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réseautage - Page 24

  • Un facteur clé de succès trop souvent négligé

    bommelaer,réseau,réseautage,networking,recherche d'emploi,recrutementEn matière de Réseau, il est frappant de constater que de nombreux "réseauteurs" oublient un élément essentiel dans leur activation: l'observation des règles élémentaires de la politesse.

    L'exemple le plus classique, c'est la personne que vous accueillez en rendez-vous Réseau et qui ne prend pas la peine de vous remercier par mail ou par courrier le lendemain. Autre exemple: le réseauteur auquel vous donnez deux contacts et qui ne pense pas à vous faire un retour (par téléphone ou par mail) des deux rendez-vous qu'il a obtenus grâce à vous. Et le summum consiste à apprendre la nomination du "candidat réseau" (que vous avez reçu et conseillé) par voie de presse: la personne a trouvé un nouveau job et elle n'a pas eu le réflexe de vous en informer… Elle a d'ailleurs eu le même comportement désinvolte avec tous les professionnels qui, de près ou de loin, l'ont accompagné ou accueilli au cours de sa quête.

    L'impolitesse dans le cadre du Networking est nuisible à l'image du candidat. Elle est aussi préjudiciable à son efficacité car s'il ne maintient pas un contact régulier avec les personnes qu'il a rencontrées, il se fait oublier d'elles. Or dans le cadre de l'activation du Réseau en recherche d'emploi, il est aussi important de rencontrer de nombreux professionnels proche de ses cibles que de maintenir un contact dans la durée avec chacun d'entre eux.

    Le Réseau est exigeant et possède une bonne mémoire. Le professionnel qui ne respecte pas les règles élémentaires de la politesse se grille tôt ou tard auprès du Réseau et se fait bêtement oublier par des informateurs/connecteurs/recruteurs potentiels! En outplacement, l'atelier politesse devrait être le premier atelier proposé aux candidats.

     

  • De la stupidité dans la pratique du Networking

     

    stupid idiots.jpg

    Carlo Cipolla, dans son livre "Les lois fondamentales de la stupidité humaine" classe les individus en quatre catégories: les intelligents, les bandits, les crétins et les stupides.

    Il part du principe que, dans l'interaction entre deux individus, chacun tire de l'autre un gain ou une perte et, en même temps, cause un gain ou une perte.

    Il existe donc quatre schémas possibles ++ ;  - + ; + - ;-- qui expliquent les quatre types d'individus.

    L'intelligent est celui qui agit avec une autre personne en entraînant un gain pour les deux.

    En revanche, le crétin mène une action où il subit une perte et produit un avantage pour son interlocuteur.

    Le bandit correspond au schéma inverse puisque ce dernier tire un gain de son action et fait perdre l'autre.

    Enfin, le stupide est "celui qui entraîne une perte pour un autre individu ou pour un groupe d'individus, tout en ne tirant lui-même aucun bénéfice et en s'infligeant éventuellement des pertes".

     

    Cipolla constate plusieurs choses:

    1) On sous-estime toujours inévitablement le nombre d'individus stupides existant dans le monde.

    2) Les stupides sont partout, dans toutes les classes sociales, dans tous les métiers, même chez les prix Nobel.

    3) Les intelligents sous-estiment toujours la puissance destructrice des stupides.

    5) L'individu stupide est plus dangereux que le bandit.

     

    Les réseauteurs avertis trouveront un grand bonheur à lire Cipolla. En analysant leur pratique du Networking, ils constateront que le Réseau fonctionne parfaitement s'il se fait entre personnes "intelligentes". Ils reconnaîtront ça et là quelques stupides qui bêtement ne jouent pas le jeu. Ils devront surtout faire attention à ne pas devenir des bandits… Pour ce qui est du crétin, je fais confiance au bon réseauteur pour échapper à cette catégorie.

     

    L'auteur - le livre. Carlo M. Cipolla (1922 - 2000) était professeur d'économie à l'université de Berkeley et à l'Ecole Normale Supérieure de Pise. Il a publié aux Etats-Unis, en 1976, un livre intitulé "The Basic Laws of Human Stupidity". Ce livre vient enfin d'être édité en français aux Presses Universitaires de France. Il fait une soixantaine de page et coûte 7 euros.

     

  • Ce n'est pas de ma faute, ce sont les hormones

    Hormone.jpgConnaissez-vous l'ocytocine? Non?

    C'est simplement la molécule qui explique votre aisance dans le réseautage.

    Moralité, si vous réseautez comme une enclume, ce n'est pas de votre faute, c'est hormonal.

    Selon Paul Zak, l'auteur de The Moral Molecule, l'ocytocine jouerait un rôle important dans nos comportements et dans notre personnalité.

    En effet, les personnes bien pourvues en ocytocine seraient, selon Zak (neurologue dans le civil), plus sensibles, plus empathiques et plus généreuses vis à vis d'inconnus. Elles seraient également plus confiantes et plus ouvertes.

    La revue Pharmacology va encore plus loin puisqu'elle cite, dans son numéro de décembre 2011, une étude qui montre que l'administration intranasale d'ocytocine développerait la confiance en soi, diminuerait la timidité et améliorerait la sociabilité des introvertis.

    Quelle révolution pour les réseauteurs! Plus besoin de se ruer sur les livres de "Networking pour les nuls", il suffit simplement de se faire prescrire cette hormone du Réseau pour devenir le roi du réseautage.

