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reseautage - Page 22

  • Le post du nouvel An

    Bonne année.jpgChers lecteurs,

    Je vous souhaite une excellente année 2013 sous le signe du Réseau, de l'entraide et du succès.

    Je profite de cette occasion pour rappeler les conclusions d'une célèbre et très longue étude menée sur une promotion d'élèves de Harvard. A la fin des années trente, une équipe de chercheurs a commencé à suivre  237 élèves de la Business School pour ne plus les lacher tout au long de leur carrière. En 2009, George Vaillant, le psychologue qui a rédigé les principales conclusions de cette étude, expliquait que: " la preuve est faite que nos relations avec les autres sont plus importantes que toute autre chose au monde pour expliquer le succès et le bonheur d'un individu".

    Dans leur ouvrage "Hapiness", les psychologues Ed Diener et Robert Biswass-Diener disent exactement la même chose lorsqu'ils proclament "autant que de nourriture et d'air, nous avons besoin de relations sociales pour nous épanouir".

    Le fait d'être entouré de personnes sur lesquelles nous pouvons compter - conjoint, famille, amis, collègues, réseau - nous permet de développer nos ressources physiques, intellectuelles et émotionnelles. Cela nous aide à mieux affronter les difficultés de la vie et à être capable de rebondir plus vite après un revers. Grâce à ces liens sociaux, nous accomplissons d'avantage de choses et nous avons une plus grande raison de vivre et d'avancer. En résumé, le Réseau est au coeur de la réussite et du bonheur. En doutiez-vous?

     

     

  • Have a break

    Chien qui baille.pngC'est l'époque des voeux et, rassurez-vous, cette année, je ne vais pas vous donner mes sempiternels conseils pour envoyer vos voeux intelligement à tout votre réseau.

    Pour ceux dont j'entends le cri de dépit, je vous invite à lire à mon post du 20/12/2011 que vous trouverez facilement en tapant le mot clé "voeux" dans l'outil de recherche.

     

    Mon propos aujourd'hui, en cette veille de fêtes, consiste à vous inviter à faire une pause dans votre action de Réseautage. Surtout pour ceux qui sont en recherche d'emploi.

    Faire un break s'impose car:

    - ce n'est pas le Réseau qui s'use, c'est le réseauteur. Il est temps de recharger vos batteries;

    - une grande partie de vos interlocuteurs ciblés prennent des vacances et vous allez perdre votre temps et votre énergie à essayer de les contacter;

    - vous avez une famille et c'est bien de lui consacrer du temps;

    - vous avez des tonnes de cartes de voeux à écrire;

    - vous avez tout votre carnet d'adresses à vérifier et mettre à jour;

    - vous avez un tableau de suivi d'envoi des voeux à créer et à suivre scrupuleusement;

    - vous avez aussi le droit de prendre des vacances;

    - c'est le moment de mesurer les résultats de votre action Réseau des quatre derniers mois;

    - c'est enfin l'occasion de définir la meilleure stratégie pour votre Networking du 1er semestre 2013.

    Pour les accros du Réseau, un bon break est le bienvenu. Dès le 7 janvier, vous aurez plus d'énergie et plus de pertinence dans votre stratégie de Réseautage. Car il faudra vous remettre au Réseau de plus belle: a winner never quits, a quitter never wins.

     

  • Réseau et savoir-vivre

    Autruche.jpgLe savoir-vivre est le premier des réflexes à adopter lorsqu'on se lance dans l'activation du Réseau. Car la politesse facilite les échanges et crée un lien plus solide et plus durable entre les personnes qui réseautent.

    Le premier séminaire de Networking qu'il faudrait organiser dans le cadre d'un programme d'outplacement, c'est un atelier "règles de savoir vivre". Car le Réseau n'aime pas les mal-élevés; il faut donc faire comprendre au candidat réseauteur qu'il sera trois fois plus efficace dans sa démarche s'il applique les règles de la plus élémentaire politesse. En voici quelques exemples:

    1) remercier par un mot où par un mail la personne qui vient de vous recevoir;

    2) la tenir au courant du résultat des contacts qu'elle vous a donnés;

    3) la prévenir et la remercier personnellement le jour où vous avez trouvé un job.

    En suivant ces règles de savoir vivre, votre image est préservée au sein du Réseau et vos interlocuteurs peuvent se transformer en super connecteurs, veilleurs et détecteurs d'opportunités.

    En ne les appliquant pas, vous faites du "réseau jetable", c'est à dire un réseautage chronophage et peu productif.

    Il y a un an, un « jeune retraité » issu de la chasse de têtes est venu me voir de la part d’une relation commune pour que je lui parle du métiers de l’outplacement. Je l’ai gentiment invité à déjeuner et lui ai donné quelques bons conseils.

    J’attends encore son mot de remerciement… Et je viens de découvrir par hasard qu’il a intégré récemment un cabinet d’outplacement. Il n’a même pas pensé à me prévenir. Si je dois résumer mon opinion sur lui en un seul mot, lequel dois-je choisir ? J’attends vos suggestions.

