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  • Frein au Réseau

    Hier je suis intervenu dans une conférence auprès des anciens des écoles Centrale de France. Mon speech concernait le "Réseau une fois en poste". L'autre conférencier de la soirée était Pierre Jean Charra, Centralien (78), fondateur et animateur d'Interfrench.

    Ce fut l'occasion non seulement de rencontrer Pierre-Jean mais aussi et surtout de l'écouter comparer le Networking à l'américaine et le Réseautage à la française.

    Je ne peux en quelques lignes résumer son propos et son esprit de croisade. Je vous livre plusieurs points pertinents qui soulignent nos différences avec les réseauteurs d'outre atlantique:

     

    - la perception de l'échec

    En France, ce n'est pas bien vu d'échouer. Celui qui a raté est un raté. On risque de ne plus lui faire confiance. Aux Etats Unis, c'est celui qui n'a jamais échoué qui est suspect. Soit il ment, soit il ne prend pas de risques. Et s'il ne s'est jamais planté, c'est qu'il a encore tout à apprendre.

    La peur de l'échec (ou d'être rejeté) est une excellente excuse pour ne pas faire de Réseau.

     

    - la "loser attitude"

    La posture de loser est une maladie bien française. "Ce n'est jamais de ma faute si cela ne marche pas. C'est à cause des autres, de la société, de l'état. De toutes les façons, cela ne marchera jamais". Les américains ne résonnent pas comme cela: ils essayent sans se prendre la tête et n'abandonnent pas au premier revers.

    La "loser attitude " est le meilleur "tue Réseau" que je connaisse. Elle a déjà fait beaucoup de victimes au champ d'honneur de Networking.

  • Prise de rendez-vous Réseau

    Hier soir, je donnais une conférence à l'ESCP-EAP dans le cadre de l'association des anciens élèves et la question suivante m'a été posée: "Est-il envisageable d'envoyer un mail à la personne que l'on veut rencontrer pour lui demander un rendez-vous?"

     

    La réponse est oui.

    Vous avez effectivement le choix entre:

    - appeler au téléphone cette personne, sans mail préparatoire, et décrocher le rendez-vous "live";

    - envoyer un mail à votre contact Réseau, mail qui explique votre démarche et sollicite une rencontre.

     

    Si vous choisissez la 2e option (avec le mail de préparation), je vous recommande:

    1) de ne pas attendre que la personne vous contacte d'elle-même (vous risquez d'être déçu);

    2) de bien dire à la fin du mail que vous allez l'appeler au téléphone dans les quarante huit heures à venir. Ce que vous faites dans le temps imparti.

     

    A vous de choisir l'option qui vous convient le mieux. Les personnes à l'aise au téléphone et pressée préfère la solution N°1; les autres se sentent rassurées par la voie N°2.

  • Veni, vidi, viaduc

    Témoignage d'un ancien candidat de Leroy Consultants actuellement en poste:

     En tant que Secrétaire Général chez XXX, depuis dec 2005, j'ai recruté 4 personnes par Viaduc :

    mai 06 = 1 bio-statisticien, 35 ans, DEA et  DESS.8 ans d'expérience en cabinet de conseil d'éco de la santé spécialisé en oncologie. NB:le chasseur, pourtant richement honoré pour ce faire, ne m'a trouvé PERSONNE.

    juin 06 = 1 pharmacien, économiste de la santé. 33 ans.

    juillet 06 = 1 médecin, économiste de la santé (DESS Dauphine). 31 ans, 5 ans d'expérience chez des répartiteurs pharmaceutiques et exportateurs pharma vers Europe centrale.

    septembre 06 = 1 informaticien - 26 ans, 3 ans d'expérience chez un prestataire informatique/statistique détaché auprès de grands groupes pharmaceutiques.

    et je suis bien sûr que cela ne s'arrêtera pas là., mais la place nous manque chez XXX, qui est passé de 35 à 50 personnes en 1 an. Je recherche actuellement à agrandir nos locaux !

    Les chasseurs doivent s'ajuster à cette nouvelle donne. Les candidats aussi.

    Voilà ce que j'appelle un pro Viaduc. Notre expérience d'outplacer nous montre jour après jour que cet outil décrié à ses débuts devient de plus en plus incontournable pour les professionnels en recherche d'emploi et pour les personnes en veille sur le marché.

  • Réseau & Karting

    Vendredi dernier, j'ai eu l'occasion de participer à une course de kart amicale sur le circuit de Moissy et j'ai pu constater combien ce type d'événement ludique permettait de rencontrer facilement de nouvelles personnes ou de renouer d'anciens liens.

    Le fait de partager un moment de loisir ensemble facilite en effet les rencontres et les échanges. C'est amusant d'ailleurs de constater qu'avant de commencer les personnes présentes - et moi le premier - restent sur la réserve dans une attitude polie mais distante. Et qu'au bout de deux heures d'effort et de luttes homériques sur la piste, tout le monde se retrouve à boire un coca frais en se tutoyant. Pour un chercheur d'emploi présent (il y en avait un ce jour-là), c'est l'occasion ou jamais de faire du Réseau dans les meilleures conditions possibles.

    Tous les sports ne donnent pas le même résultat. Le tennis est moins déclencheur d'ambiance car on n'échange pas beaucoup avec son "adversaire" hormis des balles. Le golf est un peu plus créateur de contacts car l'on passe quatre heures avec une, deux ou trois personnes.

    La moralité de cette histoire est qu'il y a toujours de bonnes occasions pour réseauter et que certaines réunions ludiques, sportives, et associatives sont des champs de Networking remarquables. Le tout c'est d'être mentalement préparé à le faire et ne pas gâcher les opportunités qui se présentent.

  • Dieu le Réseau et moi

    Extraits d'un article des Echos d'aujourd'hui. Signé Caroline Talbot.

     

    Aux Etats Unis, les réseaux religieux se révèlent des intermédiaires de plus en plus efficaces pour aider leur paroissiens à trouver un emploi...Une fois la prière terminée, les participants...échangent des tuyaux...On établit des liens avec d'autres gens. Tout le monde connaît quelqu'un dans une entreprise qui peut être un bon contact...Les réseaux accueillent à bras ouverts les chômeurs athées. Et la foi juive, anglicane, musulmane, etc. est aussi bien acceptée  que celle du Pape.

    La recherche d'emploi est beaucoup plus difficile qu'elle ne l'était autrefois. D'où l'idée de créer ces communautés de croyants pour exploiter au mieux les ressources locales. L'Amérique est encore un pays profondément religieux: plus de 166 millions d'habitants se disent croyants.

    Pour James Post, professeur à la Boston University, la formule se révèle doublement gagnante pour les entreprises. C'est d'abord un gage de bonne moralité et d'honnêteté dit-il. Deuxième avantage, ces employés, bien insérés dans leur milieu auront tendance à rester chez l'employeur.

     

    Intéressant, non?