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réseau - Page 48

  • Optimisez votre démarche de Networking

    Si vous avez besoin de vous faire opérer de la main, vous allez chercher un chirurgien spécialiste de la main. Pas un chirurgien généraliste qui fait un peu de tout, et une main à l'occasion...

    En matière de Networking, c'est la même chose. Les connecteurs et les prescripteurs ne pourront vous recommander que si vous les aidez à comprendre votre spécialité, votre expertise et votre différence.

    Vous pouvez penser qu'en étant trop pointu sur votre spécificité, vous allez passer à côté de plein d'opportunités de jobs ou de business. Or l'expérience nous démontre que c'est tout le contraire qui se produit: en étant trop généraliste ou vague, vous n'intéressez personne.

    Les connecteurs ont besoin de ne retenir que l'essentiel sur vous: ce que vous faites précisement et ce que vous "délivrez".

    En Business Networking, si vous n'êtes pas clairement identifié sur une spécialité, vos efforts seront vains. Vous n'obtiendrez pas de recommandations et vous direz comme certains: "Le Réseau, cela ne marche pas".

    En recherche d'emploi, si votre positionnement n'est pas simple et univoque, votre réseautage va tourner en rond et vous n'aurez pas accès aux décideurs: vous ferez du réseau "salon de thé", sympathique, certes mais chrono-phage et inefficace.

    Donc, en Réseau: focus, focus focus!

  • L'arbre qui cache la forêt

    Dans le numéro de l'Express du 11 mai 2011, page 102, Christine Kerdellant publie un article très intéressant intitulé: "Les fleurons du CAC 40, un fléau pour la France".

    Elle y explique que ce sont les salariés des sociétés du CAC 40 qui toucheront, pour l'essentiel, la prime Sarkozy. Elle souligne que ces très grandes entreprises qui "chouchoutent" leurs salariés masquent l'échec du tissu économique français. Car ce dernier manque cruellement d'une armée de PME dynamiques et exportatrices, comme en Allemagne et en Italie.

    On retrouve l'idée de la France à deux vitesses: la France des très grandes entreprises rentables, visibles et généreuses et le vaste pays des petites entreprises laborieuses, discrêtes et économes.

    Ce clivage se retrouve dans la façon de réseauter de ces deux mondes parallèles.

    Autant les salariés des grandes sociétés françaises peuvent se contenter de faire du Networking en interne ou avec un réseau externe de pairs triés sur le volet, autant les employés de la PME sont forcés de réseauter d'une façon beaucoup plus large et ouverte, s'ils veulent atteindre leurs objectifs.

    Le problème se corse lorsque l'on sait que ce sont plutôt les grosses structures qui incitent leurs cadres à s'initier aux techniques du Networking.

    Ce phénomène explique aussi pourquoi, dans le cadre d'une recherche d'emploi, les candidats ciblent prioritairement les grandes entreprises du CAC 40 ou du SBF 120. Non seulement parce qu'elles sont visibles mais aussi car elles rassurent.

    La solution à ce problème typiquement français prendra du temps et passe obligatoirement par un profond changement des mentalités, par une volonté politique et par une meilleure compréhension de l'intérêt du Networking et de son enseignement.

     

  • Témoignage from Singapour

    Voici le témoignage de Christophe Randy que je publie avec son autorisation:

    "Bonjour Hervé,

    Nous nous sommes rencontrés à une conférence que vous aviez donnée à la Maison des Essec à Paris.

    Je suis à Singapour depuis mi-décembre et j'ai appliqué avec succès vos conseils pour y développer mon réseau. Ici, encore plus qu'en France, c'est le Réseau qui permet de trouver un job. C'est en effet grâce au Réseau que j'ai très vite compris qu'une recherche traditionnelle via des réponses à des annonces ne servirait à rien dans la mesure où je suis étranger. Ce constat effectué très rapidement m'a permis d'être plus efficace dès le départ et de conserver ma motivation et mon énergie intactes.

