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enjeux - Page 16

  • Puisque je vous dis que le Réseau, cela ne marche pas !

    réseau,réseautage,networking,bommelaer, enjeux,dirigeants,outplacement,job,emploi,recherche d'emploiLorsqu'au début du XXIe siècle, j'ai découvert l'exceptionnelle puissance du Networking, j'ai commencé à donner de magnifiques conférences sur ce noble sujet et ces apparitions publiques, dont l'audience aurait pu tenir dans une cabine téléphonique, ont généré quelques rares demandes de "rendez-vous Réseau".

    Un jour, je vois arriver à mon cabinet un "réseauter forcé", vous savez ce type de personne à qui on a dit : "vas-y donc le voir, c'est un monsieur qui se dit grand spécialiste du Networking, ton cas n'est peut être pas complètement désespéré !"

    Monsieur Bison - appelons-le Monsieur Bison - s'assoit en face de moi, les bras croisés, les jambes croisées, dans l'attitude typique de la personne ouverte aux bons conseils.

    Il m'explique que, dans le cadre de sa recherche d'emploi, malgré toutes les recommandations insistantes de ses amis, il ne veut pas faire de Réseautage parce que "le Réseau cela ne marche pas."

    Prenant mon ton le plus docte du "grand Sachant" depuis peu, je m'efforce de reprendre l'histoire du Réseau depuis Jésus Christ et de lui démontrer de façon scientifique, mathématique, psychologique et épidémiologique que le Networking a toujours fonctionné, fonctionne encore et fonctionnera toujours, et cela jusqu'à la nuit des temps.

    Devant son air renfrogné, sa moue dubitative, son œil torve, sa façon compulsive de se tirer la chaussette gauche, ma subtilité épidermique me susurre suavement dans la pavillon de l'oreille que je n'ai pas réussi à le convaincre. 

    Je tente un nouvel essai, j'appelle les grands hommes du Réseau à mon aide : John Kennedy, Benjamin Franklin, Clémenceau, Edgar Faure, Adamo, etc. Ce puissant renfort n'ébranle en rien mon interlocuteur qui, derrière un mutisme désabusé, campe sur sa position.
    De guerre lasse, je lui assène une dernière question ouverte, légèrement liftée, le long de la ligne : "Monsieur Bison, pourquoi n'essayez-vous pas une fois. Juste une fois ? Pour voir ?" 

    Il me sert alors l'argument massue brisa ma patiente argumentation :

    "Dans ma boite, je connais un gars qui a fait du Réseau. Ben, ça n'a pas marché. Ben ouais, il est mort en arrivant à son premier rendez-vous. Crise cardiaque !"

  • En matière de Réseau, l'heure c'est l'heure !

    l'heure.jpgLe Networking est avant tout une question de chimie humaine. De chimie fine. La plupart du temps, lorsque l'on parle de Réseautage, on s'intéresse en priorité à la technique et à l'action du solliciteur.

    Je vous propose de changer, pour une fois, d'angle de vue et de nous focaliser sur un point particulier du vécu de la personne qui reçoit le réseauteur lors d'un rendez-vous.

    Cet élément souvent oublié, c'est la PONCTUALITÉ.

    "Élémentaire, mon cher Watson" allez vous me dire. Et vous allez poursuivre en soulignant justement que : "Bien sûr, la ponctualité est une évidence : il faut arriver à l'heure au rendez-vous Réseau !"
    Vous avez raison : c'est une évidence. mais je ne parle pas de cette ponctualité-là... qu'il n'est plus besoin de rappeler.
    Je veux évoquer l'obligation absolue de ne pas se faire annoncer trop tôt.
    Car, pour un contact Réseau, c'est souvent énervant de se faire appeler par l'accueil et d'entendre : "Monsieur Macheprot est là et il me dit qu'il a rendez-vous avec vous".
    Et de constater que Macheprot a 15 minutes d'avance... Quand ce n'est pas 30 minutes !

    Autant dire que la première impression n'est pas positive. Or cette première impression est cruciale pour la réussite de l'entretien Réseau.
    Si ensuite vous demandez à Macheprot pourquoi il est arrivé en avance, vous aurez peut être droit à cette perle : "Je pensais que vous seriez peut être inoccupé, aussi j'ai tenté ma chance."

    Moralité, en matière de rendez-vous Réseau, l'heure c'est l'heure.
    Avant l'heure c'est pas l'heure.
    Après l'heure, c'est trop tard.

  • Stratégies absurdes en recherche d'emploi

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    Connaissez-vous le livre « Les stratégies absurdes » de Maya Beauvallet ? C'est un ouvrage très intéressant, plein d'enseignements.

    Le sujet de la recherche d'emploi n'y est pas abordé, c'est dommage car, en la matière, il y a beaucoup de stratégies absurdes à déplorer chez les candidats en transition de carrière. Examinons-en quelques unes.

