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La canicule est de retour?

Si j'en crois la dernière note de conjoncture de l'Apec, la météo estivale de la recherche d'emploi est au beau fixe. Est-ce la réalité ou un avatar de la méthode Coué?

 

"La proportion d'entreprises qui déclarent rencontrer des difficultés de recrutement (de cadres) ne cesse d'augmenter. Elles sont aujourd'hui quatre sur dix. Ces tensions vont sans doute se renforcer de manière préoccupante dans les prochains mois" nous indique la note de l'Apec intitulée: "Un été au beau fixe". Diable, voilà des bonnes nouvelles! En allant plus loin dans la lecture de ce bulletin météo, on apprend que le nombre d'offres d'emploi de l'Apec a dépassé les 200 000 par an et qu'elles ont augmenté de 23%. En résumé que le cadre est devenu un oiseau rare que tout le monde s'arrache et qui croule sous les propositions.

 

Au risque de refroidir l'atmosphère, je dirai que la réalité sur le terrain est moins idyllique. C'est certainement une bonne chose d'interroger les entreprises et de comptabiliser les offres,  mais il est tout aussi nécessaire de questionner les candidats qui se heurtent à un marché de l'emploi encore difficile même si, certes,il s'améliore.  La réalité est cependant que, pour beaucoup de cadres au chômage, la quête d'un emploi reste un marathon qui se mesure en mois.

Force est de constater que les entreprises, à force de chercher le mouton à cinq pattes ou le pur copié-cloné, ne fluidifient pas le marché. La France n'a pas encore fait sa révolution culturelle en matière de recrutement. Elle y travaille mais la route est longue.

Dans ce combat, le Réseau a toute sa place car il reste encore le meilleur moyen de contourner l'obstacle du copié-cloné et du mouton à cinq pattes. 

Commentaires

  • Tout à fait vrai, le marché manque encore de fluidité. En 2003, j'ai trouvé mon Job actuel après une recherche sous Assedic de 10 mois. L'employeur qui m'a embauché recherchait également ce poste de contrôleur de gestion depuis... 10 mois (sic).

    Un mois avant d'être embauché, j'avais envoyé une candidature spontanée à cet employeur. Candidature à laquelle le Serv. RH m'avait répondu par la négative... j'ai encore la lettre...

    Je n'ai pas trouvé ce job par "réseautage", mais suite à une candidature spontanée envoyée deux à trois ans plus tôt à un spécialiste de l'embauche des Quinquas (Quincadres, pour ne pas le nommer). Il s'avère qu'ils conservent et gèrent le flux de CV reçus. Et ils ont fait l'adéquation entre le poste recherché par leur client et mon CV classé précieusement...

    (nb : je n' avais pas 50 ans quand je leur avais envoyé mon CV)

    Il semble qu'assez peu de chasseurs ou de recruteurs travaillent de cette façon... par gestion de base de données de CV. Ce retour sur investissement d'une "spontanée" envoyée 3 ans plus tôt est peut-être assez rare ?

    voili un pti témoignage.

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