     

     

     

  • Prendre les bonnes habitudes du bon réseauteur

    Habitudes.jpgWilliam James (le frère d'Henri) a enseigné le premier cours de psychologie expérimentale au sein de l'université de Harvard en 1875. On lui doit un gros pavé de 1200 pages intitulé "Principles of Psychology" dans lequel il constate que les êtres humains se complaisent dans leurs habitudes et qu'il ont beaucoup de mal à en changer.

    En matière de Networking, c'est un phénomène classique: la première habitude consiste à ne pas faire de réseautage. La deuxième, à ne pas y penser. La troisième, à en faire n'importe comment.

    William James utilise cette formule ô combien juste: "Nous sommes tous de simples paquets d'habitudes."

    Pour créer de nouvelles et bonnes habitudes, il préconise la stratégie des efforts quotidiens. Son idée est que les habitudes se forment et s'ancrent parce que le cerveau se modifie en réponse à une pratique régulière et répétitive.

    Il a fallu un siècle aux neuroscientifiques pour expliquer ce phénomène: il s'avère en effet que plus nous accomplissons une action particulière, plus il s'établit de connexions entre les neurones correspondant.

    L'expérience montre hélas que la volonté de changer nos habitudes n'est souvent pas suffisante. Et l'explication de cette résistance nous est donnée par un chercheur en psychologie: Roy Baumeister. Ce dernier, à la suite de nombreuses expériences sur la volonté humaine, a découvert que plus on utilisait celle-ci, plus elle s'amenuisait. En somme, la volonté fonctionne comme une pile... qui s'use.

    Alors que faire? La solution nous est fournie par Shawn Achor, disciple de Tal Ben-Shahar, et consiste à appliquer la règle des 20 secondes. Il s'agit de diminuer l'énergie d'activation pour les habitudes que vous voulez adopter et de l'augmenter pour les activités que vous souhaitez remplacer. En d'autres termes, il faut que l'effort pour accéder à la nouvelle tâche programmée soit réduit au minimum.

    La traduction de cette règle en matière d'activation régulière du Réseau, c'est l'organisation. Si vous voulez réseauter efficacement, il faut que vous soyez particulièrement bien organisé. D'abord en termes d'objectif et de stratégie. Ensuite avec des outils performants et faciles d'accès e, matière d'action, de suivi et de mesure. Si vous prenez le temps de créer et d'entretenir les éléments de réussite de  votre réseautage, vous quitterez le peloton des amateurs velléitaires pour atteindre les sommets avec les professionnels.

  • Le droit de se planter

    bommelaer,réseau,réseautage,emploi,recherche,outplacement,dirigeants,Je viens de lire un livre intitulé "Grandeurs et misères des stars du Net" et je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous l'idée clé du bouquin.

    Les deux auteurs (Capucine et Marc) expliquent que les vedettes du Net ont commis de grosses erreurs et sont quelquefois passés à deux doigts de la catastrophe. Ces "stars" admettent en effet volontiers qu'elles ont péché par orgueil, par manque de réflexion ou par précipitation. Cet ouvrage montre clairement combien les échecs sont indiscociables de la réussite pour peu que l'on possède le courage d'en tirer des leçons et l'énergie pour rebondir.

    Le problème réside dans le fait qu'en France l'échec est mal considéré. Malheur au perdant, au cadre licencié et à l'entrepreneur qui fait faillite. Aux Etats Unis, c'est tout le contraire: on admet l'erreur car elle fait partie de l'apprentissage et de la prise de risque nécessaire dans le monde professionnel. Si l'on s'intéresse à la biographie de Steve Jobs, force est de constater qu'il s'est très souvent planté: l'Apple III, Lisa, Power Mac Spartacus, Mac G4 cube, etc... Il a été même viré de sa propre entreprise... Les auteurs citent aussi l'exemple de Richard Branson. On pourrait en lister beaucoup d'autres.

    En France, dès que vous échouez, vous êtes un loser, limite pestiféré. Dans les pays anglo-saxons, c'est le fait de ne jamais s'être planté qui est louche.

    Dans le monde de la recherche d'emploi, on trouve encore trop de recruteurs qui partagent cette vision négative de l'échec. Ces personnes n'ont jamais pris de risques et mettent toute leur énergie à sécuriser leur poste et leur carrière. Elles se permettent de juger sévérement les candidats ayant connu un accident de carrière. Il faut leur conseiller de lire ce livre pour leur faire comprendre que, comme le dit Bill Gates: "La réussite est une mauvaise maîtresse car elle fait croire aux personnes intelligentes qu'elles sont à l'abri d'une erreur".

    Ce qui a de bien avec le Réseau, c'est qu'il est beaucoup plus ouvert à l'échec si l'erreur a été porteuse de leçon.