Un article publié dans le Figaro du 22 janvier et intitulé "Sommes-nous tous pistonnés" montre que la pédagogie du Réseau a encore beaucoup de chemin à faire.
Quelques extraits choisis: "Pas de problème: sa belle-famille connaît les plus gros patrons du secteur. sans ses relations, il serait au chômage. Comme tant d'autres, Edouard est un pistonné. Et il n'est pas le seul. Quatre cadres sur dix déclarent avoir trouvé un emploi par leur réseau relationnel".
Nous retrouvons encore une fois l'éternel confusion entre le Réseau et le piston. En lecture rapide, on comprend que quatre cadres sur dix qui retrouvent un job sont des pistonnés et que de ce fait la France est un pays où le marché de l'emploi repose sur le PISTON.
L'article dérive ensuite sur les sociétés aristocratiques, les castes, la méritocratie, Polytechnique, les écoles de journalisme et trouve même un professeur de sciences politiques (pourquoi de sciences politiques?) de Nanterre pour témoigner du verroullage de la société.
En lisant cet article, tout cadre en recherche d'emploi risque:
- soit de se résigner à ne pas utiliser le Réseau en se disant que ce sont les autres que l'on pistonne;
- soit activer son réseau proche, les liens forts en ne sachant pas que c'est le type de réseau le moins efficace...
Il y a encore beaucoup de travail de pédagogie à faire. Courage.