Avant que Microsoft ne devienne mondialement connu, Bill Gates possédait un atout particulier dans son réseau : sa mère.

Mary Gates, était effectivement membre du conseil d'administration de United Way, organisation caritative auquel siégeait John Akers, un haut dirigeant d'IBM. A cette époque, Akers travaillait à l'introduction d'IBM sur le marché naissant des PC. Mary attira l'attention d'Akers sur l'émergence, dans le secteur informatique, d'un vivier de start-ups innovantes, au potentiel sous-estimé par des concurrents plus gros, vers lesquels IBM se tournait traditionnellement quand il s'agissait de nouer des partenariats.

Les propos de Mary Gates changèrent la vision d'Akers sur la stratégie de développement du système d'exploitation des futurs PC d'IBM. Après cette conversation, celui-ci décida de prendre en compte les offres de ces nouvelles entreprises. L'une d'elles était... Microsoft.

La suite fait partie de l'histoire : Microsoft décrocha le contrat DOS et finit par conquérir, quelques années plus tard, le leadership d'IBM pour devenir la plus puissante entreprise informatique du monde.

Sans le réseau initial de Bill Gates, un système d'exploitation révolutionnaire aurait pu ne jamais voir le jour. Et Bill serait le sympathique gérant d'une concession Toyota à Seattle.

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Une récente enquête réalisée par Keljob.com démontre l’importance croissante des réseaux sociaux dans le domaine de la recherche d'emploi.

Sept personnes sur dix font confiance à ces plates-formes communautaires pour rechercher un emploi. Plus de la moitié des personnes interrogées affirme même être des utilisateurs actifs.

Copains d’avant, Viadeo et Facebook composent le trio de tête des sites les plus visités. Avec respectivement six millions, deux millions et un million de membres plus ou moins actifs en France, ces trois portails occupent les trois premières marches du podium.

Les sites communautaires s’imposent progressivement dans les usages comme un moyen de prospection pour un job. Les internautes à la recherche d’un emploi ne sont pas les seuls à se servir des réseaux virtuels. Environ dix pour cent des employeurs cherchent également un collaborateur sur ces nouveaux outils.

Cependant, rappelons que les réseaux sociaux ne sont pas la panacée: seuls 9% des recrutés le doivent au réseau virtuel, ce qui est déjà un chiffre étonnant. Le bon vieux Réseau a encore toute sa place et, cerise sur le gâteau, cohabite parfaitement avec cette nouvelle forme de Networking moderne.

L'affaire Jérome Kerviel / Société Générale s'explique aussi par une panne de Réseau.

En effet, Jérome Kerviel a expliqué aux enquêteurs qu'il avait l'impression de ne pas faire partie de la même caste que les traders issus des meilleures écoles. Au lieu d'essayer de se rapprocher de ses collègues, il a développé une stratégie de "hors la loi" solitaire pour se prouver qu'il pouvait faire mieux qu'eux. Il a atteint son objectif puisque, effectivement, il les a tous dépassé! L'ennui c'est que personne n'était au courant et que la méthode pour arriver à un tel résultat était inavouable... Il confesse ainsi:

"Fin juillet - 2007 - , le marché craque sous les subprimes et les marchés se retournent. (...) Mon résultat grimpe : 500 millions d'euros, et je me retrouve dans la même situation que précédemment, et ce à la hausse, et ne déclare pas ce résultat qui n'apparaît pas dans les livres de la Société générale. Je masque par une opération fictive (...). Il est vrai que je me retrouvais très intimidé par ce montant de 500 millions et surtout de ne pas savoir comment l'annoncer."

Jérome Kerviel agit en solitaire et, faute d'un Réseau à qui il aurait pu demander conseil, s'enferme dans une vrille fatale pour lui et dramatique pour la banque. Si le trader, désormais le plus célèbre de la planète, avait consulté un membre de son réseau (avec qui il aurait développé des relations de confiance), force est de penser que cette personne lui aurait conseillé:

1) d'avertir sa hiérachie directe de ses gains

2) d'en profiter pour mettre en exergue les dysfonctionnements des systèmes de contrôle interne

3) de négocier un accord gagnant-gagnant, quel qu'il soit, avec la banque.