
C'est l'histoire entendue d'un recrutement en 2014.
Le Président Directeur Général et le Directeur Général échangent leurs points de vue sur les candidats au poste ouvert de Directeur Marketing.
PDG : Alors, Philippe, qui est pour vous le meilleur candidat pour le poste ?
DG : Il n'y a pas photo, c'est le candidat rencontré lundi, l'actuel Directeur Marketing de Globus, qu'il faut prendre. Il coche toutes les cases en termes de compétences et d'expérience et sa personnalité colle parfaitement avec les valeurs de notre entreprise.
PDG : Mmm
DG : Vous n'êtes pas de mon avis ?
PDG : Effectivement sur le papier, c'est un excellent candidat. Mais il y a un gros problème.
DG : Ah oui, lequel?
PDG : il n'a pas fait la même école que nous deux ! Il est diplômé de l'école concurrente !
Moralité : le recrutement s'est orienté vers un autre candidat qui avait fait LA bonne école. Cette histoire est désolante. Elle traduit hélas les petites guerres stériles que certaines écoles se livrent encore en France alors que la compétition est internationale et se moque éperdument de ces querelles de clocher.
Les chercheurs d'emploi se confrontent en permanence aux affres du processus de recrutement. Et les commentaires qu'ils nous font sur ce qu'ils vivent passent par toutes les couleurs de l'arc en ciel. Dans certains cas, c'est la consternation devant le manque de professionnalisme, l'insoutenable légèreté dans le suivi, le non respect de la politesse élémentaire, le mépris total de l'humain, etc. Dans d'autres cas, c'est tout le contraire et nos candidats apprécient la qualité de l'accueil, l'excellence de l'entretien, la disponibilité du recruteur et le respect de ses engagements.
Dans le Réseau, on rencontre le plus souvent des personnes bienveillantes. Des "piles" qui dynamisent, des "ampoules" qui éclairent, des "déclics" qui boostent.
Martine est en recherche d'emploi depuis trois mois et son activation du Réseau fonctionne bien puisqu'elle arrive à rencontrer en moyenne sept personnes par semaine. En avril, elle se retrouve, ce qui est assez classique, avec trois personnes différentes à contacter chez AXA. Elle obtient les rendez-vous et rencontre les trois interlocuteurs. Mais, elle omet de dire au troisième contact qui la reçoit le fait qu'elle a déjà rencontré deux de ses collègues...
Lorsque, après une intensive campagne de recherche, le bon job est enfin trouvé, il faut encore traverser la période d'essai avec succès. Or, les professionnels de l'outplacement le constate: en 2014, les périodes d'essai sont devenues plus aléatoires. Quelquefois parce que la greffe ne prend pas; de plus en plus souvent parce que l'entreprise est confronté à un problème et doit soudainement alléger sa structure. Dans ce cas, elle applique la bonne vieille méthode LIFO (Last In, First Out).