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  • Ne pas se tirer une balle dans le pied

    Le cadre supérieur brutalement licencié commet souvent l'erreur de se précipiter sur son réseau. Il appelle une sélection de contacts de première qualité et, sans s'en rendre compte, communique sa colère et son angoisse à son premier cercle. En procédant ainsi, il se tire une balle dans le pied. Pan!

    Il grille en effet son réseau car chaque contact de networking est un fusil à un coup. Le Réseau n'est ni Mère Teresa, ni l'Abbé Pierre, il n'aide que les personnes positives qui inspirent confiance et qui savent ce qu'elles veulent.

    En d'autres termes, l'activation du Réseau dans le cadre d'une recherche d'emploi ne doit s'effectuer que lorsque le "candidat" est prêt. Il faut que son projet professionnel soit clair, ses cibles identifiées, son message verrouillé. Il faut aussi que la personne soitréseau,networking,bommelaer, "bien" dans sa tête et qu'elle se projette positivement dans l'avenir.

    Il ne s'agit pas d'attendre de longs mois avant de se lancer, il faut juste prendre le temps de se préparer de façon professionnelle. Avant de décoller le pilote expérimenté fait le plein de carburant, établit le plan de vol et effectue sa checklist. En Réseau, c'est exactement la même chose. Et c'est la meilleure garantie pour arriver à bonne destination.

  • Le syndrome du bon élève

    Début juillet, invité à l'Afterwork de la Women Cristal Academy, je suis intervenu sur le sujet suivant: "Le Réseau, avantage concurrentiel déterminant dans la réussite professionnelle des femmes".

     Cette conférence a été l'occasion de souligner que de nombreux cadres supérieurs - dont une majorité de femmes - sont encore les victimes du syndrome du bon élève.

    De quoi s'agit-il? Du produit de notre éducation scolaire et universitaire qui nous a appris que pour réussir ses études et ses examens, il suffisait de beaucoup travailler et d'être bien noté. Si bien qu'une fois lancé dans le grand bain professionnel, j'applique, tu appliques, il applique en parfait bon élève, ces principes enseignés par nos parents et autres professeurs.

    Et, au bout de quelques années, on se rend compte que des moins brillants et des moins travailleurs prennent les postes, jobs et opportunités sur lesquels on lorgnait. Et, là, on se dit: "Ils font de la politique". Ou pire: "Ils sont pistonnés". Non, notre éducation nous a rendu myope. Ces professionnels appliquent simplement une compétence que l'on ne nous a pas enseignée: celle du Networking.

    Alice H. Eagly et Linda L. Carlies illustrent parfaitement ce syndrome du bon élève dans leur livre intitulé: " Through the Labyrinth: the Truth about How Women Become Leaders". Elles démontrent en effet que la capacité à se créer et à gérer un capital social représente une plus forte garantie de progression dans l'entreprise que les simples compétences de management. En d'autres termes, faire parfaitement son travail n'est pas suffisant pour accéder au plus haut niveau, il faut aussi prendre soin de tisser des liens d'entraide, de solidarité, d'alliance et de coopération avec d'autres professionnels.¨

    Être bon élève (muni d'un QI élevé) ne suffit plus. Il faut passer du temps dans la cour de récré (et développer son QE).

  • Les cadeaux entretiennent le Réseau

    réseau,emploi,job,cadeauDans les nombreuses bonnes pratiques du Réseau, il convient de ne pas oublier le "cadeau Réseau".

    J'ai été le premier à en parler lors de la parution de mon livre "Trouver le bon job grâce au Réseau" en 2005, et je constate avec plaisir que l'idée continue de parfaitement fonctionner sur le terrain.

    Pour ceux qui ne connaissent pas ce truc infaillible, voici trois exemples:

    - François arrive en rendez-vous Réseau face à un interlocuteur qui est passionné par la problématique de la recherche du nouveau Business Model de l'industrie pharmaceutique. Au début de l'entretien, au milieu ou à la fin de ce dernier, François offre à son interlocuteur une étude de McKinsey ou un article de la Harvard Business Review sur le sujet. Effet garanti.

    - Isabelle veut relancer un certain nombre de contacts Réseau à qui elle n'a pas donné de signes de vie depuis plus de deux mois. Elle leur envoie de ses nouvelles, accompagnées d'un cadeau (article, étude, résumé de livre, etc.). Imaginons qu'elle veut recontacter vingt personnes, il faut qu'elle trouve des idées pour chacune de ces personnes. Rassurez-vous, un même article passionnant ou un compte rendu de conférence pourra servir à plusieurs professionnels dans la cible à relancer.

    - Henri vient voir un de ses prospects dans le cadre d'une démarche de Business Networking et il lui apporte un livre professionnel qu'il lui remet au début de l'entretien. Excellent moyen de commencer la discussion sur de bonnes bases. Je le confirme puisque, il y a quelques années, une personne m'avait fait le coup et que cela avait parfaitement fonctionné avec moi.

    Pour bien fonctionner, le cadeau doit être:

    - pertinent

    - personnalisé

    - utile

    - inattendu

    - donné au meilleur moment

    - valorisé

    Bonne nouvelle: peu de réseauteurs connaîssent cet accélérateur de Réseau. Alors, qu'en adoptant cette stratégie du cadeau, vous ferez la différence avec vos compétiteurs.

     

  • Sept ans et toutes ses dents

    Batman.jpgMercredi soir dernier, j'ai eu l'honneur d'être invité à l'anniversaire des sept ans du groupe UFF.

    L'Union Fait la Force (UFF) a été créé en 2004 par d'anciens élèves de l'école des Mines dans le but d'accompagner les "mineurs" en recherche d'emploi dans leurs démarches. Appuyé dès le départ par l'équipe d'Intermines Carrières, ce sympathique groupe de bénévoles s'est immédiatement distingué par plusieurs spécificités:

    1) l'ouverture aux diplômés des autres écoles. En effet, l'UFF n'est pas réservé qu'aux anciens des Mines et accueille des personnes issues d'autres écoles d'ingénieurs, d'écoles de commerce et de l'Université.

    2) les valeurs Réseau qui caractérisent ce groupe. L'UFF constitue un exemple en matière de solidarité, de partage, de bienveillance, de fidélité, d'entraide et de convivialité .

    3) la motivation et l'engagement des fondateurs. A l'image de Jean-Michel Chopin, son "Président", les principaux initiateurs de l'UFF sont toujours présents, attentifs et actifs. Il y a souvent des crises au sein des associations de bénévoles, pas à l'UFF.

    4) la recherche de nouvelles idées et la volonté d'apporter le meilleur service à ses adhérents. L'UFF continue de se distinguer comme un laboratoire de nouvelles idées.

    5) l'appui d'Intermines Carrières sans lequel cette épopée n'aurait pas été possible.

    L'UFF est l'illustration parfaite des petites décisions qui produisent de grands effets que Malcom Gladwell explique dans son remarquable livre: "Le point de bascule". L'histoire de l'UFF se résume en effet à comment une initiative anodine, à première vue en 2004, a contribué, sans grande publicité et sans moyens financiers, à changer la vie de centaines de chercheurs d'emploi.

    Longue vie à l'UFF!