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reseau - Page 49

  • Le cap de la cinquantaine

    C'est un fait avéré par différentes études publiées par la Halde et par la Documentation française qu'il est plus difficile de trouver un nouveau job lorsque l'on frise ou que l'on dépasse le fameux cap de la cinquantaine.

    L'article du Point daté du 10 mars et intitulé "La vie commence à cinquante ans" donne un éclairage nouveau sur ce problème que rencontrent de nombreux chercheurs d'emploi.

    Que trouve-t-on dans cet article: la synthèse d'un certain nombre d'études qui démontrent que l'on est de plus en plus heureux lorsque l'on devient quinqua. Le bonheur dans la vie suivrait une courbe en U. Les années basses correspondant au milieu de vie: du début de la vie professionnelle jusqu'à ce fameux cap de la cinquantaine.

    Je vous invite à lire cet article qui s'inspire du dernier ouvrage du Dr Saldmann: "La vie et le temps".

    Cette approche positive de la cinquantaine doit absolument être diffusée sur le marché de l'emploi, et tout particulièrement auprès des professionnels du recrutement.

    Car je le constate tous les jours dans mon métier du repositionnement professionnel, l'âge constitue un handicap lorsque que l'on postule à des postes sur le marché visible de l'emploi. Le CV d'un quinqua est le plus souvent mis sur la mauvaise pile (celle qui est proche de la poubelle).

    Heureusement, les plus de cinquante ans peuvent utiliser les techniques de Réseau appliquées à la recherche d'emploi que je préconise dans "Trouver le bon job grâce au Résau" (voir le bonus consacré aux quinquas au milieu de l'ouvrage).

    Et, si j'en juge les témoignages de succès que je reçois chaque semaine, cela marche!. 

    J'avance donc une hypothèse nouvelle qui va révolutionner la Recherche fondamentale en matière de Réseautage: si le Networking fonctionne si bien pour les quinquas, c'est peut être parce que, malgré les affres de la transition professionnelle, les plus de cinquante ans dégagent des vibrations positives de bonheur rassurantes et attractives auprès de leurs contacts Réseau.

  • François Descheemaekere: un précurseur!

    En avril 1989, François Descheemaekere, auteur de "Outplacement, marketing de recherche d'emploi" publiait dans le magazine Challenge un article intitulé: "Changement de job: la technique 'Networking'.

    Cet article est un petit bijou et je me propose de vous en livrer quelques extraits qui, en vingt deux ans, n'ont pas pris une seule ride.

    "Savez-vous que le marché caché est cinq fois plus important que le marché visible? Savez-vous que les offres d'emploi représentent moins de 15% du seul marché visible, les contacts directs, relations et cooptations en représentant plus de 60%? Savez vous que 98% des candidats visent seulement le marché visible et, pire encore, uniquement les petites annonces?" 

    Voilà ce que l'on appelle un bon teasing!

    François poursuit: "Pour mener une recherche efficace, sortez des sentiers battus: visez le marché caché. C'est ce que va vous permettre de faire le networking. Le networking, c'est la constitution, la gestion et l'utilisation d'un réseau relationnel, de manière à maximiser le nombre de contacts et d'atteindre ainsi une population-cible aussi sûrement et aussi efficacement que possible".

    Ses conseils restent vrais aujourd'hui:

    "Etablissez la liste de vos relations personnelles et professionnelles...Etablissez la liste de vos entreprises cibles...Contactez par téléphone chaque personne figurant dans votre liste de relations. Objectif: obtenir un rendez-vous...Rencontrez chacune de ces personnes. Objectif n°1: obtenir des noms d'autres personnes. Objectif n°2: obtenir les noms des personnes pouvant vous mettre en relation avec vos entreprises cibles...Rassurez tout de suite votre interlocuteur en lui précisant bien que vous n'allez pas lui demander un travail, pas plus qu'aux personnes dont il vous communiquera les noms, mais que vous souhaitez seulement recueillir des avis, conseils et suggestions sur votre projet professionnel...Ca y est! Vous avez le contact avec le décideur que vous pouvez aider grâce à vos compétences...A vous de jouer pour le convaincre de vous engager! Mais cela est une autre technique..."

    Tout est dit. Plus exactement tout était écrit depuis...1989!

    Merci François.

  • Bonnes résolutions 2011

    Dans "Masters of Networking", Misner et Morgan laissent le chapitre 18 à Harvey Mackay, expert en réseau que je cite dans certains de mes livres.

    Le chapitre s'intitule: "What a little Networking can do" et s'articule en dix points clés que je traduis ici très librement.

    1) Le Réseau remplace la faiblesse de l'individu isolé par la force du groupe.

    2) Le Réseau est un miroir qui vous renvoie votre vraie image et vous permet de la contrôler et, le cas échéant, de l'optimiser.

     3) Le Réseau est votre meilleure source d'information sur vos ennemis et sur ce qu'ils fomentent contre vous.

    4) Le Réseau est toujours capable de vous aider si vous pensez à lui demander, de façon opportune, un coup de main.

