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  • Le Réseau ne fonctionne pas pour les défaitistes sauf...

    Abandonne.jpgLe défaitiste est, dans le cadre d'une recherche d'emploi ou d'une carrière professionnelle, la personne qui se résigne à accepter la situation telle qu'elle se présente et n'essaye pas de la modifier.

    Le défaitiste est souvent prisonnier du passé. Il est incapable de se projeter positivement dans l'avenir. Il se contente de gérer le présent, n'attend rien du futur et ressasse ses échecs passés.

    Cette sujétion aux fiascos - et au sort - a fait l'objet de travaux menés par Martin Seligman, célèbre psychologue américain. Ce dernier a conduit plusieurs expériences qui ont démontré la facilité avec laquelle nous apprenons et acceptons l'impuissance. Seligman a appelé ce phénomène: "l'impuissance acquise".

    Le problème est que chaque individu peut, à un moment ou à un autre de sa vie, entrer dans ce cercle vicieux que constitue "l'impuissance acquise". Il suffit quelquefois d'un licenciement, d'une déconvenue professionnelle ou personnelle pour initier ce phénomène. Nul n'est à l'abri.

    Si nous prenons l'exemple du chercheur d'emploi, il est clair que le choc d'un licenciement couplé à la difficulté et aux vicissitudes d'une recherche de job peuvent créer rapidement une attitude de défaitisme.

    Et, dans ce cas, le Réseau traditionnel ne fonctionne pas. Car ce dernier n'aide que ceux qui donnent envie...

    Alors que faire?

    D'abord, ne pas rester seul. Il faut rechercher l'aide d'un psychologue, mentor, coach, outplaceur, en fonction des circonstances.

    Ensuite, il est opportun de participer à un groupe de chercheurs d'emploi pour partager, discuter, progresser et se motiver au contact de pairs vivant la même situation.

    Enfin, il convient de rencontrer, dans le cadre du Réseau, des personnes qui sont passés par les mêmes ornières et qui s'en sont sortis: des chercheurs d'emploi aujourd'hui en poste.

    En évitant, bien sûr, les toxiques (heureusement rares)...

     

  • Prenez votre communication en main

    reseau,réseautage,networking,herve bommelaer,bommelaerUn jour, au début des années 2000, j'ai tapé sur Google le nom d'un cadre dirigeant en phase de transition de carrière que j'accompagnais. Et, à ma stupéfaction, j'ai vu que la seule chose que le Net mentionnait sur lui, c'était qu'il était: "un esclavagiste"… Gloups!

    Pour exister, il faut communiquer. Pour avoir une communication efficace, il convient de la contrôler.

    La communication doit constituer une priorité dans votre action de Networking. Commencez par vous concentrer sur un seul message, une seule idée, un seul concept. Pour cela, il est indispensable d’être clair, en amont, sur votre objectif, votre projet, votre positionnement et vos cibles. Mais énoncer le bon message ne suffit pas, l’impact de ce dernier dépend de la forme qu’on lui donne. Tous les grands communicants le savent. Il vous faut trouver les mots clés et la façon forte, unique et originale de faire passer votre message principal. Et puis répéter, répéter et répéter encore ce dernier car la répétition construit la mémorisation.

    Ne laissez à personne d’autre que vous le soin de diffuser et contrôler votre propre image. C’est à vous d’en représenter le vecteur principal, autant par vos actions que via votre discours. Sachez que la plupart du temps, vos collègues, vos pairs et vos clients ne feront que reprendre vos propos (en espérant qu’ils ne les déforment pas trop). À vous donc de faire passer les bons messages. Et bien sûr, le contrôle de votre image passe aussi par la Toile. Que dit-on de vous sur le Net ? Vérifiez-le régulièrement en faisant une recherche sur Google, 123 people ou webmii : écrivez-y vos prénom et nom et regardez le résultat. Et corrigez le tir si nécessaire!

     

  • Cailloux, vendeur et envie

    Mercredi dernier, chez l'Espace Dirigeants, nous avons fêté le rebond de cinq de nos clients. Chacun a eu l'occasion de faire un bref discours et voici 5 conseils que j'ai glanés pour vous.

    Flèche cible.jpgLes cailloux dans la rivière

    Marc a énoncé une métaphore intéressante: une recherche d'emploi ressemble à une longue marche dans une rivière parsemée de pierres. La pépite - le bon job - se cache derrière un caillou. Problème: on ne sait pas lequel. Il convient donc de retourner tous les pierres de la rivière pour trouver le poste rêvé. Et ne pas en négliger une seule.

    Vendeur de choc

    Marc a également comparé le chercheur d'emploi à un vendeur. En effet, un bon vendeur se prend un certain nombre de portes dans la figure avant de décrocher une vente. S'il se décourage rapidement ou s'il perd la foi dans son produit, il est préférable qu'il change de métier. C'est la même chose pour le chercheur d'emploi, il doit se lever tous les matins et faire son métier de prospecteur de job, avec confiance, énergie et persévérance. Et accepter le fait que la plupart des portes ne s'ouvrent pas ou se referment tristement.

