Dans notre vie professionnelle, nous racontons tous des histoires. Elles font partie des échanges quotidiens avec les patrons, pairs, collaborateurs, clients et fournisseurs. Mais, nous improvisons et nous perdons ainsi en impact.
Les histoires font partie de notre quotidien professionnel. Nous illustrons nos présentations, nos discussions et nos ventes par des histoires. Seulement nous le faisons à la manière de Monsieur Jourdain de Molière : spontanément, sans réflexion en amont, sans réel objectif et sans formatage particulier. En d’autres termes nous utilisons maladroitement, en sympathique amateur, un des outils les plus sophistiqués des professionnels de la communication. En conséquence nous nous servons que de 20% des possibilités de cette arme de persuasion massive.
Nous sommes programmés génétiquement pour écouter et raconter des histoires. Les enfants réclament qu’on leur lise ou raconte des contes dès leur plus jeune âge, puis ils regardent des histoires à la télévision et au cinéma. En même temps, ils se racontent des histoires dans la cour de récréation et ils vivent d’autres histoires grâce aux jeux vidéo.
Christian Salmon explique très bien ce phénomène du storytelling dans son livre éponyme. Il décrit comment cette technique de communication a envahi tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et people. L’essentiel s’incarne mieux au travers d’une histoire bien ciselée. Celle que l’on raconte doit faire passer de façon simple et impactante l’idée que l’on défend.
Une recherche d’emploi constitue l’opportunité idéale pour s’approprier le storytelling et en faire une meilleure et plus grande utilisation. Les recruteurs et interlocuteurs Réseau ont envie d’entendre des histoires marquantes plutôt que d’écouter de savants raisonnements et des litanies de chiffres. In fine, vos récits doivent susciter l'intérêt, l'émotion, l'inspiration et l'enthousiasme. Pour cela, ciselez les phrases, les slogans et les punchlines qui vont s'incruster dans la mémoire de votre contact..
N’improvisez jamais. Suivez le conseil de Winston Churchill, formidable orateur et exceptionnel conteur d’histoire qui avait coutume de dire : « Mes meilleures improvisations, ce sont celles que j’ai préparées le plus minutieusement. »