    5) Le Réseau enrichit et facilite votre vie n'importe où dans le monde, même si vous vous trouvez dans un pays inconnu, à l'autre bout de la terre.

    6) Le Réseau vous apporte plus d'expériences et plus de connaissances. Avec lui, on apprend tous les jours.

    7) Le Réseau vous permet d'aider les autres et de vous sentir utile.

    8) Le Réseau vous offre plus de chances d'obtenir votre prochain "best job" que les moyens traditionnels de la recherche d'emploi.

    9) Le Réseau vous aide à devenir meilleur tous les jours.

    10) Le Réseau contribue à votre succès personnel, professionnel et financier. 

     

    Voilà un bon rappel de la puissance du Réseau. Prenons la résolution de ne pas l'oublier en 2011.

  • Piston ou pas piston - Eternel débat

    88% de la population française considère que le piston prime sur le talent! C'est ce que le magazine Le Point daté du 4 novembre souligne en citant l'étude réalisée par Sky Prods. Pire encore, deux tiers des personnes interrogées pensent que le piston a plus d'importance aujourd'hui qu'il y a dix ans! En prime, 50% des testés estime que les dirigeants du Cac 40 ont quasi tous été pistonnés.

    Vous ajoutez à cela l'article paru dans le Challenges du 28 octobre dernier concernant les réseaux des grandes écoles et vous êtes certain d'avoir découragé et dégouté des légions d'étudiants, cadres et fonctionnaires français.

    La réalité est plus complexe que cette analyse sommaire de notre société. Voici quelques éléments de réflexion pour nourrir le débat.

    Oui, le piston existe toujours. Il se manifeste souvent dans le cadre familial (ou amical) et peut être très visible quand, par exemple, un patron installe son fils ou sa fille aux commandes de son entreprise. Il constitue un signe de pouvoir car pour imposer un incompétent à un poste clé, il faut en avoir les moyens.

    Non, le piston ne prime pas le talent. Si vous n'avez pas de compétences et que l'on vous nomme à un poste à responsabilités, vous êtes sûr d'exploser en vol. En revanche, si vous avez du talent et que vous n'avez pas un minimum d'intelligence relationnelle, votre carrière professionnelle risque de sérieusement s'enliser. Citons cet ancien élève de Polytechnique de 46 ans qui se plaignait de ne pas trouver de job en disant: "Je ne comprends pas, j'ai un QI de 180 et personne ne veut m'engager! Qu'est-ce que c'est que ce pays?" Le problème pour lui n'était pas son QI mais son QE (Quotient Emotionnel) manifestement faible.

    Non, tous les patrons du Cac 40 ne sont pas des pistonnés. Ce sont, pour la plupart, des travailleurs précaires - très bien payés - qui ont su tisser un réseau de relations en plus de leur talent de manager. Mais, il suffit de regarder ce qui vient d'arriver à Gilles Pelisson pour comprendre que, du jour au lendemain, leur actionnaire peut les faire sauter. Un vrai pistonné, lui, ne saute jamais.

    Non, il ne faut pas surestimer les réseaux des grandes écoles. Certes, la solidarité existe entre les anciens diplômés mais cette union sacrée est souvent source de déception. Si vous êtes un diplômé d'une grande école au chômage, n'attendez pas d'être reçu automatiquement par tous les grands patrons figurant dans votre annuaire!

    Oui, le Réseau que l'on se constitue tout au long de sa vie professionnelle est précieux. Oui, il faut le cajoler, l'entretenir et bien le servir.

    Oui, à compétences égales, c'est le candidat connu et apprécié par le Réseau, qui décrochera le job ou la promotion. Parce qu'on préfère engager ou promouvoir un candidat "de confiance" qu'un individu dont personne ne peut se porter garant.

    Oui, enfin, il serait temps que l'on enseigne le Réseautage dans les écoles et les universités. Mais là, je me répête.

  • Ne dites pas à ma mère que je fais du Réseau...

    Faire du Réseau est devenu indispensable pour:

    - trouver un bon job;

    - progresser au sein de son entreprise;

    - développer son business.

    La démarche Réseau entre doucement dans les bonnes pratiques de la vie professionnelle. Elle nécessite un apprentissage de techniques spécifiques et l'intégration d'une posture adaptée. L'évolution - et non la révolution - est donc en marche.

    Mais ce mouvement est entravé par le mot "réseau" lui même.

    En effet, en France, ce terme est connoté négativement. Lorsqu'on l'évoque, on fait penser immédiatement aux "réseaux de la drogue", "réseau de prostitution", "réseau pédophile", "réseaux mafieux", etc... Parler de réseau, cela fait louche. Cela donne l'impression d'activer des leviers crapoteux et inavouables.

    Aussi, lorsque vous faites du réseautage, n'utilisez pas le mot "réseau". Parlez plutôt de Networking ou de démarche de Networking. Ne dites pas "entretien réseau" mais "entretien d'information", "entretien de conseil", etc...

    Sauf bien sûr avec ceux qui connaissent déjà parfaitement la démarche pour l'avoir déjà utilisée. Avec succès.