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Dirigeants en semaine et réseauteurs du dimanche

bommelaer,réseau,dirigeant,networking,réseautage,outplacementLes dirigeants d’entreprise sont souvent des réseauteurs du dimanche. En effet, ils ont tendance à considérer le Networking comme une perte de temps. De surcroît, à leur niveau de responsabilité, ils sont convaincus qu’ils n’ont pas besoin de ce "machin" pour piloter efficacement leur société.

Un dirigeant inscrit à une ou deux associations n’a jamais le temps d’assister aux événements organisés par ces dernières, car ils ne sont pas prioritaires dans son agenda. Il néglige ainsi la fréquentation de ses pairs qu’il considère comme des concurrents avec lesquels il ne veut pas partager d’informations, ou comme des professionnels estimables, mais à mille lieux de son propre univers professionnel. Le seul réseau qu’il active se limite à un petit cercle de collaborateurs en interne sur lequel il s’appuie pour faire tourner l’entreprise et développer le business.

Le dirigeant se voit souvent comme un cow-boy solitaire qui règle ses problèmes tout seul. Cette attitude le conduit souvent à l’isolement et à des erreurs de jugement aussi dommageables pour son image que pour son entreprise. Il est atteint de la myopie du Réseau: il évite les conférences, les séminaires de réflexion, tous ces événements qui l’empêchent, pense-t-il, de se consacrer à la gestion des problèmes que seule, croit-il, son omnipotence peut résoudre.

Le dirigeant s’enferme ainsi dans le personnage du loup solitaire qui se méfie de ses congénères et, lorsqu’une vieille relation d’affaires qu’il n’a pas vue depuis dix ans l’appelle pour déjeuner avec lui, il est sûr de deux choses : il va payer le repas et son « vieil ami » va lui demander un job. En délaissant le Réseautage, le dirigeant prend un risque. Il ne profite pas de la formidable source d'informations et de conseils que constitue le Réseau et il ne se dote pas d'un parachute en cas d'éjection non souhaitée. De plus, il passe à côté d'un levier de business essentiel pour son entreprise.

 

Commentaires

  • Tu parles d'or, Hervé!
    Mon expérience personnelle correspond, presque totalement et douloureusement, à ton post.
    J'étais cadre dirigeant depuis 6 ans; après avoir été cadre supérieur pendant 5 ans. Je n'ai pas supporté d'être placardisé. Peu importent les circonstances... Toujours est-il que j'ai décidé tout seul de me "tirer une balle dans le pied", sans en parler strictement à personne d'autre que mon épouse. C'était au début des années 2000, de plus dans une période de grandes turbulences mondiales. C'est bien simple : je ne m'en suis jamais remis!
    A l'heure où j'écris ces lignes, je suis en souffrance depuis 11 ans. Sans me vanter en aucune façon, je n'ai depuis lors jamais trouvé une activité à la hauteur du potentiel de valeur que je suis en mesure de créer. Je fêterai mes 59 ans dans 3 semaines. Profesionnellement, je "bricole"...
    Je suis un lutteur, jamais aussi fort que quand je suis "dans les cordes". Cela tombe bien, mais, sur une aussi longue période, j'ai été largement puiser dans mes réserves d'énergie. Par un grand bonheur, j'ai réussi à globalement préserver l'essentiel : dans l'ordre mon couple/ma famille, ma santé, et le patrimoine que nous avions acquis.
    Dieu que cela a été dur... La bonne nouvelle? Que je suis encore debout, et que j'ai développé des muscles, à défaut de graisse. :-)
    Alors que personne ne me demandait rien, et que je n'étais n'étais aucunement menacé, j'ai quitté une position confortable, qui incluait un salaire fixe au niveau du marché, une rémunération variable, des stock-options, une voiture, des assurances au top de ce qui se pratiquait, la tranche C de la retraite, bref la "totale". J'avais trop bien appris la leçon, répétée à l'envi lors de différents séminaires RH : "soyez acteur de votre carrière". Sur ce coup-là, je l'ai été beaucoup trop, par pure inconscience, et arrogance! Je ne supportais pas le sort qui m'était réservé au quotidien, notamment l'absence de responsabilités au niveau de mes compétences et de mon package. Je m'étais dit que c'était le moment de le faire, je me sentais fort, et je voulais garder l'initiative de mon côté...
    Le réseau??? J'étais dans cette attitude stupide d'engagement, à fond et exclusif, dans les objectifs qui m'étaient fixés. Le peu de temps qui me restait était consacré à ma petite famille : ma femme et nos deux enfants.
    Moralité, en plus du reste, je me suis présenté sur le marché du travail sans réseau, ni démarche : un vrai "bleu", pour rester poli!!!
    Désolé d'avoir été si long; mais j'espère que mon expérience servira à d'autres! Sur ce plan d'ailleurs, je suis prêt à venir témoigner autant que faire se peut, naturellement gracieusement.

  • Au démarrage de mon activité, j’ai fréquenté différents groupes pour étoffer mon carnet d’adresses dans la région où je venais de m’installer :
    club sectoriel (pour côtoyer mes pairs),
    club d’entrepreneurs (pour partager des problématiques liées à la création),
    associations géographiquement proches (dynamisme local) ou thématiques (femmes chefs d’entreprise)
    club d’affaires (pour développer mon business)
    Je me suis astreinte à fréquenter assidument une demi-douzaine de ces clubs pendant au moins 1 année chacun afin de trouver ceux dont le fonctionnement et la philosophie me convenaient le mieux. Un investissement temps que je ne regrette pas : (dans le désordre) j’ai pu confronter mon offre commerciale dans différents cadres, j’ai fait le plein des best pratices, j’ai renforcé certains liens (à force de se croiser dans différents microcosmes), j’ai commencé à forger ma personnalité de networkeuse...
    Aujourd’hui, je suis très investie dans mon association locale de femmes chefs d’entreprise (CréActives) et dans ma société de portage Le Monde Après qui propose un véritable club à ses consultants, le Plasma Collaboratif. Par ailleurs, je continue à fréquenter de temps à autre une «Table des Entrepreneurs», au fonctionnement simple et souple (déjeuner tous les vendredis midis). Une approche qui me permet d’approfondir les liens tout en continuant à rencontrer de «nouvelles têtes».

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