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outplacement - Page 30

  • Chenilles et papillons du réseau

    réseau,bommelaer,networking,recherche d'emploi,outplacement,dirigeantsDans la vie professionnelle, nous sommes tous des lépidoptères. Lorsque nous traversons une phase de recherche d'emploi nous sommes des chenilles. Et le jour où nous trouvons le bon job, nous devenons un joli papillon.

    L'état de chenille n'est pas agréable: on a conscience d'avancer lentement, de n'intéresser personne et on est particulièrement pressé et anxieux de se transformer en papillon.

    Le papillon, quant à lui, virevolte, papillonne, et fascine l'observateur extérieur par sa folle activité.

    Le problème qui se pose souvent dans le Réseau, c'est lorsque le papillon oublie qu'il a été une chenille. Prenons le cas de Jean-Luc qui, lorsqu'il cherchait un job, se plaignait que ses contacts réseau en poste soient si long à lui répondre et à le recevoir; et qui était très en colère quand l'un deux lui opposait un refus.

    Maintenant qu'il est en poste, le papillon Jean-Luc n'a soudain plus le temps de recevoir les personnes que le Réseau lui envoie. En refusant ainsi de jouer le jeu du Networking, il ne respecte pas sa règle de base qui consiste à redonner aux uns ce qu'on a reçu des autres. Certes, il existe toujours de bonnes raisons pour refuser des rendez-vous avec des chenilles inconnues recommandées par des relations. Mais, le papillon ne doit jamais oublié trois choses:

    - la chose la plus précieuse dans le Réseau, c'est sa propre réputation;

    - le Réseau n'oublie pas et garde en mémoire les bonnes actions, comme l'absence de réaction;

    - contrairement aux lois de la nature, dans la vie professionnelle, un papillon peut redevenir une chenille. 

  • Le droit de se planter

    bommelaer,réseau,réseautage,emploi,recherche,outplacement,dirigeants,Je viens de lire un livre intitulé "Grandeurs et misères des stars du Net" et je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous l'idée clé du bouquin.

    Les deux auteurs (Capucine et Marc) expliquent que les vedettes du Net ont commis de grosses erreurs et sont quelquefois passés à deux doigts de la catastrophe. Ces "stars" admettent en effet volontiers qu'elles ont péché par orgueil, par manque de réflexion ou par précipitation. Cet ouvrage montre clairement combien les échecs sont indiscociables de la réussite pour peu que l'on possède le courage d'en tirer des leçons et l'énergie pour rebondir.

    Le problème réside dans le fait qu'en France l'échec est mal considéré. Malheur au perdant, au cadre licencié et à l'entrepreneur qui fait faillite. Aux Etats Unis, c'est tout le contraire: on admet l'erreur car elle fait partie de l'apprentissage et de la prise de risque nécessaire dans le monde professionnel. Si l'on s'intéresse à la biographie de Steve Jobs, force est de constater qu'il s'est très souvent planté: l'Apple III, Lisa, Power Mac Spartacus, Mac G4 cube, etc... Il a été même viré de sa propre entreprise... Les auteurs citent aussi l'exemple de Richard Branson. On pourrait en lister beaucoup d'autres.

    En France, dès que vous échouez, vous êtes un loser, limite pestiféré. Dans les pays anglo-saxons, c'est le fait de ne jamais s'être planté qui est louche.

    Dans le monde de la recherche d'emploi, on trouve encore trop de recruteurs qui partagent cette vision négative de l'échec. Ces personnes n'ont jamais pris de risques et mettent toute leur énergie à sécuriser leur poste et leur carrière. Elles se permettent de juger sévérement les candidats ayant connu un accident de carrière. Il faut leur conseiller de lire ce livre pour leur faire comprendre que, comme le dit Bill Gates: "La réussite est une mauvaise maîtresse car elle fait croire aux personnes intelligentes qu'elles sont à l'abri d'une erreur".

    Ce qui a de bien avec le Réseau, c'est qu'il est beaucoup plus ouvert à l'échec si l'erreur a été porteuse de leçon.

  • Le boulet dans le Réseau

    boulet.jpgDans le Networking, tout le monde connaît le "toxique", cet individu qui, volontairement ou non, casse votre  moral, démolit votre projet, met en doute votre démarche et ne croit pas - et vous le clame - en votre futur succès.

    Mais, jusqu'ici, je n'ai jamais évoqué une autre grande figure du Réseau: le boulet. La conférence que j'ai donnée mardi soir dernier devant les membres du CEW a constitué l'occasion d'en parler puisque, dans la salle, une personne a posé une question sur la façon de gérer ce type d'individu.

