Les mauvais réseauteurs sont partout. Ils pullulent et abîment l'image du Networking.
Voici quelques mises au point pour remettre tout le monde sur les bons rails en ce début d'année.

Le très mauvais réseauteur est un vil profiteur. Pour lui, le Networking est un échange gagnant-perdant dans lequel la notion de réciprocité est une vue de l'esprit. Il utilise le Réseau que lorsqu'il en a besoin. Il veut le beurre, l'argent du beurre et la crémière. Et, dans ces périodes-là, il adopte la posture du harceleur lourdingue. 
Bien entendu, avec ses gros doigts potelés, il s'est mis à LinkedIn et aborde frénétiquement un maximum de monde via ce réseau social en pensant faire du Networking de haut vol. Il recherche la quantité au détriment de la qualité. Sa demande est toujours la même : vague et non pertinente. De surcroît, il est pressé d'obtenir un résultat rapide et s’énerve s'il n'obtient pas tout de suite ce qu'il attend. 
Il est capable de mentir et de manipuler. Il peut ainsi envoyer une demande de rendez-vous Réseau à un contact cible en se recommandant de quelqu’un qu’il ne connait pas. 
Le très mauvais réseauteur ne remercie pas, ne tient pas au courant, n'entretient pas son réseau. 
Lorsqu'on le sollicite, il est aux abonnés absents. Enfin, les rares recommandations qu'il daigne donner ne valent rien. C'est un name dropper : il dit connaître tout le monde mais personne ne le connaît - ou désire se souvenir de lui.
A la fin, il est catalogué comme un malfaisant et un vide sidéral se crée peu à peu autour de lui. 
Il n'a pas compris que la réussite du réseautage repose avant tout sur l’honnêteté de la démarche et sur la relation de confiance que l'on est capable d'établir avec les autres.
En effet, le Networking est un stradivarius. Pour en tirer les plus belles notes, il faut connaître parfaitement  la musique et prendre soin méticuleusement de l'instrument.