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réseau - Page 37

  • Le boulet dans le Réseau

    boulet.jpgDans le Networking, tout le monde connaît le "toxique", cet individu qui, volontairement ou non, casse votre  moral, démolit votre projet, met en doute votre démarche et ne croit pas - et vous le clame - en votre futur succès.

    Mais, jusqu'ici, je n'ai jamais évoqué une autre grande figure du Réseau: le boulet. La conférence que j'ai donnée mardi soir dernier devant les membres du CEW a constitué l'occasion d'en parler puisque, dans la salle, une personne a posé une question sur la façon de gérer ce type d'individu.

    Le boulet est la personne qui vous sollicite régulièrement avec des demandes diverses et variées, et qui s'accroche à vous comme un bout de scotch. Par définition, le boulet est souvent lourdingue et fatiguant dans sa façon de faire du Réseau.

    J'imagine que vous avez tous trainé un jour votre gros boulet. Le problème avec lui, c'est qu'il est souvent sympathique et qu'il ne se rend pas compte de son caractère collant et insistant. 

    Comment gérer un boulet?

    D'abord, il s'agit de ne pas lui donner de contacts car vous prenez le risque de griller certaines de vos relations qui vous en voudront de les avoir mis en relation avec ce ruban adhésif double face.

    Ensuite, il convient de lui expliquer calmement et avec tact que son comportement de demandeur insistant le pénalise à terme dans l'éco-système Réseau.

    Enfin, il faut l'inviter à révisiter les fondamentaux du Réseautage réussi en consultant les bons blogs et les quelques livres qui parlent du sujet.

  • Comment sortir de Harvard et rater sa vie

    réseau,bommelaer,networking,réseautage,l'espace dirigeants,Je vous présente Shawn Achor. Shawn est professeur à Harvard et il a écrit un livre intitulé: "The Happiness Advantage". C'est un des disciples de Tal Ben Shahar.

    Laissons la parole à Shawn qui parle de ses étudiants:

    "Depuis le jardin d'enfants, ils sont dans les 1% qui figurent en tête de la classe. Ils trustent les prix et pulvérisent les records...Puis ils entrent à Harvard et pénètrent pleins d'assurance dans le réfectoire à la Poudlard...et la prise de conscience est terrible: 50% d'entrent eux vont mécaniquement naviguer en dessous de la moyenne...Cette pression les incite à se replier sur eux-mêmes, à s'éloigner de leurs amis, de leur famille et de leur réseau social au moment où ils ont le plus besoin de ces soutiens. Ils oublient de manger, s'enferment dans leur chambre ou à la bibliothèque pour n'en sortir qu'à l'occasion d'une soirée...dans laquelle ils ingurgitent trop de bière...

    Comme tant de personnes dans la société actuelle, ils ont retenu les mauvaises leçons alors qu'ils ont a priori les meilleures ressources éducatives pour réussir. Ils ont appris des formules de mathématiques et de chimie. Ils ont lu les meilleurs ouvrages, connaissent parfaitement l'histoire mondiale et maîtrisent plusieurs langues. Mais on ne leur a jamais enseigné la façon de maximiser leur potentiel cérébral, ni comment trouver le bonheur et un sens à leur vie... Dans leurs recherche de l'excellence, ils se sont isolés de leurs condisciples et de leurs proches, se privant ainsi de leurs précieux systèmes de soutien...

    Il arrive que des personnes brillantes se comportent en parfaits imbéciles. Sous la dictature du stress, au lieu d'investir dans leur réseau de soutien, source de réussite et de bonheur, ils le mettent au rebut. Il n'est plus nécessaire de démontrer que les rapports sociaux constituent le meilleur garant d'un plus grand bien-être et d'une réduction du stress, d'aintidépresseur et de facilitateur de succès...

    Ces éléments les plus doués sacrifient bêtement le bonheur à la réussite parce que, comme pour beaucoup d'entre nous, on leur a inculqué l'idée que s'ils travaillaient dur, ils réussiraient et que ce n'est qu'une fois qu'ils auraient réussi qu'ils seraient heureux...De nouvelles études en psychologie et en neurosciences le prouvent, c'est dans l'autre sens que la formule fonctionne: on réussit mieux quand nous sommes plus heureux et plus positifs."

  • Un atout indispensable

    bommelaer,réseau,networking, l'espace dirigeants,Jeudi dernier, j'ai été invité à donner une conférence sur le thème du "Réseau, atout indispensable dans un parcours professionnel réussi" devant les cadres de la filiale française d'une célèbre société internationale.

     

     

    A la fin de mon intervention, la présidente de la société a pris la parole pour conclure et nous a raconté l'histoire suivante:

    "Il y a quelques années, je participais à un séminaire international de la société aux Etats Unis et, dans le cadre d'un groupe de travail, il a été demandé aux participants de cartographier leur réseau. En me creusant la tête, je suis arrivée à dessiner difficilement un maigre réseau aux quelques branches éparses. De leur coté, certains collègues internationaux présentèrent de magnifiques toiles d'arraignées aux nombreuses ramifications. Ce fut un choc. A mon retour à Paris, je me suis mis à faire du Networking. De façon sérieuse et systématique. Et depuis, je n'ai jamais arrêté."

