Le coaching est aussi une affaire de Réseau. Il fallait le dire et le rappeler. Ce livre le fait.
Témoignages - Page 4
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Les 110 fiches outils du coaching
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Peut mieux faire - un bêtisier pour s'amuser un peu
Voici quelques grands moments de Réseau vécus pour vous faire sourire en fin de semaine. Ces histoires sont véridiques et nous rappellent, en creux, quelques bonnes pratiques du Networking.
Place aux meilleurs artistes :
Le réseauteur "ponctuel" qui se présente à 9h00 à son rendez-vous Réseau de 14h00, pendant que son rendez-vous de 9h00 l'attend à l'autre bout de Paris...
Le networker "gourmand" qui, avant son rendez-vous réseau de 14h00 a la bonne idée de manger rapidement un plat de spaghetti bolognaise et qui arrive à l'entretien la chemise blanche zébrée de traces oranges...
Le réseauteur "assertif" qui me contacte de la part d'une de mes relations pour me demander un rendez et qui ne sait pas pourquoi il veut me voir et ne sait pas ce que je fais comme métier...
Le networker "organisé" qui m'appelle de la part d'une personne que je ne connais pas et qui, suite à mon étonnement, m'explique en rigolant qu'il a mélangé les noms de ses recommandations...
Le réseauteur "concis" qui, lors d'un entretien Réseau, propose de se présenter rapidement et qui raconte son parcours, sa vie et son oeuvre en 55 minutes chrono...
Le networker "positif" qui vient me rencontrer pour comprendre pourquoi le Réseau ne fonctionne pas pour lui et qui se présente en 5 minutes en expliquant que tous ses précédents employeurs étaient de sombres imbéciles avec lesquels il s'était, à chaque fois, engueulé...
Le réseauteur "bonne année" qui m'envoie ses vœux par courrier postal et qui se trompe de carte : en ouvrant l'enveloppe, je tombe sur un "Chère Michèle"...
Le networker "heureux" qui, ravi d'avoir obtenu un rendez-vous physique avec son interlocuteur au bout du fil, raccroche triomphalement sans avoir pensé à avoir donné son nom, son numéro de portable, et sans avoir vérifié l'adresse du rendez-vous...
Le réseauteur "ouvert" qui ne croyait pas du tout au réseau et qu'une bonne âme a fortement incité à venir me voir en lui disant: "c'est vraiment ta dernière chance pour changer d'avis sur l'intérêt du Networking"...
Bon Réseau !
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Un drôle de zozo dans le Réseau
Témoignage étonnant d'une réseauteuse aguerrie à l'assaut d'un fleuron du Cac 40.
"Je cible une très grande entreprise française dans laquelle une grande majorité de cadres supérieurs ou dirigeants adorerait travailler.
Bien évidemment, les décideurs de cette noble institution sont longs à approcher et la démarche Réseau prend un certain temps avant d'aboutir au résultat recherché.
Mais j'ai lu et stabilossé les bons auteurs et j'applique la méthode Réseau avec rigueur. Je sais être persévérante et patiente lorsque l'enjeu en vaut la peine.
Mes efforts finissent par payer car, grâce à une solide recommandation, un de mes interlocuteurs ciblés accepte de me recevoir : bingo !
Le rendez-vous a lieu le jour J et mon hôte m'écoute avec attention et me consacre une bonne grosse heure de son temps précieux. Je sors de cette entretien avec la pèche, le sentiment d’avoir intéressé cette haute sommité et la certitude qu'il va faire ce qu'il a promis : m'aider à intégrer rapidement le processus de recrutement du groupe.Malheureusement, la belle histoire vire à la grosse déception quand, dans les mois qui suivent, mes appels et emails restent sans réponse. Plus de son, plus d'image.
Quelle n’est pas ma surprise lorsque, peu à peu, par recoupements, je découvre que tous ceux qui, comme moi, l'ont rencontré en Réseau ont bénéficié du même traitement. L'explication : le placard !
En clair, mes infortunés camarades et moi avons permis à ce dirigeant placardisé d’occuper ses journées et de remplir le vide sidéral de son agenda." -
Puisque je vous dis que le Réseau, cela ne marche pas !