    En un mois, j'ai pu rencontrer 35 personnes du milieu de la High Tech. Et, grâce à vos bons conseils, j'ai trouvé un bon job chez Paypal, en six semaines et à 3 degrés de séparation.

    Maintenant, je profite de mon expérience pour "coacher" des Essec sur le campus de Singapour afin de les aider à mieux définir leur objectif professionnel et à détecter des pistes de jobs via une démarche de Networking.

    Un grand MERCI donc!

    Christophe Randy"

    No comment.

  • Jamais seul. Jamais.

    La solitude est la pire des choses qui puisse arriver à un chercheur d'emploi. Quoi de plus déprimant que de rester seul chez soi, d'envoyer des candidatures spontanées à la pelle, de parcourir les annonces sur le net, de répondre aux rares offres correspondant à son profil, d'attendre d'être convoqué à un hypothétique entretien, et de ne rien voir arriver hormis quelques malheureuses réponse négatives. C'est la spirale de l'échec qui s'enclenche et le découragement progressif qui s'annonce.

    En période de recherche d'emploi, il est capital de ne pas rester seul. Si vous n'avez pas la chance d'être suivi par un cabinet d'outplacement (moins de 10% des cadres en repositionnement professionnel le sont), il vous faut absolument rejoindre une association ou une structure de bénévoles qui vous aide à professionnaliser et à optimiser votre démarche. Et à faire efficacement du Réseau! Pour cela, choisissez bien le groupe qui vous convient et qui correspond à vos besoins.

    L'activation Réseau est en effet beaucoup plus facile et efficace si l'on fait partie - ou si l'on rejoint - un  groupe de chercheurs d'emploi. Mais une fois intégré dans ce collectif, soyez positif et actif: suscitez les échanges, donnez et recevez, rechargez-vous en énergie positive pour mieux aider les autres et leur donner envie de vous aider.

    Ces groupes sont nombreux. J'en parlerai une prochaine fois. 

     

  • Intelligence émotionnelle et Networking

    Lorsque l'on parle d'intelligence émotionnelle, on pense immédiatement à Daniel Goleman et à ses différents ouvrages sur le sujet.

    On oublie souvent les travaux de Reuven Bar-On et c'est dommage car c'est lui qui a mis au point le test du "quotient émotionnel" le plus sérieux.

    Ce test, auquel j'ai été certifié en 2008, est fondé sur la mesure des capacités à:

    - être conscient de soi

    - se comprendre et s'exprimer

    - être conscient des autres, les comprendre et entretenir de bonnes relations avec eux

    - faire face à des émotions fortes et au stress

    - s'adapter au changement et résoudre des problèmes de nature différente.

    Bar-On estime que l'intelligence émotionnelle est l'un des meilleurs facteurs explicatifs de la réussite d'un individu. La bonne nouvelle est que, contrairement au quotient intellectuel qui est quasi figé à vie, le quotient émotionnel peut se travailler et s'améliorer.

    Je constate, pour ma part, que c'est un bon indicateur pour évaluer la capacité d'un individu à bien utiliser le Réseau.

    En effet le Networking bien compris nécessite de réunir et d'utiliser les capacités listées ci-dessus par Bar-on. 

    En d'autres termes, la personne remarquablement intelligente au sens du QI mais dont le QE est faible risque d'obtenir des résultats décevants dans son activation du Réseau.

    Les recherches de E. Fishman et de E. Kerem publiés en 2001 dans le "Journal of Social and Personal Relationship" confirme mon constat fondé sur l'accompagnement de plus de 250 personnes en recherche d'emploi: pour que la rencontre Réseau soit fructueuse, il faut qu'il y ait une vraie satisfaction dans l'échange et, pour cela, il faut que les émotions positives s'expriment et passent.

    En d'autres termes, en phase d'activation du Réseau, utilisez toutes les ressources de votre intelligence émotionnelle. Et si ces ressources sont limitées, développez-les!