Sur le marché de l'emploi des cadres, malgré ce qu'en disent nos éminents gouvernants, cela ne va pas mieux. La situation reste tendue, les postes sont rares et bien cachés et les compétiteurs plus nombreux. Ce "Struggle for Job" n'est pas facile à vivre.
Dans ce contexte, beaucoup de candidats sont en droit de se plaindre de leur sort et de reprocher à la société, au gouvernement, aux entreprises, à Pole Emploi et au Réseau de ne pas s’occuper d’eux. Ils pourraient logiquement adopter cette attitude de récrimination. Mais ce serait une erreur ! Car une telle posture constitue une faute en matière de communication vis à vis de l'écosystème Réseau. Car, d'abord, plus on se plaint, moins on s’occupe de sa recherche. Et si on ne se concentre pas à cent pour cent sur cette dernière, le bon job n'arrivera pas. Par ailleurs, plus on geint, moins le Réseau est disposé à nous soutenir. En effet, les femmes et les hommes de Networking n'aident que les individus qui s'aident eux mêmes. Et moins on s'intéresse aux autres, moins le Réseau ne s’intéresse à nous et répond à nos sollicitations. Et moins on rend service aux autres, moins le Réseau se met en quatre pour nous donner un coup de pouce. Et plus on bave en disant que les dirigeants sont médiocres, intéressés, corrompus, moins ceux-ci auront envie de nous engager. Et plus on leur reproche leur manque de courage et moins ils vont prendre le risque de s’intéresser à nous. Conclusion : le candidat n'a pas le choix. Il doit prendre son destin en main en étant dans l'action. Et ne confier ses plaintes et récriminations qu'à son meilleur ami, son psy, son sophrologue ou son consultant en outplacement.