    Ce témoignage illustre parfaitement la façon dont nous vivons le Réseau. Personne ne nous l'apprend au départ. Nos parents ne nous en parlent pas. L'école ne nous l'enseigne pas. Les écoles de commerce, les écoles d'ingénieurs et l'université ne s'y intéressent pas. On apprend le Networking sur le tas et sur le tard. Il faut souvent un déclic pour comprendre son importance dans la réussite professionnelle. Dans le témoignage que je viens de citer, c'est un séminaire international qui a produit la révélation. Pour d'autres, il s'agira d'une conférence. Pour la plupart, ce sera le choc d'une rupture professionnelle.

     

     

  • Les 10 eRReurs qui tuent le Réseau

    Networker 2.jpgVoici les 10 erreurs les plus courantes des mauvais réseauteurs : 

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le réseautage kleenex

    Le réseauteur kleenex utilise les contacts Réseau quand il en a besoin et les jette comme de vieux mouchoirs quand ils ne lui sont plus utiles.

     

    Le réseautage amnésique

    Le réseauteur amnésique fait beaucoup de promesses, la main sur le cœur, et n’en tient que fort peu.

     

    Le réseautage torticolis

    Le réseauteur au cou raide ne fait du Networking qu’avec des personnes placées plus haut que lui. Et dédaigne complètementtoutes les autres

     

    Le réseautage cocooning

    Le Tanguy du Réseau se complait dans le petit cercle capitonné de sa famille et de ses amis proches, et ne veut surtout pas rencontrer de nouvelles personnes.

     

    Le réseautage « à la hussarde »

    Le hussard du Réseau harcèle lourdement et régulièrement ses interlocuteurs en effectuant des demandes maladroites et inopportunes.

     

    Le réseautage « salon de thé »

    Le réseauteur « Angelina » papote agréablement autour d’un thé, d’un café ou d’un déjeuner et papillonne ainsi sans stratégie, ni objectif.

     

    Le réseautage court-termiste

    Le comptable du Networking calcule à très court terme ce qu’il donne et ce qu’il reçoit, et il n’est jamais satisfait du résultat immédiat.

     

    Le réseautage de clones

    Le clonard du Networking construit autour de lui un réseau de clones qui lui ressemble, le rassure, pense comme lui et ne le fait pas avancer. 

     

    Le réseautage e-mails

    Le fanatique du mail est scotché à son ordinateur et à son smartphone pour envoiyer des mails et des sms à la terre entière, en croyant faire du réseau.

     

    Le réseautage pontifical

    Le réseauteur pontife donne des grandes leçons de Networking à tous ceux qu’il rencontre... et ne suit absolument pas ses propres préceptes et conseils.

     

  • Le bon réflexe

    Disruption.pngDidier, 52 ans, patron de Business Unit expérimenté, est en recherche d'emploi depuis 6 mois lorsqu'en avril dernier il décroche un job de Directeur EMEA chez M, une entreprise américaine. Pendant sa transition de carrière, Didier a rencontré 93 personnes via la démarche Réseau. Et c'est un de ces contacts Réseau qui l'a mis sur la piste ayant débouché sur son nouveau poste.

    Fin juin 2012, juste avant la fin de sa période d'essai, Didier reçoit un coup de fil de son patron américain. Ce dernier l'informe que la société M achète un de ses principaux concurrents et que, de ce fait, le poste de Directeur EMEA est confié à une personne de l'entité absorbée! L'américain est désolé pour Didier but business is business.

    Didier encaisse le coup et prend acte de cette décision contre laquelle il ne peut hélas rien faire.

    Il lui faut un weekend pour digérer la nouvelle et dès le lundi matin, il:

    - envoie un mail, avec son Cv réactualisé, à son fichier de chasseurs de têtes français, américains, anglais, belges et suisses

    - réactive 55 contacts Réseau prioritaires - par téléphone et par mail - pour leur annoncer cette nouvelle et leur signaler qu'il est à nouveau disponible.

    Parallèlement, Didier reprend des rendez-vous Réseau et chasseurs en juillet.

    Le 24 juillet, une des 55 personnes prévenues l'appelle pour lui indiquer que la société anglaise D cherche son patron EMEA. Les entretiens se déroulent par téléphone et en face à face fin juillet et pendant le mois d'août et Didier obtient le poste. Le contrat est signé dans la foulée et la prise de poste s'effectue demain, 10 septembre.

    Commentaires:

    1) Didier a pris un coup sur la tête fin juin mais il a eu le bon réflexe de réactiver immédiatement sa recherche d'emploi avant l'été.

    2) C'est tout le travail Réseau effectué par Didier qui a payé deux fois de suite puisque c'est à chaque fois un de ses contacts qui l'a mis sur la piste du nouveau job.

    3) Le Réseau en recherche d'emploi se construit lentement. Mais, une fois qu'il est bâti, il donne des résultats et surtout il peut se réactiver efficacement dans un temps très court.