    Le boulet est la personne qui vous sollicite régulièrement avec des demandes diverses et variées, et qui s'accroche à vous comme un bout de scotch. Par définition, le boulet est souvent lourdingue et fatiguant dans sa façon de faire du Réseau.

    J'imagine que vous avez tous trainé un jour votre gros boulet. Le problème avec lui, c'est qu'il est souvent sympathique et qu'il ne se rend pas compte de son caractère collant et insistant. 

    Comment gérer un boulet?

    D'abord, il s'agit de ne pas lui donner de contacts car vous prenez le risque de griller certaines de vos relations qui vous en voudront de les avoir mis en relation avec ce ruban adhésif double face.

    Ensuite, il convient de lui expliquer calmement et avec tact que son comportement de demandeur insistant le pénalise à terme dans l'éco-système Réseau.

    Enfin, il faut l'inviter à révisiter les fondamentaux du Réseautage réussi en consultant les bons blogs et les quelques livres qui parlent du sujet.

  • la relation qui essaye de vous aider, maladroitement

    réseau,emploi,recherche d'emploi,bommelaer,outplacement,dirigeantsDans la recherche d'emploi via le Réseau, on tombe souvent sur des personnes qui veulent vous aider et croient bien faire en faisant, hélas, tout ce qui ne faut surtout pas faire.

    Prenons quelques exemples:

    1) la personne du Réseau qui, après vous avoir reçu, vous demande votre Cv pour l'envoyer à un certain nombre de ses relations. Résultat: vous quittez la démarche Réseau et revenez dans le cadre beaucoup moins efficace des candidatures spontanées, à la seule différence que la vôtre est véhiculée par une tierce personne. La plupart du temps le dirigeant ainsi sollicité transmet votre Cv à sa DRH et vous recevez une jolie lettre ou un gentil mail disant qu'il n'y a rien pour vous dans la société visée...

    2) l'interlocuteur Réseau qui dit qu'il va parler de vous à quelques personnes dans son entourage et qui revient vers vous en disant que, hélas, votre profil n'intéresse pas les professionnels qu'il a contactés. En fait, vous apprendrez plus tard qu'il vous a présenté comme un "chercheur d'emploi" et qu'il a demandé si il y avait un job pour vous dans les sociétés contactées...

    3) le responsable d'un syndicat professionnel qui vous donne avec enthousiasme des contacts haut placés chez ses principaux adhérents. Et qui, croyant bien faire, les prévient par mail en écrivant: "il va vous appeler de ma part car il est au chômage et il cherche un emploi".

    4) votre belle-mère qui en parle à tout son réseau: dentiste, gérontologue, manucure, boucher, coiffeur, retraités, club de bridge, etc. et qui vous demande de les appeler car elle entendu parler d'une agence immobilière à reprendre dans le quartier alors que vous cherchez un poste (en CDI) de Directeur International de la supply chain et du e-commerce...

    Conclusion: dans le cadre d'une activation du Réseau en recherche d'emploi, efforcez-vous de toujours garder la main. Ne laissez pas les bonnes âmes faire votre Networking à votre place car ils risquent, tels de gentils éléphants, de casser le magasin de porcelaine que constitue le Réseau capable de vous mener au bon job.

  • Ce n'est pas de ma faute, ce sont les hormones

    Hormone.jpgConnaissez-vous l'ocytocine? Non?

    C'est simplement la molécule qui explique votre aisance dans le réseautage.

    Moralité, si vous réseautez comme une enclume, ce n'est pas de votre faute, c'est hormonal.

    Selon Paul Zak, l'auteur de The Moral Molecule, l'ocytocine jouerait un rôle important dans nos comportements et dans notre personnalité.

    En effet, les personnes bien pourvues en ocytocine seraient, selon Zak (neurologue dans le civil), plus sensibles, plus empathiques et plus généreuses vis à vis d'inconnus. Elles seraient également plus confiantes et plus ouvertes.

    La revue Pharmacology va encore plus loin puisqu'elle cite, dans son numéro de décembre 2011, une étude qui montre que l'administration intranasale d'ocytocine développerait la confiance en soi, diminuerait la timidité et améliorerait la sociabilité des introvertis.

    Quelle révolution pour les réseauteurs! Plus besoin de se ruer sur les livres de "Networking pour les nuls", il suffit simplement de se faire prescrire cette hormone du Réseau pour devenir le roi du réseautage.

    Parfait, mais avant que cette potion magique soit disponible, que pouvons-nous faire?

    Selon le bon Docteur Zak, en attendant de s'enfourner des tonnes d'ocytocine dans le narines, il suffit de recueillir des signes de confiance de la part de ses relations pour en sécréter naturellement.

    Depuis le temps que je dis qu'il faut fuir les toxiques comme la peste!