Dans le Réseau, on rencontre le plus souvent des personnes bienveillantes. Des "piles" qui dynamisent, des "ampoules" qui éclairent, des "déclics" qui boostent.
Mais, comme le disait l'un de mes oncles: " Dans la vie professionnelle, on rencontre aussi des vieux cons et des jeunes cons. Toute la difficulté étant de travailler avec ceux qui ne font pas partie de ces deux catégories."
Il avait raison. On en a tous côtoyé des vieux cons et des jeunes cons.
Mon oncle avait cependant oublié d'autres catégories de cons: les gros cons et les sales cons.
Si j'applique cette grille de lecture au Réseau, je constate qu'elle fonctionne.
En effet, dans le Réseau, on rencontre:
- des jeunes cons qui se distinguent par leur maladresse, leur arrogance et leur manque d'éducation;
- des vieux cons enkystés dans leurs croyances artériosclérosées
- des gros cons, lourds et souvent dépourvus de toute intelligence émotionnelle
- des sales cons, pervers, malfaisants, toxiques.
Le problème, hélas, n'est pas seulement de les éviter ou de les écarter de son réseau.
La plus grande difficulté est de ne pas entrer dans une de ces catégories !
Et, croyez-moi, cela n'est pas gagné. C'est un peu comme le triangle de Karpman, on peut très bien passer d'un registre à l'autre sans s'en rendre compte. Le tout dans une seule journée, en fonction des interlocuteurs et des circonstances.
Martine est en recherche d'emploi depuis trois mois et son activation du Réseau fonctionne bien puisqu'elle arrive à rencontrer en moyenne sept personnes par semaine. En avril, elle se retrouve, ce qui est assez classique, avec trois personnes différentes à contacter chez AXA. Elle obtient les rendez-vous et rencontre les trois interlocuteurs. Mais, elle omet de dire au troisième contact qui la reçoit le fait qu'elle a déjà rencontré deux de ses collègues...
Lorsque, après une intensive campagne de recherche, le bon job est enfin trouvé, il faut encore traverser la période d'essai avec succès. Or, les professionnels de l'outplacement le constate: en 2014, les périodes d'essai sont devenues plus aléatoires. Quelquefois parce que la greffe ne prend pas; de plus en plus souvent parce que l'entreprise est confronté à un problème et doit soudainement alléger sa structure. Dans ce cas, elle applique la bonne vieille méthode LIFO (Last In, First Out).
L'anthropologue américain Edward Hall expliqua en 1963 que la proxémie était une notion clé pour  comprendre les rapports humains. Selon lui, chaque personne a besoin d'une bulle de protection et de sécurité pour se sentir bien. Les dimensions de cet espace protecteur varient: 15 à 45 cm pour les intimes, 45 à 120 cm pour les amis, et plus de 120 cm pour les inconnus. Elles sont également différentes selon les cultures.
Les routes du réseautage sont encore trop souvent encombrées par des zéros totaux, tendance nulos. Il y a en effet des sacrées vedettes dans le Réseau!