    Donner envie

    Pierre, quant à lui, nous a expliqué que, si les compétences étaient une condition nécessaire pour décrocher un bon job, elles ne suffisaient pas. Son expérience de la recherche d'emploi lui a montré qu'il convenait surtout de donner envie à l'employeur de vous embaucher. Donner envie passe par le discours, le sourire, la confiance en soi, le mental, les idées, la motivation, le sens de l'écoute, la forme physique, l'énergie, l'assertivité, etc. C'est une discipline de tous les jours. 

     Réseau, réseau, réseau

    Henri a insisté sur l'importance du réseau et la nécessité de reprendre contact avec beaucoup de personnes de son entourage professionnel, tout particulièrement ceux que l'on a pas vus depuis longtemps. Il a expliqué comment son activation du réseau était montée en puissance et communiqué le résultat obtenu au bout de quatre mois de recherche: deux contrats de travail qui arrivent par la poste, le même jour. 

     Projet de coeur

    Last but not least, Olivier a conseillé de prendre le temps de bien savoir ce que l'on veut faire avant de commencer sa recherche d'emploi. Pour illustrer son propos, il a raconté comment il a pris trop rapidement un poste dans la continuité de celui qu'il avait quitté quelques mois auparavant. Et la façon dont il s'était rendu compte que cela ne lui convenait pas. Pour finalement prendre la décision de se lancer, avec succès, dans la reprise d'entreprise.

     

  • Réseauter avec les chasseurs de têtes

    Chasseurs.png

    Le chasseur de têtes n'est pas payé pour vous aider dans votre recherche d'emploi, mais pour faciliter et sécuriser le recrutement effectué par ses clients. Il s'intéresse à vous si votre profil correspond parfaitement à la description du candidat recherché. Il vous adore si vous êtes le « copié-collé » du poste à pourvoir. Dès que vous êtes éjecté de sa short-list, vous retombez dans les oubliettes.

    Aussi, le dirigeant convaincu que son prochain job lui sera apporté sur un plateau par un chasseur de têtes se trompe lourdement. Simplement parce que cette profession ne contrôle que 10 à 15 % des postes de cadres dirigeants en France.

    Un chasseur de têtes traite une vingtaine de missions par an, c’est-à-dire qu’à un instant donné, il n’en gère que cinq ou six. Son métier, c’est de trouver des profils, pas de réceptionner des CV. D'ailleurs, la plupart du temps, il ne voit pas les CV qui lui sont envoyés. Ceux-ci sont regardés en vingt secondes par son secrétariat ou par les chargés de recherche de son cabinet.

    Si vous cherchez un emploi, je vous recommande de soigner votre visibilité auprès des professionnels du recrutement.

     Pour être détecté par un chasseur de têtes, il convient d'être visible sur le marché. Pour cela, vous devez être attentif à :

    ·         ce que vos profils soient précis, complets et mis à jour sur LinkedIn et Viadeo ;

    ·         payer votre cotisation aux anciens de votre école pour être présent dans l'annuaire de celle-ci et dans des bases de données, comme Easysearch et Alinea, achetées par les recruteurs professionnels ;

    ·         être présent et visible dans la presse professionnelle sous forme d'interviews, de chroniques, et de citations de votre nom ;

    ·         avoir un CV à jour et l'envoyer aux chasseurs en anglais et en français. Faites attention à ce que CV soit cohérent avec votre profil sur LinkedIn.

     Si vous repérez quelques chasseurs de têtes spécialisés dans votre secteur et que vous voulez les rencontrer, utilisez alors le Réseau. Identifiez ainsi les super-connecteurs qui peuvent vous recommander auprès d’eux.

    N’allez jamais voir un chasseur de têtes en mode touriste. Préparez-vous. Maîtrisez votre CV, votre objectif d'évolution professionnelle, vos compétences, vos facteurs de réussite et vos réalisations probantes.

    Une bonne façon de rester en relation avec les cabinets de chasse de têtes, sans déranger inutilement les chasseurs, consiste à entretenir le contact, via le Réseau, avec les chargés de recherche. Chevilles ouvrières des cabinets, ils sont spécialisés par secteur et sélectionnent les candidats qui seront reçus par les chasseurs de têtes. Ils sont une source d’informations et de conseils précieux. Ne les oubliez pas. Si vous connaissez bien votre secteur, vous pourrez échanger des informations très utiles avec eux.

    Autre utilisation classique et sympathique du Réseau : se faire recommander ,via un contact réseau, auprès du chasseur pour un recrutement en cours. C'est ce qui vient d'arriver à un de mes clients. Neuf entretiens et deux mois plus tard, c'est lui qui a décroché le job!