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  • Le droit de se planter

    bommelaer,réseau,réseautage,emploi,recherche,outplacement,dirigeants,Je viens de lire un livre intitulé "Grandeurs et misères des stars du Net" et je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous l'idée clé du bouquin.

    Les deux auteurs (Capucine et Marc) expliquent que les vedettes du Net ont commis de grosses erreurs et sont quelquefois passés à deux doigts de la catastrophe. Ces "stars" admettent en effet volontiers qu'elles ont péché par orgueil, par manque de réflexion ou par précipitation. Cet ouvrage montre clairement combien les échecs sont indiscociables de la réussite pour peu que l'on possède le courage d'en tirer des leçons et l'énergie pour rebondir.

    Le problème réside dans le fait qu'en France l'échec est mal considéré. Malheur au perdant, au cadre licencié et à l'entrepreneur qui fait faillite. Aux Etats Unis, c'est tout le contraire: on admet l'erreur car elle fait partie de l'apprentissage et de la prise de risque nécessaire dans le monde professionnel. Si l'on s'intéresse à la biographie de Steve Jobs, force est de constater qu'il s'est très souvent planté: l'Apple III, Lisa, Power Mac Spartacus, Mac G4 cube, etc... Il a été même viré de sa propre entreprise... Les auteurs citent aussi l'exemple de Richard Branson. On pourrait en lister beaucoup d'autres.

    En France, dès que vous échouez, vous êtes un loser, limite pestiféré. Dans les pays anglo-saxons, c'est le fait de ne jamais s'être planté qui est louche.

    Dans le monde de la recherche d'emploi, on trouve encore trop de recruteurs qui partagent cette vision négative de l'échec. Ces personnes n'ont jamais pris de risques et mettent toute leur énergie à sécuriser leur poste et leur carrière. Elles se permettent de juger sévérement les candidats ayant connu un accident de carrière. Il faut leur conseiller de lire ce livre pour leur faire comprendre que, comme le dit Bill Gates: "La réussite est une mauvaise maîtresse car elle fait croire aux personnes intelligentes qu'elles sont à l'abri d'une erreur".

    Ce qui a de bien avec le Réseau, c'est qu'il est beaucoup plus ouvert à l'échec si l'erreur a été porteuse de leçon.

  • Le boulet dans le Réseau

    boulet.jpgDans le Networking, tout le monde connaît le "toxique", cet individu qui, volontairement ou non, casse votre  moral, démolit votre projet, met en doute votre démarche et ne croit pas - et vous le clame - en votre futur succès.

    Mais, jusqu'ici, je n'ai jamais évoqué une autre grande figure du Réseau: le boulet. La conférence que j'ai donnée mardi soir dernier devant les membres du CEW a constitué l'occasion d'en parler puisque, dans la salle, une personne a posé une question sur la façon de gérer ce type d'individu.

    Le boulet est la personne qui vous sollicite régulièrement avec des demandes diverses et variées, et qui s'accroche à vous comme un bout de scotch. Par définition, le boulet est souvent lourdingue et fatiguant dans sa façon de faire du Réseau.

    J'imagine que vous avez tous trainé un jour votre gros boulet. Le problème avec lui, c'est qu'il est souvent sympathique et qu'il ne se rend pas compte de son caractère collant et insistant. 

    Comment gérer un boulet?

    D'abord, il s'agit de ne pas lui donner de contacts car vous prenez le risque de griller certaines de vos relations qui vous en voudront de les avoir mis en relation avec ce ruban adhésif double face.

    Ensuite, il convient de lui expliquer calmement et avec tact que son comportement de demandeur insistant le pénalise à terme dans l'éco-système Réseau.

    Enfin, il faut l'inviter à révisiter les fondamentaux du Réseautage réussi en consultant les bons blogs et les quelques livres qui parlent du sujet.

  • La galère des quinquas et le Réseau

    Lunettes.jpgJeudi soir dernier, le magazine de France 2 "Envoyé spécial", a diffusé un reportage sur le thème "Cadres au chômage: la galère des quinquas."

    Pour le quinqua au chômage qui a regardé cette émission, le constat est simple: il ne peut trouver un emploi que via:

    - les chasseurs de têtes (qu'il semble préférable d'approcher par des séances de speeddating);

    - l'envoi de CV (candidatures spontanées ou réponses à annonces).

    Le reportage montre cependant que le speeddating est réservé à quelques rares heureux élus, triés sur le volet, ayant la chance d'appartenir au réseau Daubigny ou équivalent. Il souligne aussi de façon flagrante le fait que les envois de cv ne constituent pas la solution car les cabinet de recrutement et les entreprises discriminent les plus de 50 ans...

    Les journalistes ont juste oublié de parler du Networking...

    C'est dommage car, pour les plus de cinquante ans, la recherche d'emploi se résume souvent au Réseau, sinon rien.

    En effet, les chasseurs de têtes ne contrôlent qu'une part réduite des postes ouverts sur le marché et ils ont une forte tendance à rechercher des personnes en poste et de moins de cinquante ans.

    Les réponses à annonces et les envois de Cv ne fonctionnent pas ou peu, je le confirme

    Il reste donc le Réseau qui représente 80 à 95% des chances d'un quinqua de retrouver un job.

    Pourquoi cette vision réductrice? Parce que l'approche Réseau en recherche d'emploi est encore méconnue et souvent mal comprise.

    Les meilleurs ambassadeurs et diffuseurs de cette méthode sont, bien entendu, les cabinets d'outplacement. Ce sont aussi et surtout les cadres au chômage qui retrouvent, grâce au réseau, un bon job!