Lorsqu'au début du XXIe siècle, j'ai découvert l'exceptionnelle puissance du Networking, j'ai commencé à donner de magnifiques conférences sur ce noble sujet et ces apparitions publiques, dont l'audience aurait pu tenir dans une cabine téléphonique, ont généré quelques rares demandes de "rendez-vous Réseau".
Un jour, je vois arriver à mon cabinet un "réseauter forcé", vous savez ce type de personne à qui on a dit : "vas-y donc le voir, c'est un monsieur qui se dit grand spécialiste du Networking, ton cas n'est peut être pas complètement désespéré !"
Monsieur Bison - appelons-le Monsieur Bison - s'assoit en face de moi, les bras croisés, les jambes croisées, dans l'attitude typique de la personne ouverte aux bons conseils.
Il m'explique que, dans le cadre de sa recherche d'emploi, malgré toutes les recommandations insistantes de ses amis, il ne veut pas faire de Réseautage parce que "le Réseau cela ne marche pas."
Prenant mon ton le plus docte du "grand Sachant" depuis peu, je m'efforce de reprendre l'histoire du Réseau depuis Jésus Christ et de lui démontrer de façon scientifique, mathématique, psychologique et épidémiologique que le Networking a toujours fonctionné, fonctionne encore et fonctionnera toujours, et cela jusqu'à la nuit des temps.
Devant son air renfrogné, sa moue dubitative, son œil torve, sa façon compulsive de se tirer la chaussette gauche, ma subtilité épidermique me susurre suavement dans la pavillon de l'oreille que je n'ai pas réussi à le convaincre.
Je tente un nouvel essai, j'appelle les grands hommes du Réseau à mon aide : John Kennedy, Benjamin Franklin, Clémenceau, Edgar Faure, Adamo, etc. Ce puissant renfort n'ébranle en rien mon interlocuteur qui, derrière un mutisme désabusé, campe sur sa position.
De guerre lasse, je lui assène une dernière question ouverte, légèrement liftée, le long de la ligne : "Monsieur Bison, pourquoi n'essayez-vous pas une fois. Juste une fois ? Pour voir ?"Il me sert alors l'argument massue brisa ma patiente argumentation :
"Dans ma boite, je connais un gars qui a fait du Réseau. Ben, ça n'a pas marché. Ben ouais, il est mort en arrivant à son premier rendez-vous. Crise cardiaque !"
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Melons et pastèques du Réseau
Au cours d'une démarche Réseau menée avec le grand professionnalisme exigé par les experts du Networking, on se retrouve un jour ou l'autre devant un individu qui a pris la grosse tête.
Ce type de rencontre est rare. Elle est d'autant plus intéressante et précieuse.
La personne qui a "pris le melon" ne se distingue pas au premier abord. Il n'a pas forcément une grosse gourmette, une pochette, une montre en or, un brushing particulier ou des Berlutti cirées à l'Elysées.
Il se dévoile quand on lui demande de parler de lui, de sa vie, de son oeuvre et de sa future postérité. Pour lui, c'est le grand moment de bonheur, l'extase cosmique, le nirvana orgasmique.
Il prend le même plaisir si on l'interroge sur sa vision du métier, du secteur ou de l'univers. Tout d'un coup, il devient un mélange de Stephen Hawking et de Jean Tirole. Et on n'a pas d'autre choix que de l'écouter religieusement, en prenant frénétiquement des notes et en feignant l’ébahissement le plus profond.
Attention cependant à la boulette : pas de fou rire inextinguible pendant ce moment unique. Ni de bâillement incoercible. Ne pensons même pas à regarder par la fenêtre le pigeon qui nous fait les gros yeux derrière la vitre. Ne scrutons pas non plus le bureau de notre bourreau du Réseau, à la recherche d'un nain de jardin caché.
Devant un individu qui a une bonne pastèque vissée au dessus du costume, le mieux est d'apprécier l'expérience Réseau qui nous est offerte. Il y a en effet un aspect ethnologique intéressant à étudier la paon qui fait la roue. Car des bipèdes comme cela, on n'en voit pas souvent.
Et la cerise sur le gâteau dans ce type d'expérience, c'est que notre interlocuteur, une fois que l'on a passé sa porte pour se précipiter au bistro d'en face afin de se taper un triple whisky sans glaçons, est persuadé qu'il vous a rendu service.