    Parfait, mais avant que cette potion magique soit disponible, que pouvons-nous faire?

    Selon le bon Docteur Zak, en attendant de s'enfourner des tonnes d'ocytocine dans le narines, il suffit de recueillir des signes de confiance de la part de ses relations pour en sécréter naturellement.

    Depuis le temps que je dis qu'il faut fuir les toxiques comme la peste!

  • Prenez votre communication en main

    reseau,réseautage,networking,herve bommelaer,bommelaerUn jour, au début des années 2000, j'ai tapé sur Google le nom d'un cadre dirigeant en phase de transition de carrière que j'accompagnais. Et, à ma stupéfaction, j'ai vu que la seule chose que le Net mentionnait sur lui, c'était qu'il était: "un esclavagiste"… Gloups!

    Pour exister, il faut communiquer. Pour avoir une communication efficace, il convient de la contrôler.

    La communication doit constituer une priorité dans votre action de Networking. Commencez par vous concentrer sur un seul message, une seule idée, un seul concept. Pour cela, il est indispensable d’être clair, en amont, sur votre objectif, votre projet, votre positionnement et vos cibles. Mais énoncer le bon message ne suffit pas, l’impact de ce dernier dépend de la forme qu’on lui donne. Tous les grands communicants le savent. Il vous faut trouver les mots clés et la façon forte, unique et originale de faire passer votre message principal. Et puis répéter, répéter et répéter encore ce dernier car la répétition construit la mémorisation.

    Ne laissez à personne d’autre que vous le soin de diffuser et contrôler votre propre image. C’est à vous d’en représenter le vecteur principal, autant par vos actions que via votre discours. Sachez que la plupart du temps, vos collègues, vos pairs et vos clients ne feront que reprendre vos propos (en espérant qu’ils ne les déforment pas trop). À vous donc de faire passer les bons messages. Et bien sûr, le contrôle de votre image passe aussi par la Toile. Que dit-on de vous sur le Net ? Vérifiez-le régulièrement en faisant une recherche sur Google, 123 people ou webmii : écrivez-y vos prénom et nom et regardez le résultat. Et corrigez le tir si nécessaire!

     

  • Réseauter avec les chasseurs de têtes

    Chasseurs.png

    Le chasseur de têtes n'est pas payé pour vous aider dans votre recherche d'emploi, mais pour faciliter et sécuriser le recrutement effectué par ses clients. Il s'intéresse à vous si votre profil correspond parfaitement à la description du candidat recherché. Il vous adore si vous êtes le « copié-collé » du poste à pourvoir. Dès que vous êtes éjecté de sa short-list, vous retombez dans les oubliettes.

    Aussi, le dirigeant convaincu que son prochain job lui sera apporté sur un plateau par un chasseur de têtes se trompe lourdement. Simplement parce que cette profession ne contrôle que 10 à 15 % des postes de cadres dirigeants en France.

    Un chasseur de têtes traite une vingtaine de missions par an, c’est-à-dire qu’à un instant donné, il n’en gère que cinq ou six. Son métier, c’est de trouver des profils, pas de réceptionner des CV. D'ailleurs, la plupart du temps, il ne voit pas les CV qui lui sont envoyés. Ceux-ci sont regardés en vingt secondes par son secrétariat ou par les chargés de recherche de son cabinet.

    Si vous cherchez un emploi, je vous recommande de soigner votre visibilité auprès des professionnels du recrutement.

     Pour être détecté par un chasseur de têtes, il convient d'être visible sur le marché. Pour cela, vous devez être attentif à :

    ·         ce que vos profils soient précis, complets et mis à jour sur LinkedIn et Viadeo ;

    ·         payer votre cotisation aux anciens de votre école pour être présent dans l'annuaire de celle-ci et dans des bases de données, comme Easysearch et Alinea, achetées par les recruteurs professionnels ;

    ·         être présent et visible dans la presse professionnelle sous forme d'interviews, de chroniques, et de citations de votre nom ;

    ·         avoir un CV à jour et l'envoyer aux chasseurs en anglais et en français. Faites attention à ce que CV soit cohérent avec votre profil sur LinkedIn.

     Si vous repérez quelques chasseurs de têtes spécialisés dans votre secteur et que vous voulez les rencontrer, utilisez alors le Réseau. Identifiez ainsi les super-connecteurs qui peuvent vous recommander auprès d’eux.

    N’allez jamais voir un chasseur de têtes en mode touriste. Préparez-vous. Maîtrisez votre CV, votre objectif d'évolution professionnelle, vos compétences, vos facteurs de réussite et vos réalisations probantes.

    Une bonne façon de rester en relation avec les cabinets de chasse de têtes, sans déranger inutilement les chasseurs, consiste à entretenir le contact, via le Réseau, avec les chargés de recherche. Chevilles ouvrières des cabinets, ils sont spécialisés par secteur et sélectionnent les candidats qui seront reçus par les chasseurs de têtes. Ils sont une source d’informations et de conseils précieux. Ne les oubliez pas. Si vous connaissez bien votre secteur, vous pourrez échanger des informations très utiles avec eux.

    Autre utilisation classique et sympathique du Réseau : se faire recommander ,via un contact réseau, auprès du chasseur pour un recrutement en cours. C'est ce qui vient d'arriver à un de mes clients. Neuf entretiens et deux mois plus tard, c'est lui qui a décroché le job!