Le Réseau est mort. C'est ce que j'ai annoncé avec beaucoup de tristesse à la dernière soirée de l'Avarap, jeudi 29 septembre !
Qui est l'assassin ? C'est moi qui ai résolu l'énigme là où la PJ, Scotland Yard et le FBI avaient échoué. Ils ont du faire appel à moi et l'affaire a été résolue immédiatement quand j'ai tout avoué. 

Je souhaite la mort du réseau à cause du mot Réseau lui même. En effet, ce terme est associé à beaucoup de connotations négatives : drogue, prostitution, mafia, pédophilie, etc.
Au point que je conseille à mes clients, depuis des années, de ne pas dire qu'ils font du réseau ! Et de ne jamais demander des rendez-vous réseau mais des entretiens d'information ou de conseils.
J'ai essayé de corriger le problème en mettant dans mes premiers livres une majuscule au R de réseau. Mais cela ne suffit pas. Les talonnettes n'ont jamais réglé un problème d'image.
Les canadiens ont inventé le terme "réseautage" qui passe déjà mieux mais ce n'est clairement pas la panacée. Cela sonne encore trop "réseau".
On peut également parler de Networking, mot anglo-saxon plus positif qui évoque une force en marche. Mais on peut trouver mieux.
C'est pourquoi, le 29 septembre, en première mondiale, devant les terriens, martiens et autres habitants du cosmos, j'ai fait la proposition de parler désormais de Connecting.
Car réseauter consiste à :
- se reconnecter à ses relations existantes
- se connecter avec de nouvelles personnes
- accroître le nombre et la qualités de ses connexions
- utiliser des connecteurs pour se connecter à de nouvelles connexions
- se connecter à des nouvelles idées, de nouveaux projets
- se connecter à des informateurs, des veilleurs et des décideurs
- se connecter à des pistes de job.

Donc, ne dites plus que vous faites du réseau mais du Connecting !
L'avantage, c'est que vos interlocuteurs vous demanderont ce que cela veut dire et que vous serez alors en mesure d'expliquer l'esprit de votre démarche plutôt que de subir l'insupportable préjugé lié au mot réseau.