Le candidat en quête d'un nouveau job est souvent déçu par les chasseurs de têtes qui ne répondent pas à ses appels et qui de daignent pas le recevoir. Comment changer cet état de fait et faire en sorte que les chasseurs passent de l'indifférence à une vraie envie de vous aider ?
C'est un fait : les chasseurs de têtes ne vous rappellent jamais. Cela ne sert donc à rien de les harceler dès que vous êtes en recherche d'emploi active. Ils ne vous contactent que dans la mesure où ils mènent une mission dont la job description correspond à 99% à votre CV ou votre profil LinkedIn.
Moralité : il faut leur envoyer régulièrement votre CV à jour et peaufiner sa présence sur LinkedIn.
En l'absence de mission pouvant vous concerner, ils ne s'intéresseront à vous que si un membre influent du Réseau leur demande de vous recevoir. Vous obtiendrez alors un "entretien de courtoisie" qui vous permettra d'entrer physiquement dans l'écran radar de ce professionnel du recrutement. A vous, à ce moment, d'être bon lors de cette rencontre pour que le chasseur de têtes ait envie de pousser votre candidature auprès d'entreprises cibles qu'il connaît. Il fera alors ce que l'on appelle du "push", c'est à dire qu'il poussera votre CV auprès de recruteurs potentiellement intéressés par votre profil.
Conseil supplémentaire : essayez, dans la mesure du possible, de vous connecter sur LinkedIn avec un maximum de chasseurs et de chargés de recrutement. L'objectif est de faire partie de leur premier cercle sur LinkedIn et de sortir en premier s'ils procèdent à des recherches par mots clés sur cet outil. Simplement parce que ce sont les personnes du premier cercle qui sortent en premier dans le cas d'une recherche spécifique.
En résumé : le meilleur moyen de se faire des alliés chez les chasseurs de têtes consistent à utiliser le Réseau pour les rencontrer et les convaincre de chasser pour vous.