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  • Le combat continue

    Extrait d'un article de libération (26/11/07):

    "Le fameux plafond de verre – l’impossibilité des femmes à percer au-delà d’un certain seuil de responsabilité – est avant tout une affaire de réseau. En grande majorité, après une journée de travail, une femme court chercher ses enfants à l’école, alors qu’un homme reste plus souvent avec ses collègues. Or les carrières se font aussi durant ces moments.

    Du coup, les femmes s’organisent, comme ces associations de femmes cadres supérieurs qui ont fondé le réseau «Du rose dans le gris» et militent pour une présence des femmes dans les conseils d’administration. Chaque année, les femmes les plus puissantes du monde économique se réunissent au Women’s Forum, à Deauville. Elles pourraient brandir cette étude de McKinsey pour les Echos, parue en octobre, qui montre que les entreprises comptant une plus grande proportion de femmes dans leurs comités de direction sont les plus performantes financièrement."

    Dans mon prochain livre "Booster sa carrière grâce au Réseau" qui paraît début janvier 2008, je consacre un chapitre au Réseautage au féminin. J'y cite une très intéressante étude US qui montre que les femmes se trompent souvent de combat quand elles arrivent près du sommet: elles se concentrent sur l'excellence de leur travail et négligent le Réseau. Or pour franchir le célèbre plafond de verre, il faut savoir concilier les deux et renoncer au syndrome de premier de la classe pour passer un peu plus de temps dans la cour de récréation.

  • Le guanxi

    Connaissez-vous le guanxi?

     

    Le guanxi est le réseau relationnel que tout chinois qui veut réussir, doit constituer autour de lui.

     

    En Chine, l'identité de l'individu tourne autour de la notion de "face". Le chinois dépend des autres pour savoir qui il est. Il se nourrit du regard du groupe. C'est son entourage qui lui confère la "face". Dès lors, pour lui, il est important de se créer des relations afin d'accroître sa "face" et de s'entraider pour renforcer le lien. Parler d'un homme qui a une "grande face", c'est évoquer un individu qui a réussi et qui possède un vaste réseau. Perdre la face est le pire qui puisse arriver à un chinois, cela correspond pour lui à l'anéantissement social.

     

    Le guanxi est donc au coeur de la vie professionnelle. Le bon manager à la chinoise recherche le consensus pour ne pas froisser son réseau et respecter les "faces" de ses membres. En cela il diffère du manageur occidental qui privilègie l'individualisme et le volontarisme. Le chinois a tendance à se retrancher derrière son équipe, à fuir les conflits et les joutes verbales. Pour le français l'affectif ne doit pas interférer avec le travail, alors que dans la pratique chinoise, tout se résout par les sentiments. Au point que les repas et les sorties peuvent prendre plus d'importance que les réunions.

     

    Autre différence, contrairement à l'européen, le chinois n'érige pas de cloison entre sa vie privée et sa vie professionnelle. Le réseau social de l'individu mèle aussi bien ses relations de travail, ses amis et sa famille. La tradition chinoise fonctionne via les groupes d'appartenance: exister n'est possible que si l'on appartient à une mini communauté. Toute personne isolée suscite la méfiance et le rejet. Etre accepté commande d'éviter les affrontements et donc de toujours rechercher l'accord de tous. Au risque de susciter l'agacement des occidentaux devant ce qu'ils perçoivent comme de la lenteur et un manque d'efficacité.

  • La demande magique

    Attention, prenez un bon siège et un verre de vodka. Je vais en effet vous révéler la demande magique du Réseau, celle qui ouvre les cœurs, déclenche les sourires et dégrippe les relations humaines. Cette dernière est simple et se résume à ces quelques mots : « En quoi puis-je vous aider ? »

    Vous ne me croyez pas ? Faites le test dans des circonstances qui s’y prêtent et mesurez l’impact de cette question, au premier abord anodine. Cette offre représente le cœur du Networking, puisque ce dernier ne fonctionne que si l’on donne avant de recevoir. Peu importe ensuite que votre interlocuteur accepte ou non votre proposition, il a enregistré le message positif que vous lui avez adressé et s’en souviendra pour vous solliciter ou pour vous aider à son tour.

    Cette phrase magique est bien entendu tout aussi efficace dans ses différentes variantes :

    ·         « Que puis-je faire pour vous ? »

     

    ·         « En quoi puis-je vous aider ? »

     

    ·         « En quoi mon réseau pourrait vous aider ? »

     

    ·         « Accepteriez-vous mon aide ?

     

    ·         « Je serais heureux de vous aider, me le permettez-vous ? »

     

    À vous de trouver la ou les formulations avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise. Vous remarquerez que, dans les deux derniers exemples cités, l’astuce consiste à proposer son aide comme si l’on demandait une faveur ou une autorisation. Cela permet de mieux faire passer le message dans certaines circonstances.

     

    Maintenant, A vous de jouer!

     

  • Réseau

    J'ai lu dernièrement un commentaire sur l'aspect artificiel de la démarche Réseau. Un participant à une de mes dernières conférences a noté aussi le côté "trop structuré" de la technique que je propose.

    Toute la différence se fait en réalité quand on passe de la théorie à la pratique. A chacun de le faire avec sa personnalité et sa créativité.

    En effet, dès que vous aurez constaté les effets du Réseau, vous ne pourrez plus vous en passer. Car plus vous gagnerez en maturité et progresserez sur le plan professionnel, plus le Networking deviendra indispensable pour optimiser votre présent et préparer votre avenir. Un Réseau se construit quand tout va bien, pas juste au moment où l’on dévale vers le précipice. Notre Réseau constitue un capital précieux, mais encore faut-il savoir le faire « travailler » pour qu’il prospère. À certaines occasions, c’est un tremplin. À d’autres moments, c’est un filet de sécurité.

    Pour commencer, il faut donner. On peut appliquer au Networking la célèbre tirade de John F. Kennedy : « Ne vous demandez pas ce que le Réseau peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour lui. » Si vous rendez un service, il y a fort à parier que celui qui en a bénéficié va vivre en attendant le moment où il pourra vous le rendre. Sans compter qu’il est beaucoup plus aisé de demander de l’aide à quelqu’un à qui l’on a déjà rendu service. Rien ne vous empêche de commencer aujourd’hui à faire du Réseautage un mode de vie.

    Alors, action ! À vous de jouer ! Et que la Force du Réseau soit avec vous!