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Entretiens Réseau - Page 2

  • UK likes Social Networking

    Selon une récente étude réalisée en Angleterre par le bien nommé Carrerbuilder UK auprès de plus de 3 000 gentils recruteurs, il apparaît que LinkedIn, E-academy et Facebook sont de plus en plus prisés par les recruteurs de la perfide Albion.

     

    Cette année, 22 % d'entre eux déclarent utiliser des réseaux sociaux en ligne, contre 11 % en 2007. Et comme près de 10% des recruteurs, qui n'ont pas encore intégré ces sites de mise en ligne dans leur méthode de recrutement, envisagent d'y avoir recours, on peut parier sur la poursuite de cette tendance.

     

    Notons que 25% des sympathiques recruteurs ayant recherché des super candidats sur ces outils estiment qu'ils y ont trouvé des informations qui les confortent dans leur décision d'embaucher un nouveau salarié. Ces plateformes permettent en effet de se faire une idée plus nette d'un candidat, de son parcours et de ses compétences. Mais elles aident surtout à se faire une opinion sur sa personnalité, sa façon d'être, ses amis et ses centres d'intérêt.

     

    L'étude précise également qu'un tiers des gentils recruteurs utilisant les réseaux sociaux, a déjà écarté des candidatures après avoir consulté les profils de candidats sur Facebook. Les photos de soirées imbibées, les insultes visant un ancien employeur, les pratiques douteuses, les blagues salaces, etc. ne suscitent en effet pas une forte adhésion de la part des DRH. Strange, isn't it?  

     

    Les candidats, renards perspicaces et rusés, en prennent conscience et s'adaptent. Selon les experts de Careerbuilder, qui ont interrogé plus de 8 700 salariés dans le cadre de cette étude, force est de constater que près de 20% des personnes modifient le contenu de leur profil sur un réseau social pour se donner une image plus professionnelle aux yeux d'employeurs potentiels.  

  • La défiance: handicap majeur du Réseau

    Feriez-vous confiance à une personne comme vous ? »

    Seulement un leader d'opinion français sur quatre répond « oui » à cette question!

    Deux fois moins que dans les autres pays, à en croire un petit livre passionnant "La société de défiance", dans lequel deux chercheurs, Yann Algan et Pierre Cahuc tentent d'expliquer les racines de cette méfiance qui imprègne toutes les couches de notre société. L'étude a été menée dans une vingtaine de pays. A une autre question "faites-vous confiance à une personne inconnue?" la France se retrouve encore une fois en fin de peloton. Seules la Turquie et le Portugal nous battent pour les dernières places...

     

    Mauvaise pioche, car cette caractéristique française est très handicapante pour le Réseautage. En effet, la confiance est cruciale pour le Networking. Sans confiance, le Réseau ne peut fonctionner.

    Dans la croisade pour le développement du Réseau, il est clair que l'on a quelques grosses pierres dans le sac à dos. Raison de plus pour s'y mettre tout de suite et avec énergie!

  • Le Réseau est un art de communication

    Cet été m'a permis de relire quelques classiques de la littérature américaine sur le Réseau. Des livres au titre évocateur comme Never Eat Alone et Dig Your Well Before You're Thirsty. Les auteurs américains aiment truffer leurs chapitres d'histoires personnelles ou d'exemples vécus, au contraire des français qui se délectent à décortiquer les théories de X ou d'Y.

    Je vais imiter nos amis US en vous racontant l'histoire arrivée à un de mes amis proches, histoire qui illustre l'importance du positionnement et de la communication dans le Réseau.

     

    Charles était alors Directeur Financier adjoint dans un grand groupe bancaire qui venait de changer de patron. Le nouveau boss avait demandé à rencontrer les principaux managers un à un et, bientôt, ce fut le tour de Charles. Ce dernier, légèrement intimidé, entra dans le bureau présidentiel et le nouveau locataire commença leur échange par:

    - Alors Mr V. , à part le golf, qu'est-ce que vous faites dans la vie?

     

    Charles était un excellent golfeur et comme beaucoup de passionnés il ne parlait que de cela. Si bien que lorsque le Président s'était renseigné sur lui avant leur entretien, il n'avait retenu qu'une seule aspérité: le golf.

     

    Pour la petite histoire, Charles ne se démonta pas et répondit: "un peu de putting, Mr le Président."

  • Réseautage et culture du pays

    Je réponds au commentaire fait fin juillet par Rodolphe sur le fait que le réseautage est influencé par la culture d'un pays.

    Je suis tout à fait d'accord avec lui.

    Aux Etats Unis, le Networking est beaucoup plus direct et "brut de fonderie". C'est du frontal et quelquefois même du brutal. On est là pour échanger des cartes de visite et du business (la recherche d'emploi étant un business comme les autres). Les relations sont rapidement chaleureuses mais restent souvent très superficielles. Pour simplifier à l'extrême, les américains se fichent un peu d'où vous venez, ce qui les intéresse c'est combien vous gagnez et combien vous pouvez leur faire gagner.

    Au Royaume Uni, le Réseautage se fait plutôt dans un esprit "club". C'est plus feutré, plus "civilisé" mais avec des subtilités qui échappent complétement aux continentaux que nous sommes. Ainsi l'accent d'un anglais est un facteur de discrimination: il traduit sa classe sociale et son origine régionale. Il peut donc aussi bien vous faire entrer dans un cercle que vous en exclure à jamais.

    En France, nous en sommes qu'au début du commencement. Et nous souffrons de deux handicaps. Tout d'abord la notion même de réseautage n'est pas ancrée dans notre culture. Et surtout le mot Réseau lui-même est entaché de connotations négatives.

  • De l'importance de la posture Réseau

    Pour réussir son activation Réseau, il est essentiel d'adopter la bonne posture face à son interlocuteur. C'est une affaire de bon sens et de psychologie.

    Prenons l'exemple d'un candidat qui appelle le DG d'une grande entreprise française pour prendre un rendez-vous Réseau. Il ne connait pas personnellement  ce Directeur Général mais il appelle en toute confiance car il bénéficie d'une bonne recommandation. Ecoutons l'appel:

    - Bonjour, je suis Pierre Petit et je vous appelle sur les conseils de Paul Dupond. Avez-vous quelques instants à m'accorder? Bien, Paul Dupond a pensé que cela serait très bénéfique pour vous et pour moi que nous échangions sur les problématiques et les enjeux du marché sur lequel votre société opère. C'est dans ce but que je vous propose un rendez-vous dans les jours à venir. Est-ce que vendredi prochain à 15h00 vous convient?

    Cet appel appelle quelques commentaires. Le DG ne sait pas qui est Pierre Petit. Est-ce un consultant ou un chercheur d'emploi? De même qu'est-ce qui lui dit que Pierre Petit peut lui apporter quelque chose? La posture qu'adopte notre candidat est mal choisie: il se positionne en égal du DG. Hors ce n'est pas le cas. En réalité Pierre Petit est dans une démarche d'information et il en connait moins que son interlocuteur sur le sujet "marché". De plus sa conclusion qui consiste à fixer le jour et l'heure du RDV est très maladroite.

    N'oubliez jamais qu'une personne inconnue que vous appelez de la part de X ou Y ne vous recevra que parce que vous venez de la part d'une de ses connaissances. Au départ il ne vous reçoit pas pour vous! Il ne vous accorde un rendez-vous que s'il comprend ce qu'il peut vous apporter:une information ou un conseil utile pour votre démarche en cours. Et ce n'est qu'au cours de la rencontre que la relation va pouvoit prendre une tournure "gagnante-gagnante".