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Pour en finir une bonne fois pour toutes avec le piston

recherche d'emploi,recrutement,piston,outplacement,networking,réseautage,réseau,dirigeants,enjeux,Qui n'a jamais entendu cette phrase assassine : "Il a eu son job par piston".
Personne ? 
Alors, le piston existe-t-il encore ? Sous quelle forme ?
Et quel est le rapport avec le réseautage ?

Le piston existe encore, mais le pur "pistonnage" est rare. On pistonne quelqu’un quand on l’impose dans un poste. C’est un acte d’autorité. Le décideur ne demande l’avis de personne, il tranche seul et attend une exécution rapide de l’ordre donné. La notion de piston est fortement connotée « service militaire » de l'ancienne époque, car ce genre de pratique y était habituel pour des postes sans grandes qualifications.

Dans l’entreprise, aujourd’hui, le piston est rare. Le décideur a tout intérêt à engager des collaborateurs en fonction de leurs compétences et de leurs qualités relationnelles, plutôt que vouloir faire plaisir à x ou y. Par ailleurs, pour pistonner un individu à un poste important, il faut avoir une position et une influence considérables ! Certes, il en est ainsi dans certaines entreprises familiales connues, où le fils ou la fille a pris la place du père. Force est de constater que, dans certains cas, c'est un réel succès. Et que dans d'autres cas, c'est le ratage intégral. Je ne citerai pas de noms...
Mais le gros arbre ne doit pas cacher la grande forêt.
Intéressons-nous justement à la forêt de toutes ces sociétés où l'on parle de piston alors que ce n'est que du Réseau.

Si beaucoup de personnes parlent encore de piston, c'est souvent par jalousie ou par dépit. Ainsi, quand on se retrouve en compétition sur un poste avec d’autres personnes aussi compétentes que soi et que l'on n’est pas choisi, le plus simple est d’invoquer un appui influent pour expliquer la victoire de son concurrent. C’est classique et humain. En vérité, si deux candidats ont peu ou prou les mêmes compétences et les mêmes qualités, c’est toujours celui qui est recommandé par le Réseau qui va obtenir le poste. Cela ne veut pas dire qu’il est « pistonné » ou imposé, mais qu'il est connu par des personnes qui s’en portent garant.
Or, dans le cadre d’un recrutement, tout décideur aguerri préfère prendre un maximum de garanties. C'est le règne du ceinture-bretelles ! Personne ne veut prendre le moindre minuscule risque ! Une recommandation béton constitue, à ce titre, une excellente assurance de ne pas se tromper dans le choix d'un collaborateur.
On revient donc au bon vieux "Networking or Not Working !

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