    Une première stratégie absurde consiste à se fixer des objectifs inatteignables. Par exemple :

    -  trouver un nouveau job en moins d'un mois
    - répondre à 100 offres d’emploi par semaine
    - rencontrer en face à face tous les chasseurs ciblés dans tous les grands cabinets de chasse de la place
    - faire 15 entretiens Réseau par semaine.

    Une autre stratégie absurde consiste à concentrer tout son temps et toute son énergie sur un seul vecteur de recherche d’emploi (les chasseurs de têtes, par exemple) en occultant tous les autres. Car la recherche d’emploi n’est pas une science exacte et on ne sait jamais d'où viendra la piste du bon job.

    Un autre absurdité est de ne pas avoir de profil sur LinkedIn (et Viadeo), à une époque ou ces deux plateformes sont devenues absolument incontournables.

    Mais la plus belle et la plus classique des stratégies absurdes est de ne pas faire du tout de Réseautage alors qu'il est établi qu'entre 70 et 90% des jobs (pour un cadre confirmé) passe par le Réseau !

    Moralité : évitez les stratégies absurdes, car elles sont synonymes d'échec programmé.

  • Hommage aux associations de bénévoles dans la recherche d'emploi

    bommelaer,réseau,réseaux,networking,réseautage,dirigeants,enjeux,outplacement,bénévole,bénévoles,emploi,job,jobs,recherche,avarap,daubigny,oudinotLa pire des choses dans une recherche d'emploi, c'est la solitude.

    Pour éviter de mener sa transition de carrière seul, une minorité de cadres (environ 5 à 7% des candidats concernés) a la chance de bénéficier de l'appui d'un cabinet d'outplacement.

    Pour les autres, la solution réside souvent dans les associations de bénévoles qui œuvrent dans toute la France pour conseiller, accompagner, entraîner et soutenir un maximum de cadres en recherche d'emploi.
    Cette semaine, l'équipe de bénévoles de jobfinder.fr m'a donné, pour que je la valide, la liste des associations qui va figurer sur cette plateforme sur le net dédiée aux cadres supérieurs et dirigeants en quête d'un nouveau poste. 

    Je connais déjà beaucoup d'associations d'aide aux chercheurs d'emploi. J'y interviens à titre amical depuis onze ans. L'occasion était trop belle, aussi, j'ai profité de cette demande de validation pour me promener sur les sites web de la liste proposée. J'avoue que j'ai été impressionné par le professionnalisme, l'engagement, l'énergie qui se dégagent de ces équipes de bénévoles.

    Ce sont ces soldats du retour à l'emploi qu'il faudrait décorer en France. Il y a réellement de nombreuses médailles du mérite à décerner au sein de cette population de bénévoles !

  • Melons et pastèques du Réseau

    Melon et pastèque.jpgAu cours d'une démarche Réseau menée avec le grand professionnalisme exigé par les experts du Networking, on se retrouve un jour ou l'autre devant un individu qui a pris la grosse tête.

    Ce type de rencontre est rare. Elle est d'autant plus intéressante et précieuse.

    La personne qui a "pris le melon" ne se distingue pas au premier abord. Il n'a pas forcément une grosse gourmette, une pochette, une montre en or, un brushing particulier ou des Berlutti cirées à l'Elysées.

    Il se dévoile quand on lui demande de parler de lui, de sa vie, de son oeuvre et de sa future postérité. Pour lui, c'est le grand moment de bonheur, l'extase cosmique, le nirvana orgasmique. 

    Il prend le même plaisir si on l'interroge sur sa vision du métier, du secteur ou de l'univers. Tout d'un coup, il devient un mélange de Stephen Hawking et de Jean Tirole. Et on n'a pas d'autre choix que de l'écouter religieusement, en prenant frénétiquement des notes et en feignant l’ébahissement le plus profond. 

    Attention cependant à la boulette : pas de fou rire inextinguible pendant ce moment unique. Ni de bâillement incoercible. Ne pensons même pas à regarder par la fenêtre le pigeon qui nous fait les gros yeux derrière la vitre. Ne scrutons pas non plus le bureau de notre bourreau du Réseau, à la recherche d'un nain de jardin caché.

    Devant un individu qui a une bonne pastèque vissée au dessus du costume, le mieux est d'apprécier l'expérience Réseau qui nous est offerte. Il y a en effet un aspect ethnologique intéressant à étudier la paon qui fait la roue. Car des bipèdes comme cela, on n'en voit pas souvent.

    Et la cerise sur le gâteau dans ce type d'expérience, c'est que notre interlocuteur, une fois que l'on a passé sa porte pour se précipiter au bistro d'en face afin de se taper un triple whisky sans glaçons, est persuadé qu'il vous a rendu service.