pourvu d'un cerveau, si vous désirez bien fonctionner avec lui, vous devez lui donner:

    - du statut: c'est à dire lui donner de l'importance, le valoriser, écouter ses conseils, respecter son avis, savoir le remercier et le tenir au courant;

    - de la certitude: qui consiste à être clair et précis sur ce que l'on est, ce que l'on cherche et ce qu'on lui demande spécifiquement;

    - de l'autonomie: c'est la capacité à créer la structure de l'échange pour qu'il s'inscrive dans une perspective déterminée, précisée et maîtrisée, donc propice à la créativité; 

    - du lien : c'est un point clé du réseautage qui consiste à établir un lien durable avec la personne rencontrée et se mettre en position d'être connecté et ou de connecter; 

    - de l'honnêteté: il s'agit de la transparence qui va créer la confiance nécessaire au bon fonctionnement du Networking

     Pour conclure, je finirai sur une "perle du bac" 2013 : "le cerveau a des capacités tellement étonnantes qu'aujourd'hui pratiquement tout le monde en a un."

     

  • Une façon de catégoriser le Réseau

    Habitudes.jpgReid Hoffman, cofondateur et Président exécutif de LinkedIn catégorise les réseauteurs en quatre catégories:

    1) les attentistes : "Je ferai quelque chose pour vous si vous faites quelque chose pour moi".

    Les "attentistes" ne s'engagent que s'ils sont sûrs d'être "payés" en retour. Ils exigent soit un résultat immédiat, soit des solides garanties sur un futur proche. Le partenariat qu'ils instaurent est contraint car, en face d'eux, vous êtes forcé de redonner rapidement ce qu'ils vous ont octroyé.

    2) les comptables : "Je ferai les choses pour vous mais en tenant les comptes"

    Les "comptables" considèrent que toute relation est affaire de contreparties. Si une personne leur rend un service, ils lui doivent quelque chose. Pas immédiatement, mais dans l'avenir. Le compte est débiteur et il faudra rembourser la dette un jour ou l'autre. Léger détail: les comptables ont souvent le réflexe de surestimer leur contribution...  

    3) les investisseurs : "Je m'investis dans cette relation et j'en attends autant de vous à long terme"

    Les investisseurs s'investissent dans des alliances en considérant que chaque partie aura la bonne idée d'honorer ses engagements. Il n'y a pas de notion de réciprocité et il n'existe pas de date butoir. Dans cette relation, la bonne communication constitue un facteur essentiel de succès en évitant les mauvaises interprétations.

    4) les vrais réseauteurs: "Je m'investis dans cette relation car c'est mon choix"

    Les vrais réseauteurs n'ont pas d'attentes explicites de retour. Leur moteur, c'est la satisfaction d'avoir amélioré la relation et/ou le plaisir d'avoir aidé quelqu'un. Le lien établi est durable et satisfaisant même si les gains personnels sont nuls ou limités. Dans certains cas, ce type d'alliance donne des résultats aussi exceptionnels qu'inattendus.

    Pour Hoffman, cette grille de lecture permet de mieux gérer les relations et les alliances. Elle aide aussi à déterminer le meilleur type d'alliance à établir avec un individu donné.

    Il explique ainsi "Si votre but est simplement d'aider les autres, de les introduire auprès des bonnes personnes parce que vous pensez que c'est une bonne chose à faire, alors vous renforcerez rapidement votre réputation et vous étendrez l'univers de vos possibilités."

  • Warm Call

    téléphone.jpgWhat do you prefer? A cold call or a Warm Call?

    What do you think would happen if you cold call Martin Bouygues? Do you think you'd even get through to him? But what if you call his office and said that Marc X, his friend, suggested that you call him. It is obvious: your chances of reaching Martin Bouygues will strongly improve. Because your network can open doors that you could not open on your own.

    An even more effective way to get referrals attention is to ask your contact to call first to introduce you. Of course, your contact will be most likely to do this if the two of you have a strong relationship.

    A warm call means using your contact's name to get the referral's attention. To do so, you need to understand the relation between the contact and referral.

    There are some key things that you need to remember to succeed in every warm call:

    - prepare, prepare and prepare

    - have a good script. Don't improvise

    - don't call from a cell phone

    - call from a quiet area

    - call with a positive attitude

    - mention your contact's name : "Jean suggested me to meet you"

    - check that it is a good time to speak with him

    - speak with confidence, energy and assertiveness

    - speak slowly and use inflections

    - be focused and specific on who you are and what you want

    - ask for an interview

    - agree on a date and time for a meeting

    - remember to give your name and your cell number

    - don't forget to thank you at the end of the phone call

  • Le comportement coopératif au cœur du Réseau

    Coopération.jpgEn 1984, le sociologue américain Robert Axelrod a publié un remarquable ouvrage intitulé: "Comment réussir dans un monde d’égoïstes".  Dans ce livre, il explique, que la meilleure interaction à long terme entre deux individus est la réciprocité. Pour en savoir plus, je vous invite à cliquer sur le lien suivant:

    http://sciencetonnante.wordpress.com/2011/10/31/robert-axelrod-et-levolution-de-la-cooperation/ )  En édictant la « théorie du comportement coopératif », Axelrod prouve que la collaboration constructive était plus productive que l’affrontement, la critique ou le mépris. 

    Robert Axelrod précise que pour déclencher le processus de coopération, il faut simplement quelques individus prêts à rendre la pareille en cas de coopération. Et cela même au sein d'un groupe où personne d’autre n’est disposé à suivre leur exemple. Il suffit donc qu’un petit nombre commence à jouer le jeu pour que le système fonctionne et contamine positivement un nombre croissant de participants.

    Le Réseautage fonctionne sur ce principe. Il faut qu'un petit nombre de personnes fasse fonctionner le Réseau pour provoquer une contamination positive. C'est pour cela que, dans l'utilisation du Networking, il convient d'être vigilant sur deux points :

    1) ne faire réseauter que des personnes initiées, préparées et convaincues;

    2) envoyer ces nouveaux réseauteurs auprès d'interlocuteurs dont on est à 100% sûr qu'ils joueront le jeu.


    Les travaux d'Axelrod sont dans le même esprit que ce que décrit Carlo Cipolla dans le bijou de simplicité lucide que constitue son livre "Les lois fondamentales de la bêtise humaine". Pour lui, tout se résume au rapport gagnant-gagnant, gagnant-perdant ou perdant-perdant qui se crée entre deux individus.

    Ed Catmull, le Président de Pixar est un adepte des idées d'Axelrod. Il explique le succès de son studio depuis 20 ans par cette culture de la coopération : « Ce qui est fondamental – et ce qui nous différencie de beaucoup d’autres studios – est la façon dont nos collaborateurs à tous les niveaux aident chaque membre de l’équipe. Chacun est totalement investi pour aider l’autre à produire le meilleur travail. C’est vraiment « Tous pour et un pour tous ».